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Mikhaïl Michoustine, Premier ministre russe, déclare être positif au COVID-19

Sur la liberté dont il est souvent énoncé qu’elle serait l’otage du confinement, elle l’est, en effet. Tout comme l’est celle que la maladie ôte à la personne jusque là valide, on paraît trop souvent l’oublier!

De solution miracle, il n’y en a point. De l’erreur, la sagesse nous la dit humaine. Dans ce cas, entre le risque de contracter le virus et celui de limiter l’ampleur de son action, des choix ont été opérés.

Qu’ils soient motivés par telle ou telle visée dénoncée ici et là court la rumeur.

Mais à un point tel qu’on en arrive à faire parler d’anciens du GRU, la direction générale des renseignements de l’État-Major des Forces Armées de la Fédération de Russie.

Intoxe ou pas, l’info circule pour dire que la pandémie ne serait qu’un « mensonge ».

Pendant ce temps-là, on apprend que le Premier ministre russe a été testé positif comme l’indique la capture d’écran qui illustre ce sujet.

Nier les attaques du Covid-19 n’y changera rien, il se moque de ce qu’on dit et pense de lui. Il sévit et même au coeur du pouvoir.

 

 

 

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Une deuxième vague du covid-19 en ligne de pas toutes les mires

Le Professeur Raoult, sommité s’il en est, ne croit pas au rebond. Selon lui, une deuxième vague du coronavirus serait « une fantaisie ».

Après tout, c’est son avis, il avait déjà minimisé la vague de février. En fait, non, il avait le traitement ad hoc mais on n’en aurait pas voulu.

Bref, de question sanitaire qu’est la pandémie, elle est devenue surtout polémique voire politique.

En Suisse, les mesures prises par les autorités fédérales n’ont pas été aussi drastiques que celles d’autres pays. Les sorties sont restées permises, aucun document n’a été à fournir pour les justifier.

Depuis le 27 avril, les services dits « à la personne »  ont repris leurs activités et le 11 mai, tout va rouvrir, restaurants, cafés, bars, bibliothèques, musées, magasins pour ne citer que ces lieux publics.

Ce qui se passera après cela, nul ne le sait.

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Infos virales

Dans le cadre de la crise générée par le Covid-19, chaque jour réserve ses nouveaux angles de vue, ses nouvelles analyses, ses nouvelles approches.

Voici qu’on apprenait tout récemment qu’un Nobel de physiologie déclarait le virus fabriqué en laboratoire. Or ces propos ont été démentis avec la plus grande fermeté par le porte-parole dudit Nobel.

Pis, ce scientifique japonais a vu son identité détournée par un faux compte Twitter.

On se polarise beaucoup, ces temps-ci, sur nos autorités ou d’autres qui abuseraient de leurs pouvoirs. On serait tout aussi bien inspiré de réagir de la même manière avec autant de falsificateurs.

Nos responsables politiques ont des décisions à prendre. Qu’elles soient critiquables, nombre d’entre nous ne se privent pas de le faire savoir.

Mais faire confiance à n’importe quel inconnu au prétexte qu’il ne serait pas au pouvoir semble bien moins mis en cause.

Or en période de crise, ils pullulent, ces abuseurs et ils trouvent leur public.

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En cette veille de semi-déconfinement helvète

Vous l’aurez constaté, un nombre impressionnant d’experts et de spécialises commentent ce que nous vivons depuis que le coronavirus a pris possession de nos vies pour en décider du rythme, du sursis ou du terme.

Ils sont invités à faire part de leurs travaux et, on l’a remarqué, les résultats s’avèrent souvent aléatoires et contradictoires. Mais c’est la norme, dans la recherche scientifique et c’est aussi bien ainsi.

Sauf que d’aucuns seraient plutôt enclins à l’absolu de solutions-miracles. Les voici, de fait, nous déclarer tout ce qu’ils savent alors que tant d’autres tâtonnent.

A autant de leurs lumières s’ajoutent les éclairages de philosophes qui, en un temps record de maturation, nous présentent déjà le fruit de leurs très profondes réflexions.

Et pour couronner le tout, sans mauvais jeu de mots et de maux en lien avec la couronne caractéristique du virus, les moralistes alignent les poncifs que leur inspire la crise qui frappe la planète entière.

