Suite aux riches échanges que mon précédent sujet de blog a générés sur un réseau social bien connu, plusieurs constats s’imposent.
Tout d’abord, le flou qui entoure le terme de culture, flou souvent relevé dans différents sujets de ce blog consacrés à ce terme un peu devenu fourre-tout de ce fait.
Et je ne suis pas la seule à l’avoir relevé. Je vous invite à lire cet article que Wikipedia consacre au terme de culture, vous prendrez la mesure et du flou et des nombreuses acceptions du terme.
Et puis et sans doute en lien avec ce premier constat, celui de l’aura qui entoure « la culture ».
Ensuite, l’identification des personnes qui entretiennent un rapport quelconque à « la culture » avec ce que ce terme véhicule de représentations et de valeurs.
Mais, faut-il le préciser, toutes ne sont pas forcément positives.
Car le comportement d’autant de ce monde de près ou de loin lié à « la culture » apparaît aux yeux qui l’observent, souvent auto-doté d’une sorte d’immunité voire même, d’impunité.
Les récentes affaires qui ont touché le cinéma et la littérature en témoignent.
Or c’est précisément ce qui dérange, gêne, voire choque. Que, soudain, des univers le plus souvent idéalisés, soient entachés par le comportement de tel ou tel réalisateur, de tel ou tel écrivain.
Car s’il est admis d’un écrivain, d’un compositeur, d’un réalisateur, d’un sculpteur etc, qu’il jouit d’un talent créatif indéniable, que par ailleurs sa « culture » est vaste, il n’en demeure pas moins ce qu’il est.
Si j’ai cité Sartre dans ce précédent sujet qui, justement, a suscité autant de réactions intéressantes, c’est parce que lorsqu’il considère que la culture « ne sauve rien ni personne », il ajoute encore, toujours dans Les Mots, que « l’on se défait d’une névrose, on ne guérit pas de soi ».
Aussi et quel que soit le rapport que l’on entretient à « la culture », reste-t-on ce qu’on est. Et « ce qu’on est », varie. Il arrive que « ce qu’on est » ne soit pas forcément reluisant.
C’est précisément ce qui a été porté au grand jour dans certains cas qui ont défrayé l’actualité.
A savoir, comment des personnes entourées de considération ont abusé de leur pouvoir et, par leurs agissements, perverti l’aura qui profite (encore) à ce milieu qu’est celui de « la culture ».
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