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Nouvel échange de prisonniers, nouvel espoir de paix dans le sud-est de l’Ukraine

Après avoir consacré plus de 300 sujets de ce blog à la guerre fratricide qui a déchiré et continue de sévir dans le sud-est de l’Ukraine, après m’être mobilisée ici et là et m’en être expliquée à qui a bien voulu me le demander, inutile de dire que je vis le nouvel échange de prisonniers entre Kiev et Moscou comme bienvenu.
Que d’aucuns y trouvent à redire, je le laisse à qui se présente comme spécialiste, avéré ou auto-proclamé.
De mon côté, c’est à la dimension humaine de cette guerre que j’ai avant tout été sensible, guerre qui a laissé sans vie 13’000 personnes, sans compter les blessées et les exilées qui se comptent, elles, par centaines de milliers.
Mais c’est tout autant à la manière de rendre compte de ce qui se passait au coeur de l’Europe que, souvent, j’ai tenu à réagir tant il apparaissait de parti pris en faveur d’un camp plutôt que de l’autre.
Qu’on m’ait estimée fréquenter des mercenaires  permet de mesurer la hauteur de vue prise pour apprécier la dimension d’une prise de position qu’on souhaite avant tout disqualifier et rejeter.
Obtenir des informations de tous bords relève d’une démarche qui tente de cerner une situation de différents côtés pour tenter d’en rendre compte au plus près de sensibilités diverses.
Se montrer incapable de le comprendre, n’augure rien de bon pour qui se réclame de références et de titres reconnus et salués par pairs et autres experts du genre.
Qu’à cela ne tienne, saluons ce dimanche 29 décembre comme jour de paix à viser entre deux pays et deux peuples autrefois réunis par des valeurs communes.

Histoire, Politique, société

Rétrospectives en question

Vous l’aurez sans doute constaté, de longue date déjà, chaque média y va de sa rétrospective de l’année qui s’achève. Mieux, on nous rappelle tel ou tel « anniversaire » de tel ou tel événement.
Y figurent les 30 ans, les 50 ans, les 75 ans, les 100 ans, bref, un peu tout ce dont on souhaite évoquer le souvenir.
On sait combien, avec le temps, la mémoire est susceptible de refaçonner des faits à sa manière. Et comment, aussi, chacune et chacun de nous les a perçus selon sa sensibilité, ces faits.
Comment, ensuite, il ou elle les restitue.
Aussi est-ce souvent délicat de revenir sur des temps écoulés. Sauf à en parler à plusieurs et à rassembler différentes versions.
Et lorsque des archives s’ouvrent au public, alors se confrontent les récits des uns et des autres.
Cependant, ne se trouve-t-il pas toujours un esprit malin qui dictera ce qui doit et ne doit pas être retenu de l’Histoire et ce, en dépit de tous les documents devenus accessibles?
Poser la question n’est pas y répondre.
C’est juste ouvrir un espace de réflexion, tant il apparaît que fabriquer des réalités pour imposer une vue de l’esprit soit indispensable à qui veut asseoir son pouvoir, de quelque ordre soit-il.

Culture, Histoire, Religions, société

4 février 2019 – 29 février 2020

Le 4 février de cette année, le Pape François célébrait une messe aux Emirats Arabes Unis. Autant le dire, il créait « l’événement ».
Un an plus tard, le 29 février 2020, un autre « événement » aura lieu, cette fois à Genève, appelée comme on le sait, la Cité de Calvin.
Après 500 ans et pour la première fois, une messe se tiendra au sein-même de la Cathédrale Saint-Pierre.
Il va de soi qu’au-delà du seul plan religieux, au regard de l’Histoire donc, cette invitation faite aux catholiques par la Paroisse protestante de Saint-Pierre-Fusterie ne devrait pas passer inaperçue.
On connaît les efforts menés par les Eglises en faveur de l’oecuménisme. Ce qui n’empêche pas de s’interroger sur ces deux événements.
Le premier s’est déroulé dans un pays qui tolère les chrétiens sous conditions.
Le second aura lieu, certes sans le Pape qui n’en est pas moins venu à Genève, aussi qualifiée de « Rome protestante ».
Comparer ces deux « événements » n’a pas lieu d’être ici.
Mais signaler qu’à un an d’intervalle, les catholiques sont accueillis aussi bien en terre musulmane qu’en terre autrefois calviniste, peut se lire comme un simple hasard de calendrier.
A moins que ce genre d’échanges de bons procédés ne se poursuive et qu’un  jour, qui sait, musulmans et calvinistes ne soient reçus, pour les premiers en terre vaticane, pour les seconds, dans quelque église pour y célébrer leur culte?

