En ce 17 septembre où l’un de mes recueils de nouvelles va être présenté tout à l’heure à la librairie JULLIEN, au coeur de la Vieille Ville de Genève, permettez ce retour sur un parcours littéraire étranger à ce blog.
C’était un dimanche ensoleillé de juillet 1983 où, prise de nostalgie, j’ai contemplé le vide. Je n’y ai lu de nouvelles de personne et ce sont elles qui m’ont inspirée. Plus tard, ce sont celles de rien ni de nulle part qui m’ont incitée à poursuivre cette lecture et c’est sans fin qu’elle s’est révélée.
Pour qui les connaît, oui, je cite là les titres de quatre de mes livres, Nouvelles de personne, Nouvelles de rien, Nouvelles de nulle part, Nouvelles sans fin. De quoi y est-il question, me demande-t-on souvent. De vies qui se déroulent à l’ombre ou en marge d’autres, fantasques parfois cocasses, tragiques ou sans issue.
Toutes sont traitées sur le même mode, sans complaisance mais non sans tendresse. Anti-héros, victimes d’eux-mêmes ou d’un entourage peu amène, les personnages qui les incarnent réagissent selon leur caractère ou selon les circonstances. Leur destin?
Se dérouler au mieux, de l’aube au crépuscule et des crépuscules aux aubes qui les suivront.
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