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Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Continuer de parler d’une guerre qui clive…

Aucune guerre n’est propre, aucune guerre ne se livre sans que ne coule le sang, sans que l’exil ne s’y ajoute, sans que la destruction massive ne s’en mêle. Ces évidences rappelées, je remercie toutes celles et ceux qui ont su saisir le sens de mon approche.

Elle n’est pas de soutenir un camp pour en rejeter un autre. Elle est de refuser la diabolisation de la Russie.

Elle est d’afficher mon amour de ce pays qui n’a pas changé d’un iota depuis l’âge de 15 ans où l’envie d’en apprendre la langue m’a déterminée à m’inscrire à la faculté des Lettres de l’Université de Genève pour en étudier la culture et l’Histoire.

C’était en 1972, oui, je suis consciente de me répéter et c’est à dessein que je m’y emploie.

Parce que le zèle avec lequel la plus grande partie de nos élites politico-médiatico-intellectuelles se positionne pour soutenir un pays contre l’autre, en l’occurrence, l’Ukraine contre la Russie, relève du parti pris quand ce n’est pas de l’ignorance ou de la malhonnêteté.

Car j’aimerais qu’on m’explique comment des victimes du nazisme peuvent fermer les yeux sur le fait que l’une des principales artères de Kiev ait été rebaptisée en 2016 du nom de Stepan Bandera. Savez-vous qui est cet homme? A en croire le quotidien 20 minutes, François Asselineau l’aurait expliqué.

Et alors, le journal de se fendre d’un appel à la prudence… A chacune et à chacun de vous d’en conclure ce qui vous convient d’autant de contorsions pour nous faire passer une réalité qui, comment dire, ne devrait pas déranger plus que cela.

Economie, Histoire, Politique, Voix

Guerre en Ukraine, quelques questions à Dimitri de Kochko, journaliste

-Dimitri de Kochko, bonjour et merci d’avoir bien voulu répondre à mes questions. Vous êtes un fin connaisseur du monde russe, vous-même êtes issu d’une famille de Russes blancs comme on les appelle, pouvez-vous vous présenter en quelques mots?

Dimitri de Kochko: –Je suis journaliste et responsable associatif de plusieurs associations franco-russes et en faveur de la russophonie. Mes ancêtres sont effectivement venus de Russie après la guerre civile dans les années 20. Mais aujourd’hui je vois les événements d’Europe occidentale et tente de m’y retrouver avec l’expérience professionnelle du  journalisme et le respect de la déontologie journalistique avec un parti pris pour la défense de nos intérêts européens (bien européens pas européistes) qui sont continentaux et peuvent être différents d’intérêts trans-océaniques. C’est pourquoi, je pense que le rejet systématique de toute information sourcée de Russie ou donnant un point de vue alternatif au discours convenu est une atteinte au droit à l’information et aux possibilités de jugement du citoyen.  C’est la raison pour laquelle, nous avons créé un site et un compte Twitter stoprussophobie.info qui s’efforce avec de très faibles moyens de fournir une réinformation pour agir en faveur des intérêts européens.

-Vous me savez sensible au discours médiatique sur la Russie. Or, ce 21 février au soir, vous avez été l’invité de l’émission Brunet & Cie, diffusée sur LCI. Avant votre arrivée sur le plateau, bien des propos ont été tenus sur la décision prise par Vladimir Poutine de reconnaître l’indépendance des deux Républiques de Lugansk et de Donetsk, dans le Sud-Est de l’Ukraine. Entre autre, certains poncifs plus qu’éculés en lien avec l’ex-URSS dont on s’obstine à déclarer urbi et orbi que le Président russe en a la nostalgie et que son souhait consiste à la rétablir ou peu s’en faut. Vous l’avez heureusement souligné, c’est tout le contraire que Vladimir Poutine a démontré dans son discours du 21 février au soir.

Dimitri de Kochko: -En effet, il a parlé non sans malice d’aider le régime actuel de Kiev de finir de « décommuniser » l’Ukraine. Ce dernier a détruit toutes les statues de Lénine qui a pourtant rattaché à l’Ukraine les régions du Donbass qui sont entrées en rébellion après le coup d’état de février 2014 et que Moscou vient de reconnaître, compte tenu du refus de Kiev d’appliquer les accords de Minsk signés en 2014-2015 et validés par le Conseil de sécurité de l’ONU.

