Le Parti socialiste vaudois a donc choisi qui le représentera pour l’élection au Conseil des États.
Il s’agit d’une personnalité de la vie politique helvète qui s’était, entre autre, fait remarquer pour la conception qu’elle avait énoncée de son pays lorsqu’un certain 1er août, elle avait déclaré que « LA Suisse n’exist(ait) pas ».
Il en avait été question ici.
« LA » Suisse, s’était-elle ensuite expliquée, n’est pas « la » Suisse. Les majuscules mises à l’article défini faisant du pays, selon elle, un ensemble de citoyennes et de citoyens.
La formulation a néanmoins suscité de violentes réactions à l’encontre d’Ada Marra.
Si la Suisse a un sens pour nombre d’entre nous, il est évident qu’Ada Marra en a, elle aussi un pour celles et ceux qui l’ont choisie plutôt que son collègue de parti Roger Nordmann.
A lire certaines réactions sur un réseau social qui ne les a pas censurées, on peut toutefois constater la haine que suscite la socialiste vaudoise alors que contester sa formule aurait alimenté un débat plus constructif.
Mais non, le torrent de boue coule sans contrevenir aux « standards de la communauté ».
Je ne partage pas les idées d’Ada Marra. Mais encore moins la manière brutale de s’en prendre à sa personne. Car elle n’honore ni les Suisses, ni la ou LA Suisse.
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