Le port du masque pour lutter contre le coronavirus s’impose de plus en plus dans divers pays et s’il est salué par nombre de personnes, il en laisse tout autant dans le doute.
Parce qu’elles ont en mémoire ce qui en a été dit au début de la crise devenue épidémie puis pandémie et qu’elles se souviennent que son usage exige de strictes règles d’hygiène.
Or à observer comment il est fait usage du masque, on reste plutôt perplexe et c’est un euphémisme!
En effet, le nombre de celles et de ceux qui l’enlèvent, le remettent, le réenlèvent et le remettent quand, entretemps, il n’est pas tombé par terre pour être aussitôt ramassé et remis, on a de quoi s’interroger.
Le désormais plus que célèbre Professseur Didier Pittet, appelé par Emmanuel Macron à présider la mission indépendante d’évaluation de la gestion de la crise du coronavirus, le Professeur donc a souvent insisté sur l’importance de l’hygiène qu’implique le port du masque.
Qui s’en rappelle et même, qui s’en soucie?Très très peu de monde.
Alors l’imposer, en Suisse, dès le 6 juillet prochain dans les transports publics et, qui sait, bientôt aussi dans les grands magasins comme le fait déjà le canton de Vaud, est-ce vraiment une garantie de protection?
En voici une autre, toute récente.
Car que le coronavirus n’ait pas disparu, sans doute. Mais que le port du masque soit rendu obligatoire dans autant d’espaces publics à titre de protection quand on sait comment il est porté, là non.
Car c’est l’illusion de protection que l’on donne et le risque de bien d’autres infections vu l’absence totale de rigueur observée pour son port.
1 Comment
Certes, le port du masque par le citoyen lambda est grevé d’erreurs de manipulation, mais c’est aussi normal. la majeure partie des citoyens n’a pas l’expérience des soignants en terme de prévention, précautions, respect absolu et quasi ‘binaire’ de l’asepsie ou du moins de l’extrême propreté d’une manipulation d’un objet à usage médical. Toutefois, nous pensons que c’est mieux que rien et qu’en tout cas, le port du masque rappelle à tout le monde que nous ne sommes pas encore en situation sanitaire normale, d’avant la pandémie. C’est toujours cela qui pourrait s’apprendre. Cette tolérance ne s’applique pas du tout à ceux qui jettent leur masque au sol. cela relève du respect élémentaire les uns envers les autres. Il n’y a pas besoin de formation pour cela.