Culture, Economie, Politique, société

Citoyenne, citoyen, en ce jour de Noël …

A la lecture d’un article, publié sur un site dit peu sinon pas du tout fiable selon les paramètres émis par quelque esprit soucieux de bien informer, à la lecture de cet article donc, que saisir plutôt que d’être saisi de nausée?
La politique, nul n’en doute plus sauf qui s’y lance empli de louables intentions, est un univers dans lequel évoluent toutes sortes de personnages, des plus charismatiques et emblématiques aux plus douteux et peu recommandables qui soient.
En pareilles circonstances, il apparaît plus que légitime d’exercer son rôle de citoyen(ne) et de critique.
Pour quels résultats, la question se pose quand domine la conscience aigüe de l’inégalité des forces qui s’affrontent lorsqu’on se risque à discuter telle ou telle posture prise.
Dans ce sens, restent la persévérance et la fidélité aux valeurs qui soutiennent un combat sans cesse renouvelé.
Au moins, ainsi, ne trahit-on pas ce qui a porté et portera aussi longtemps que les moyens à disposition pour se battre seront présents. 
Ce qui transparaît des lignes citées ci-dessus en référence, est peut-être et sans doute le fruit d’une construction et d’une vision de l’esprit.
Quoi qu’il en soit, y réfléchir n’est pas vain.
Ne serait-ce que pour se demander si on partage ou non cette interprétation de la vie politique française. Car si oui ou si non, on s’oblige à s’interroger.
Et ce seul fait est déjà, en soi, un acte citoyen.

Culture, Histoire, Religions, société

Bientôt Noël

En cette veille de Noël, difficile de ne pas songer à tant de manières de l’aborder. Qu’on le veuille ou non, qu’on reconnaisse sa célébration chrétienne ou non, sa force symbolique est là.
On a beau dire, la pression s’exerce, qu’on organise des agapes en famille ou entre proches, qu’on se coupe au contraire de toute forme de festivité parce qu’on s’en fiche ou qu’on s’en moque.
Noël est une fête collective dont le sens n’a cessé de se transformer tout au long de l’Histoire. De nombreuses études ont été et continuent d’être consacrées à ce sujet.
Ce qui ne change rien au fait que Noël occupe l’espace par les décorations que la fête inspire, par les marchés qui lui sont dédiés, par l’effervescence commerciale qui lui est liée.
Des « Noël » sont organisés un peu partout, on pense aux personnes isolées, âgées, on pense à celles qui sont malades, démunies, bref on se montre solidaire.
Il y a, bien sûr, quelque chose d’émouvant dans pareils élans altruistes. Et les retenir plutôt que de se polariser sur la violence et l’agressivité est tout aussi bien.
L’amour entre les êtres peut toujours rester un voeu pieux, il n’en demeure pas moins émis et vaut autant que haine et détestation.
Joyeux Noël à toutes et à tous!

Politique, société

Ces Pères Noël qui ne sont pas des ordures

On peut dire et penser ce qu’on veut de la France, il en est une qui a du coeur.
En témoignent ces deux associations bordelaises qui, chaque année pour Noël, s’organisent en faveur des enfants malades.
En 9 ans d’existence, leur action solidaire est passée de 150 « Pères Noël » à plus de 1’300 aujourd’hui.
Au moins ces enfants-là auront-ils été pris en compte.
Ce qui ne sera pas le cas d’autres que les grèves priveront du service qui leur permet de voyager en toute sécurité, de 4 à 14 ans.
C’est ainsi que 6’000 enfants et leurs familles auront à s’arranger autrement.
Peut-être pas la fin du monde, diront certains. 
En effet, on peut dire qu’il y a pire. Cela n’empêche, la France n’est pas qu’un pays de râleurs et de  revendicateurs.
La France sait aussi se mettre au chevet d’êtres fragilisés.