Ainsi se conjuguent les approches des uns et des autres pour venir au chevet d’un mal dont on ignore à peu près tout sinon qu’il frappe et tue à l’improviste.

A autant de victimes et de combattant(e)s qui luttent, vont mes pensées en cette veille de semi-déconfinement helvète.

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Merci à la « Tribune de Genève »

Merci à la personne responsable de la rubrique Courrier de la Tribune de Genève d’avoir retenu et publié mon message -ci-dessus en capture d’écran- dans son édition papier de ce 23 avril.

La fermeture brutale, le 12 février dernier, du blog que j’ai tenu 9 ans durant sur la plateforme mise à disposition par ce même journal, a suscité toutes sortes de réactions, allant de la satisfaction à l’écoeurement.

Pour rappel, c’est au prétexte que la modération que j’exerçais sur mon blog ne répondait pas aux standards exigés qu’il a été décidé de le faire disparaître du Forum auquel je participais avec tant de plaisir.

Cette expérience m’aura appris que ce blog était plus suivi que je ne l’aurais pensé. Honneur ou pas, qu’il réjouisse ou peine, le résultat est là, accès au blog Voix de la TdG interdit

 

 

 

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Un virus, des Professeurs … en paysage inconnu

Parmi les nombreux experts à s’exprimer sur le covid-19, difficile d’échapper à l’avis émis par le Professeur Raoult. Qu’à cela ne tienne, voici désormais celui du Professeur Montagnier.

La science en marche les valent bien.

Aux simples péquins que nous sommes de nous rallier à tel ou tel point de vue, le choix ne manque pas. Car hormis ces deux personnalités, d’autres spécialistes sont également invités à donner leur avis sur le sujet.

S’en remettre à tel ou tel ne relève sans doute que de valeurs partagées ou de foi accordée ou des deux.

Mais derrière autant de connaisseurs se profilent des options. Par exemple celle pour les vaccins qu’au nom de toutes sortes d’arguments, on cautionne ou rejette.

La lutte, alors, s’engage au plan politique.

Relayée par autant de médias, elle affiche ses tenants de certitudes, au bon peuple de s’y retrouver. Pour autant qu’il en ait l’envie.

Car ajoutés à cela les grands méchants qui profitent d’installer en douce ou pas même, leur mode de surveillance de la planète, ce bon peuple a de quoi faire!

Ainsi va chaque événement qu’il se vit selon les sensibilités. En voici un aperçu un peu autre pour qui aurait accès à l’article et à ses splendides photos.

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Postures, le virus tombera-t-il le masque un jour?

La crise qui nous frappe depuis que sévit la pandémie liée au Covid-19 démultiplie les réactions des un(e)s et des autres.

Et les réseaux sociaux s’en font les caisses de résonance.

Spécialistes et experts dont les avis sont relayés, malades atteint(e)s qui témoignent, proches d’autres qui en ont été victimes, la liste est longue de ce qui se partage.

Nos émotions, notre besoin de comprendre s’étalent alors que l’inconnu et le flou semblent plutôt régner en maîtres absolus.

Tel(le) centenaire ou quasi centenaire vainc le virus, tel(le) jeune en meurt, allez savoir comment opère celui qu’on traque et qui confine la presque totalité du monde?

Aussi, pointer du doigt les responsabilités, les manquements, bien sûr qu’on peut s’y consacrer. Tout comme louer les engagements et les efforts consentis par autant d’anonymes, de personnalités ou d’institutions.

Il n’en demeure pas moins que l’humilité à observer face à ce qui dépasse encore l’entendement serait bienvenu.

Qu’autant de postures affichées ne se révèlent, un jour, impostures, l’avenir le dira-t-il? Masquer ne se pratique pas qu’en périodes de pandémies.

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Covid-19, l’OMS en ligne de mire

L’OMS serait sous le feu des critiques, nous apprend cet article du journal « Le Monde ». Accusée de s’être soumise aux pressions qu’aurait exercée sur elle la Chine, la voici en ligne de mire.

Ce ne serait pas la première fois, explique tel ou telle collaborateur ou collaboratrice.

Le fait est que l’Organisation Mondiale de la Santé n’a aucun pouvoir coercitif sur les gouvernements auxquels incombe la gestion de la santé de leurs pays respectifs.