Le régime de Kiev semblait vouloir marquer l’anniversaire du coup d’état de 2014 et profiter des JO de Pékin en lançant une opération de nettoyage ethnique contre les populations du Donbass sur le modèle de ce qu’avaient fait les Croates en 1995 contre les Serbes qui vivaient depuis des siècles dans la région dite de la Krajina. Poutine avait déjà annoncé depuis des mois que la Russie ne laisserait pas massacrer ou chasser des compatriotes russes.

C’est pourquoi la décision a été prise, devant l’imminence d’une attaque kievienne préparée par une intense propagande occidentale sur une pseudo offensive russe contre l’Ukraine et la fourniture massive d’armement, certes obsolète mais néanmoins létal et utilisable par les bandes armées peu contrôlables qui sévissent actuellement et dans l’avenir contre n’importe qui. C’est par exemple le cas des missiles portables Stingers.

C’est en partie une des raisons de l’opération militaire lancée le 24 février contre les objectifs militaires ukrainiens et sur la ligne de démarcation avec les deux républiques rebelles à Kiev.

L’autre raison est la volonté d’obtenir des réponses sérieuses de la part des USA aux demandes de sécurité en Europe et de neutralité de l’Ukraine.

-On se gargarise aussi du fait que la Russie a rompu les accords de Minsk alors que ces accords n’ont cessé d’être bafoués par Kiev qui ne les a donc jamais appliqués. Pouvez-vous nous en dire davantage à cet égard?

Dimitri de Kochko: -C’est le refus de Kiev et sans doute de ses tuteurs américains d’appliquer les accords de Minsk pendant huit ans qui a conduit à la situation actuelle.

-On sait la plus grande partie du monde médiatique occidental ne pas se montrer à une exagération près. Comme celle de ce présentateur du téléjournal de la Radio Télévision Suisse qui a publié, sur Twitter, à propos de la décision russe de mobiliser l’armée pour se porter garante de la paix dans les Républiques de Lugansk et de Donetsk: « l’invasion a commencé ». On lit aussi et on entend mentionné le terme d’« annexion » des deux Républiques alors qu’il s’agit de reconnaître leur indépendance. Qu’en dites-vous?

Dimitri de Kochko: -L’opération lancée ce 24 février n’est pas une invasion ni une occupation. Poutine a employé le terme dans son discours. Les Russes ont neutralisé les bases aériennes et les DCA et mené une contre attaque contre les forces extrémistes qui ont attaqué les républiques de Lougansk et Donetsk. À mon avis, les deux républiques que la Russie vient de reconnaître vont se reconstituer car une partie de leur région était encore sous administration kiévienne. Selon les informations russes, les soldats de l’armée ukrainienne ne combattent pas. Les affrontements ont lieu avec les milices « ukronazies » et divers mercenaires.

-On vous a aussi demandé -toujours dans le cadre de cette émission du 21 février au soir sur LCI- comment réagissait l’opinion russe au discours de son Président. Merci de nous en dire quelques mots.

Dimitri de Kochko: – D’après des sondages, la population russe comprend les raisons de la politique suivie par le Kremlin. En fait, les gens sont très peinés par la situation que subissent depuis huit ans les Ukrainiens et surtout ceux du Donbass.

-Lutter contre tant de désinformation sur la Russie est un combat de titan. Vous le menez sur votre site Stoprussophobie, on vous invite à vous exprimer sur LCI, il semble que d’autres médias vous réservent moins bon accueil…

Dimitri de Kochko: -Dans l’ensemble, les médias mainstream ne laissent pas de place à la parole alternative. Merci à vous d’alimenter l’information et la réflexion citoyenne. C’est bien le moins pour une Genevoise.

Et puis, voilà ce qu’on peut ajouter. On ne peut que déplorer que les accords de Minsk n’aient pas pu être appliqués et que la sécurité européenne ne puisse s’établir en garantissant la sécurité d’un pays contre un autre.

Si l’on veut, on peut dire que de nouvelles extensions de l’OTAN vers l’est ne sont pas la meilleure façon de garantir la paix.

Et rappeler que comme j’ai condamné les violations du droit international par les Américains et l’OTAN contre la Yougoslavie, la Libye, l’Afghanistan, le Yemen, la Syrie, je ne peux que déplorer la violation du droit international, même pour défendre les habitants du Donbass contre une tentative de nettoyage ethnique.

Merci, Dimitri!

