De la pédo-criminalité qu’entoure un large silence, un autre « consentement » parce que largement pratiquée sans que les responsables de réseaux qui la favorisent ne paraissent inquiétés, s’en souciera-t-on enfin?
Parce que c’est facile de s’en prendre à un écrivain dont, je ne le répéterai jamais assez, je n’ai jamais lu aucun livre. Dont je ne cautionne en rien les pratiques sexuelles mais au sujet duquel je constate qu’il semble tenir lieu de proie idéale.
Car une hypocrisie manifeste entoure cette mise au pilori d’un homme autrefois encensé.
Condamné avant l’heure, si condamnation par la justice il doit y avoir, il se voit lâché par nombre de celles et de ceux qui ne cachaient pas leur soutien voire leur admiration du temps où il était convié à s’exprimer par tant de médias.
Je vous invite à découvrir cette séquence publiée par « Le Parisien ».
On s’interroge, on se dit que, vraiment, cette jeune fille qu’était Vanessa Springora à l’époque des faits qu’elle relate dans son livre était bien seule.
Que la racine de ses problèmes est à trouver dans le contexte parental et social. Que c’est, à l’évidence, ce qui a permis à son prédateur d’agir.
La jeune fille était en quête d’affection, en quête d’amour, en quête d’idéal. Elle a cru le trouver en G.M.
Combien d’enfants, plus jeunes encore que l’auteure de ce livre restent victimes de criminels en liberté et, pour nombre d’entre eux, en col blanc?
A quand un ouvrage qui les livrera, eux aussi, à la justice?
Rêvons un peu, après tout, si cet ouvrage de Vanessa Springora pouvait contribuer à une prise de conscience générale et pas qu’en seul lien avec le milieu littéraire germano-pratin, ce serait tout cela de bon!
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