Raison pour laquelle chacun d’entre eux a administré ses propres mesures et s’est aussi rappelé qu’il avait des frontières.

Or -et cela n’a jamais manqué d’être rappelé- les virus, en l’occurrence celui du COVID-19, n’ont pas attendu que des barrières se dressent entre pays pour les franchir allègrement.

Ce qui confère sa dimension politique et nationale à la gestion de la crise qui frappe la planète mais à de très diverses manières, la carte illustrant ce sujet nous le démontre.

Car si les frontières ont été rétablies entre les pays, c’est bien parce que leur gestion de la crise a différé. On ne voulait donc pas subir les effets des unes ou des autres chez soi.

Comme quoi, la mondialisation ne se conçoit que pour le profit à en tirer. Pour le reste, chacun pour soi et tous pour accuser l’autre de ses méfaits.

Mieux, rendre responsable une organisation internationale qui n’a aucun pouvoir autre que coordinateur est se défausser de manière aussi aisée que malvenue.

Sauf à considérer que coordination équivaut à coercition.

Or jusqu’à nouvel avis, les mots devraient encore avoir un sens, même si, on le sait de longue date, celui-ci est sans cesse mis à mal.

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Covid-19, la science à vue, la politique en marche

Plus besoin de présenter celui qui fait tant parler de lui, le Professeur Didier Raoult. Quasi dieu pour certains, il en laisse d’autres dans le doute.

Cela peut se concevoir à l’écouter, en son temps, nous expliquer qu’« il y a trois Chinois qui meurent, ça fait une alerte mondiale »…

Bien. Après tout, c’est un point de vue, il lui appartient. Malheureusement, depuis qu’il l’a énoncé, les morts se comptent par dizaines de milliers partout dans le monde.

L’erreur est certes humaine.

Mais ajoutée aux appréciations de la situation qui varient au gré de découvertes, les politiques avancent déjà de prolonger le confinement des plus de 65 ans.

Or selon les déclarations entendues hier au 19:30 de la RTS, la catégorie de la population la plus exposée au Covid-19 serait celle des obèses.

Lorsqu’on sera fixé -si faire se peut- sur qui est le plus vulnérable et qui le moins, peut-être saura-t-on enfin protéger qui doit l’être en priorité.

Qu’on explique le flou pas même artistique qui entoure autant de déclarations péremptoires, sitôt remisées pour d’autres, comme celui d’une science sans cesse en mouvement est une manière.

Mais lorsqu’elle sert de référence aux mesures prises pour les populations, alors on est dans le plus pur et injuste arbitraire.

Et rien de tel pour alimenter une révolte qui, elle, risque de causer quelques dommages que le virus contre lequel on lutte ne véhiculait sans doute pas.

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Covid-19, un couvent endeuillé

En cette veille de Pâques, je souhaite partager avec vous un article qui m’a émue. Je ne suis pas catholique, je suis ce qu’on appelait et appelle peut-être toujours en France, une parpaillote.

Ce terme de parpaillot, on en attribuerait l’origine à un dénommé Jean-Perrin Parpaille d’Avignon, devenu l’un des chefs de file du protestantisme et qui fut décapité en 1562 à Avignon.

Cela pour dire que si cet article dont voici le lien m’a touchée, ce n’est pas pour ce qu’il véhiculerait de dogmatique. Non,  c’est pour la manière sobre avec laquelle est racontée la triste histoire de Frères Capucins.

De onze qu’ils étaient jusqu’à la fin de ce mois de mars, ils ne sont désormais plus que six. Cinq d’entre eux ont succombé au coronavirus. Et lire, par exemple,  ce que l’un de ces Frères rapporte de l’un des disparus en dit long sur le monde dans lequel on vit:

Discret et solitaire, Armand parlait peu. La mélancolie qui voilait parfois son regard puisait sa source dans une expérience douloureuse vécue en Ethiopie, un pays où il fut missionnaire durant la grande famine des années 1980.

« Il s’était vu interdire de distribuer de l’aide alimentaire, raconte Hubert. La famine, on le sait, est une arme de guerre. Il voyait les gens mourir de faim sans pouvoir rien faire. Ça l’a durablement marqué. Il en a gardé une faille, une fragilité. » Jusqu’à la fin, frère Armand se tenait informé des conflits oubliés, et priait pour la paix.