Culture, Histoire, Politique, Religions, société, Voix

Mesdames et Messieurs les journalistes, merci de vous informer avant d’informer!

On n’a pas fini d’apprendre ce qu’est l’Ukraine au chevet de laquelle se penche cet Occident dont on sait toute la considération qu’il voue au grand voisin de celle-ci, la Russie. Donc on s’arrange non seulement avec l’Histoire et la Géographie comme cela a été vu hier ici-même mais avec la Religion orthodoxe.

En effet, tout comme l’Ukraine a été décrétée « berceau du monde slave » par Monsieur Schaller dans l’émission qu’il présente sur la Radio Télévision Suisse (RTS), il a été dit par sa consoeur un peu plus tard dans ce même Géopolitis, que Kiev serait le « berceau de la religion orthodoxe ».

A noter qu’Anne Delaite, de la RTS n’est pas la seule à voir des berceaux de l’orthodoxie à tel ou tel endroit. Une autre journaliste, originaire pour sa part de Bosnie-Herzégovine, considère que le Monastère de Tvrdos est, le  « berceau de l’orthodoxie ».

En somme, Byzance rebaptisée Constantinople, n’a jamais existé…

Pour rappel, c’est en l’an 988 que le prince de Kiev, Vladimir, se convertit au christianisme après avoir épousé une princesse byzantine.  Et c’est en 1054 que se produit le schisme entre le catholicisme et l’orthodoxie. Deux dates essentielles à connaître avant de voir un « berceau de l’orthodoxie » ici ou là…

Quant à l’image reprise ci-dessus en capture d’écran pour illustrer ce sujet, image qui s’affiche à l’écran tandis que Madame Delaite commente: « Kiev est le berceau de la religion orthodoxe avec le Monastère de Lavra situé ici, au bord du Dniepr », cette image montre La Laure de Pechersk de Kiev de son vrai nom.

Que recommander à nos journalistes?

Au moins de s’informer avant d’informer un public qui a droit au respect en retour de la confiance qu’il ose encore accorder à ses médias. Sauf à ce qu’Histoire, Géographie et Religion soient destinées à se mouler dans des formats préfabriqués au profit d’une propagande politique.

Politique, Voix

Dans un petit cercueil blanc, Vladik. Mais selon nos médias, c’est la présence russe près de l’Ukraine qui inquiète…

Rappelez-vous, Aylan, l’enfant retrouvé mort sur une plage turque et dont l’image a fait le tour du monde. C’était le 2 septembre 2015. Aylan Kurdi symbolisait le drame de la migration, d’emblée, sa photo avait été dénoncée comme truquée, manipulée et destinée à attendrir.

Et nombre de rédactions s’étaient alors mobilisées pour s’élever contre pareil drame nié.

Voici que désormais, les autorités de Kiev en Ukraine procèdent de même. Elles rejettent l’image d’un enfant mort dans le Donbass dont la photo circule non pas sur les médias mainstream, non pensez donc, ceux-ci font part de la Russie, accusée de « masser ses troupes »  à la frontière ukrainienne… Non, la photo, a été partagée sur des canaux d’information bien plus confidentiels mais qui, pourtant, semblent déranger lesdites autorités kiéviennes puisqu’elles nient l’enfant de 5 ans tué.

Face à un tel déni, il aura donc fallu diffuser une vidéo des obsèques du si jeune défunt. Et, pour qui la visionnera, se retrouver dans la position de voyeur. Car tel est, hélas bien le cas, lorsqu’invité à devoir assister à l’incommensurable douleur d’une mère, d’un père et de grands-parents, on entre au coeur de l’événement qui se déroule autour d’un tout petit cercueil blanc.

A l’intérieur, repose Vladik, 5 ans, né durant la guerre qui sévit dans le Donbass depuis 7 ans.

Vladik, diminutif de Vladislav, aurait pu incarner l’espoir, or ce n’est que la violence qu’aura connu l’enfant, mort des suites d’une explosion de munitions larguées depuis un drone par le régime de Kiev qui continue de bombarder la population civile de la République populaire de Donetsk.

L’attaque a eu lieu près de Yenakijevo.

Vous n’en aurez évidemment pas entendu parler puisque c’est la Russie qui inquiète. C’est la Russie qui annexe, c’est la Russie qui menace, c’est la Russie qui tue tout ce qui dérangerait son pouvoir, enfants compris. Depuis le temps que vous l’entendez, le lisez, le voyez, depuis le temps que la Russie a tout faux!

