Depuis quelques temps, nous voyons tomber les unes après les autres, des figures masculines du monde médiatique et politique français, le courant #metoo portant les femmes à « libérer leur parole ».
Ainsi, Jean-Jacques Bourdin, dont il a été question ici, est-il visé par une plainte, déposée huit ans après les faits par une femme qui dit que son agresseur aurait tenté de l’embrasser de force.
Et l’homme en question d’être désormais suspendu de ses fonctions par son employeur qui va mener une enquête interne.
Pendant ce temps-là ses confrères créent un buzz médiatique qui d’ores et déjà condamne le présumé innocent qui n’a pas même donné sa version des faits.
Mieux encore, une candidate à l’élection présidentielle récupère la situation dont on ne sait rien sinon ce qu’en a dit la plaignante, et, face à Jean-Jacques Bourdin, se positionne en faveur des femmes au sujet desquelles elle déclare:
Ce genre de franchise dont se réclame Valérie Pécresse n’est que pure démagogie. Comme si la femme française avait besoin de pareille politicienne pour se sentir ne plus « avoir peur de porter plainte »…
Cette séquence télévisuelle révèle le malaise du journaliste, certes! Mais en dit tout autant d’une politicienne sans honneur.