La ville de Genève organise des cours publics de danse. Ils sont gratuits et dureront tout l’été.
C’est merveilleux, la vie reprend se réjouit cette mère dont la fille est là, avec un partenaire à s’exercer au pas de l’une des danses affichées au programme dont la photo illustre ce sujet.
Bien sûr que c’est très encourageant de constater que pareilles activités sont offertes au plaisir de chacune et de chacun! Surtout après ces derniers mois pénibles rajoute cette maman.
Oui sauf que c’est dans ce contexte si réjouissant qu’à Genève, depuis ce vendredi 25 à 20 heures, le personnel de service dans la restauration s’est vu soumis au port du masque obligatoire.
Et que dès le 28 juillet prochain, le port du masque sera imposé à la clientèle de tous les commerces.
Dommage qu’aucun pas de danse ne s’entame entre serveurs et clients de restaurants ou entre acheteurs et vendeurs dans les magasins!
Dans les transports publics où le masque est de rigueur lui aussi, on peut concevoir que l’équilibre ne soit pas idéal pour se lancer dans un rock, une salsa ou autre.
Plus sérieusement, comment comprendre en quoi la proximité physique entre partenaires conviés par la Ville à danser soit moins risquée que celle qui ne rapproche jamais autant la clientèle d’un commerce ou d’un restaurant de qui la sert?
A moins d’y lire un couac entre stratégie adoptée par la ville et stratégie adoptée par l’Etat, déceler une cohérence à pareils choix politiques relève du défi.
Ou alors, exige une clé de lecture qui éviterait tout risque interprétatif voire complotiste….
9 Comments
Selon Radio Lac, « Les participants ne doivent pas s’inscrire préalablement pour assister aux cours, afin de privilégier la curiosité et la spontanéité. Il leur est toutefois demandé de laisser leurs coordonnées pour garantir une traçabilité, de se laver les mains au savon avant le cours et de se placer à un mètre et demi de distance les uns des autres. »
Par conséquent, Mme Favre produit un commentaire dépourvu d’objet, et, dans la distorsion de l’information à laquelle elle se livre, on reconnaît bien un maillon de sa méthode, entièrement basée sur la mauvaise foi, afin de disqualifier systématiquement les mesures de protection portant sur le port du masque.
Francis Grétillat,
Avez-vous déjà vu un couple de danseurs dont les partenaires se placeraient « à un mètre et demi de distance les uns des autres » comme vos certitudes l’affirment pour contrer ce « maillon de » ma « méthode, entièrement basée sur la mauvaise foi, afin de disqualifier systématiquement les mesures de protection portant sur le port du masque. »?
Un peu de sérieux, parfois, ne nuit pas au raisonnement sauf à vouloir le tordre pour atteindre un but qui vise à jeter le discrédit sur un point de vue.
Votre façon d’assimiler un regard porté sur une situation à une « méthode » est confondante. Plus grave que toute « mauvaise foi », elle signe au mieux l’acrimonie qui vous anime, au pis, la malveillance.
Bonjour Mme Hélène Richard-Favre,
Je vous rejoins dans votre argumentation qui a du bon sens. Donc, l Etat de Genève représenté par la Ville organiseraient des cours publiques de danse qui sont certainement autorisés voire salués par les instances médicales qui sont en principe des chasseurs sachant chasser le Corona, on l espère au moins. Mais on verra bien….si ces cours d essai ou d expérimentation seraient positifs et fructifs!
Maintenant, l éventuelle survenue d un seul cas de transmission du Corona parmi ou via les Danseurs, ça va être l hécatombe. Votre interrogation, Madame H.R.-F est louable car la mode maintenant est aussi de poursuivre l Etat en cas de faute grave et avérée de ne pas avoir respecté ce qu on demande aux autres de faire. Malheureusement, les donneurs de leçons ne sont pas toujours les meilleurs donneurs de bons exemples.
In fine et si ceux sont des privés qui organiseraient des cours dans les mêmes conditions que celles de la Ville de Genève et qu un seul cas de Corona est transmis, la Ville serait la 1ère responsable car son cas de danse a été le 1 er cas de jurisprudence ouvrant la porte à toute activité semblable et /ou similaire…
NB: Les accusations contre vous de mauvaise foi, de votre méthode….etc.. » sont des attaques personnelles à passer à la verticale car elles ne donnent pas une argumentation objective de bonne foi et du bon sens. De telles attaques, permettez moi de vous le dire ,n auraient pas dû être publiées à mon humblissime avis.
Bien à Vous. Bon Dimanche.
Charles 05
Merci de votre réaction, Charles 05. Et s’agissant de la publication des accusations qui me visent, oui, j’ai choisi de les publier tant elles sont révélatrices de tensions qui désormais clivent nos sociétés.
Les publier, ces accusations, m’aura ainsi donné l’occasion de partager ici une mise au point:
https://helenerichardfavre.ch/covid-19-mise-au-point/
En tout cas, la déontologie commanderait de s’enquérir de ce point auprès de l’organisateur ou de vérifier sur place si des personnes inconnues les unes des autres sont effectivement mises en contact physique rapproché sans porter de masque. La question n’est pas de savoir ce que, moi, j’ai déjà vu. N’importe quel commentaire n’est justifié que lorsque les faits sont avérés.
Francis Grétillat,
Vous insistez décidément. Que savez-vous de ce que j’ai entamé comme démarche avant de publier ce sujet? Rien. Dans ce cas s’abstenir avant de commenter sauverait ce qu’il vous reste d’honneur s’il vous en reste.
Il est impossible de respecter les gestes barrières en dansant.
Ces cours de danse devraient être annulés, suite aux décisions du Conseil d’Etat de la semaine dernière, par une indiscutable mesure de précaution.
L’heure n’est pas à la querelle, mais à la réflexion et la résilience.
Merci, Jacques Saunier, de confirmer ce que j’ai énoncé dans mon sujet de ce jour avec un échange d’idées qui serait autrement plus constructif que d’agresser de manière aussi gratuite que malhonnête.
M. GRETILLAT, le problème vient plutôt des faits avérés : s’il y a danse, le respect des distances est forcément rompu, pas besoin d’aller vérifier chez l’organisateur… Maintenant, on est libre de penser que le Covid est une pure invention, et que le danger est par conséquent nul, mais il convient de prendre aussi en compte ceux qui désirent éviter de tomber gravement malade (solidarité, voyez-vous).
Enfin, pourquoi des messages aussi désagréables ? Ne vous est-il pas possible de converser avec sympathie ?