Cependant voilà, il y a les coupables et les victimes et on sait déjà qui est qui.

La mort d’enfants devrait-elle donc être dénoncée ici et pas là? La mort d’innocents, condamnée ici et pas là? Les assassins ignorés ici et pas là? Les responsables pointés ici et pas là? La douleur de mères, soutenue ici et pas là? Où sont les grands titres de presse, où les chaînes de radio et de télévision qui, pourtant, savent trouver des enfants tués?

Et pourquoi ici et pas là?

Economie, Politique, société, Voix

Covid-19, essai de quatrième synthèse

La Tribune de Genève informe d’une plainte émise à l’encontre de deux médecins par la famille d’une jeune femme morte à 31 ans du coronavirus.

A-t-elle perdu la vie, faute de soins adéquats, la justice aura à trancher.

Les mesures sanitaires prises par les différents gouvernements des pays touchés par la Covid-19, ont eu de nombreuses conséquences aussi dramatiques que salutaires, on le sait.

Salutaires parce qu’elles auraient soi-disant épargné des vies, dramatiques par le nombre de celles qu’elles ont par contre négligées, oubliées quand elles ne les ont pas carrément détruites.

En voici, par exemple, de bien singulières, de ces conséquences.  Dans un hôtel de Kiev en Ukraine, des bébés alignés par dizaines, par centaines bientôt, attendent les parents qui les ont « commandés ».

Dans les précédents essais de synthèse en lien avec la Covid-19, auront été évoqués le sentiment d’incertitude qui domine nombre de personnes, le rôle de l’Etat qui serait à (re)définir, la sanctification ou la diabolisation de telle personnalité.

Dans ce quatrième essai, rien de tel mais la vie d’enfants en question.

Histoire, Politique

La France s’émeut de l’antisémitisme et soutient un pays où s’activent les néo-nazis

Un homme, identifié comme ayant évolué dans la mouvance salafiste en 2014 et filmé à visage découvert en train de proférer des propos de haine antisémite à l’égard d’Alain Finkielkraut, émeut à juste titre la France et la mobilise.
Or pendant ce temps-là, à Kiev où se sont précipités nombre d’élu(e)s de l’Hexagone et l’incontournable BHL, à Kiev donc, une immense croix gammée est apparue sur l’escalier d’un centre commercial.
A quoi riment marches et mobilisations contre l’antisémitisme quand on soutient un pays qui n’a jamais caché ses liens au fascisme?
Quel média autorisé par le gouvernement a alerté sur l’activisme néo-nazi ukrainien?
Et comment le philosophe aux chemises immaculées, fervent défenseur du Maïdan, peut-il ignorer cette réalité?
Les images dont l’une illustre ce sujet, sont du journal Times of Israël.
Avant qu’il ne les publie, elles figuraient sur d’autres sites pro-russes comme on dit.
Quel crédit y aurait-il été apporté? Aurait-on parlé de complotisme? De propagande du Kremlin? 
Merci au Time of Israël d’avoir affiché cette réalité qui a, entre autre, été évoquée ici.

Politique

Haine et manipulations

A lire ce sujet de Franceinfo qui revient sur le faux assassinat du journaliste Arkadi Babtchenko, la question se pose vraiment de savoir ce qu’est le journalisme sinon la politique.

Tout serait à citer de cet article que je vous invite vivement à découvrir pour mesurer ce qu’il en est du monde dans lequel nous évoluons.

On sait, bien sûr, combien j’aime la Russie. Cela n’implique ni cécité ni haine envers quiconque ne partage pas le sentiment que je porte à ce pays.

Or, force est de constater que lorsque les pires procédés se mettent en place pour envenimer la relation si complexe entre l’Ukraine et la Russie, l’amertume envahit.

Car à parcourir ce qui s’énonce pour commenter la mise en scène macabre réalisée par Kiev, on comprend que tout est bon pour rappeler, par exemple, les méthodes pratiquées du temps de l’ex-URSS et créer, par là, un lien  négatif entre les deux pays alors que tant d’autres dimensions les lient l’un à l’autre.

Il en ressort qu’aucune tentative quelconque d’entente n’est recherchée. Seul le rejet radical est encouragé avec tous les moyens à disposition pour l’ancrer de manière irréversible.

