Que nous apprend l’affaire dite Benalla, du nom de ce collaborateur d’Emmanuel Macron qui a été filmé en train de molester des manifestant(e)s le 1er mai dernier à Paris?
Au-delà de telle ou telle révélation, nous ne découvrons, à vrai dire, que ce qui a déjà existé sous de précédentes présidences françaises.
Combien d’entre ceux qui ont été appelés à exercer la fonction suprême n’ont-ils, en effet agi qu’à leur guise, à l’abri de leur immunité?
Est-ce là une raison suffisante pour ne pas réagir, sans doute pas. Mais il s’agit de s’interroger sur les conséquences qu’auront autant d’émotions déversées.
Et puis, plusieurs lectures sont possibles, de cette affaire.
Le fait qu’elle éclate au grand jour, contrairement à d’autres qui ont bénéficié de la fameuse omerta, peut être un signe de santé républicaine.
Rien ne le certifie, toutefois, tant il est surprenant d’observer autant de médias qui ont largement contribué à porter le candidat En Marche au pouvoir, désormais le mettre à mal.
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