A cet égard, les différents échanges que j’ai pu avoir avec le journaliste de référence cité dans l’article ont révélé que les poursuivre relevait de l’espoir le plus fou sinon de l’impossible.

Et comme il alimente nombre de nos médias, autant dire que nous sommes informés comme il convient que nous le soyons.

Politique

Le Président de la Douma russe en Suisse, pendant ce temps-là, à Kiev…

Je vous invite à découvrir ces 22 minutes et quelques d’interview du Président de la Douma russe par le journaliste vedette de la RTS.
En visite en Suisse, en effet, Viatcheslav Volodine suscite réactions -attendues- et controverse, rien de très surprenant vu les sensibilités diverses affichées envers la Russie.
Les questions que pose Darius Rochebin à son interlocuteur sont, pour certaines, directes, les réponses qu’il reçoit, quand il n’en interrompt pas le cours, adroites.
Le journaliste, alors, insiste…
Quoi qu’il en soit, il a le mérite d’accorder ces 22 minutes et quelques d’interview à un invité qui fait, sinon, jaser d’autres de ses confrères et quelques politiciens.
Pendant ce temps-là, à Kiev, des milliers de manifestants réalisent ce que « démocratie » veut dire tandis que le Maïdan et l’élection d’un nouveau président devait leur en fait découvrir les avantages…
Le résultat se connaît, une guerre, la mort, l’exil, la misère, la ruine et la désolation.

Politique

Neuf ans de prison pour deux journalistes

Voici une information qui ne semble pas vraiment faire les unes de nos médias et pourtant, une condamnation de journalistes à neuf ans de prison devrait les mobiliser, eux qui sont toujours prêts à dénoncer tout abus ou autre injuste privation de liberté.

Il faut dire, à leur décharge, que la sentence vise deux journalistes ukrainiens qui ont eu l’audace de s’intéresser à ce qui se passait dans le Donbass, cette région infestée de séparatistes quand ils ne sont carrément pas qualifiés de terroristes.

Cette Union Européenne qui a fait tant rêver celles et ceux qui se sont pressés sur le Maïdan pour renverser leur président, cette Union Européenne qui a fermé les yeux sur les exactions commises par autant de bataillons de la mort et autres Néo-Nazis, cette Union Européenne qui n’hésite pas à imputer tous les maux de l’Ukraine à sa grande voisine russe qui l’aurait envahie, cette Union Européenne admettra-t-elle enfin ce qui se passe dans la démocratie que serait devenue l’Ukraine?

Tandis qu’en France, une enfant de 11 ans, abusée par un adulte de 28 ans laisse la justice indifférente ou peu s’en faut, d’autres se chargent de condamner sans autre deux journalistes à neuf ans de prison pour avoir collaboré avec des séparatistes du Donbass.

Plus belle, l’Europe, on ne peut mieux!

Politique

9’640 morts et 22’431 blessés plus tard, la démocratie en Ukraine

Mort à la Russie, entre autres amabilités…
Bien sûr que la violence n’est jamais que d’un seul côté en cas de guerre ou de tout autre situation qui met aux prises deux parties.
Bien sûr que l’on peinera, parfois, à déterminer les circonstances exactes qui ont déclenché un conflit. En l’occurrence et pour celui qui se prolonge dans l’est de l’Ukraine, ses habitants n’ont pas forcément souhaité avoir à se battre.
Mais défendre leur terre et leur langue les a engagés au combat.
Depuis le début de la guerre qui divise un pays au chevet duquel a volé l’Union Européenne pour l’aider à y installer un régime démocratique, ce ne sont pas moins de 9’640 morts et 22’431 blessés que le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a enregistrés au 15 septembre 2016.
On sait comment a été couvert ce conflit par les médias occidentaux, souvent plus prompts à dénoncer l’envahisseur russe et ses victimes que celles d’un pouvoir qui a tout de la démocratie retrouvée grâce au célèbre Maïdan.
Le fait est que certains citoyens de cette récente démocratie font montre de bien étranges pratiques envers les citoyens russes qui se sont rendus aux urnes, ce 18 septembre dernier.
Mais peut-être que nos journalistes et autres droitsdel’hommistes en traiteront dans un article ou communiqué quelconque.
D’ici-là, voici comment les forces de l’ordre ukrainiennes ont -enfin- daigné intervenir pour débloquer l’entrée de l’ambassade de Russie à Kiev:
https://fr.sputniknews.com/international/201609181027803347-kiev-buraux-vote-ukraine/