Politique, société

Apologiste, écrit ce mystérieux personnage…

Les circonstances ont quelque chose d’aussi intéressant qu’amusant.
Je repensais à « Déblogueur », un intervenant sporadique de ce blog. Je repensais à lui car sur son propre blog, il avait publié un sujet intitulé « L’incroyable naïveté de la « slaviste », l’incroyable laxisme de la Tribune de Genève » 
Or voici qu’en cherchant sur internet la référence de ce sujet de blog qu’il m’avait consacré, je tombe sur un énième sujet qu’il voue à mes écrits.
Décidément, que d’attentions portées à ce blog!
Il va de soi que j’ignore tout du personnage qui se cache sous le pseudo de « Déblogueur ». Il semble, de son côté très au fait de qui je suis et tiens à en faire part haut et fort.
Après tout, libre à lui, s’il était le seul à dire toute l’estime qu’il me porte, cela se saurait!
Vous êtes au courant, pour qui suit ce qui se partage ici, qu’un procès en appel contre une universitaire française se tiendra à Paris en mars 2020.
Il a été rendu compte, ici, du procès et de ses divers compte-rendus médiatiques.
Cette femme s’en est pris à mon parcours littéraire qui s’est développé en Russie depuis 15 ans déjà, soit bien avant que je n’ouvre mon blog sur le site de la Tribune de Genève.
C’est, en effet, à Moscou que mes recueils de nouvelles sont traduits en russe et publiés en édition bilingue russe-français et ce, depuis 2004.
Que cela soit reçu de diverses manières appartient à chacune et à chacun.
Le fait est que mon 3e recueil de nouvelles a été primé en 2013 dans le cadre d’un concours littéraire international organisé par la Bibliothèque Majakovskaja de Saint-Pétersbourg.
A chaque jour, donc, son lot de surprises bienveillantes, aujourd’hui, celle réservée par « Déblogueur ».
La suite, à venir car il y en aura une.

Politique, société

Lorsque l’engagement l’emporte

Tiens donc. Il semble que ce sujet ait déplu. Car je n’ai rien décidé à cet égard. Qui a opéré à ma place, mystère. 
En soi, rien de bien grave quand on sait ce qu’endurent tant de peuples soumis à la force et au feu, à la soif et à la faim, à la maladie, à l’exil et à la mort.
Sans parler de tous ces pays mis à mal par autant de puissances qui n’ont cure que d’elles seules.
Et justement, forts de nos références dites démocratiques, ce sont autant de valeurs d’ordre humaniste que nombre d’entre nous tenons à défendre.
Quel poids ont-elles? La question, lorsque l’engagement l’emporte, ne se pose plus.
Et c’est en son nom que j’aime tant à partager avec vous toutes et vous tous ici. Au nom de ce qu’il nous tient à coeur de défendre.

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La Suisse, mon pays

Je suis née dans un pays dit libre…

Je suis née dans un pays dit libre. Ce pays revendique haut et fort sa démocratie.
Un jour, c’était il y a bien longtemps, le 2 février 2014, un journaliste de la chaîne de sa radio publique RTS m’appelle pour me demander si je suis d’accord de participer à une émission qui aura trait à « la personnalité de Vladimir Poutine ».
J’accepte et remercie de la proposition.
La veille de l’émission, je découvre le titre de l’émission sur le site de ladite radio « Vladimir Poutine est-il un dictateur ». J’y réagis le lendemain, en direct. Nombre d’auditeurs, me dit-on, partagent mes prises de position.
Depuis lors, à savoir depuis plus de 5 ans, plus aucune invitation ne m’a été adressée par la RTS.
En 9 ans que je tiens un blog sur le site de la Tribune de Genève, pour la première fois je reçois un courriel qui interroge sa modération et livre une appréciation de son approche.
Je réagis de manière ouverte et publique en partageant quelques remarques qui m’ont été adressées, depuis lors mon blog est « filtré ». En clair, il n’apparaît plus sur la plateforme qui l’a accueilli 9 ans durant.
En cause, les « récents billets » qui y ont été publiés et qu’on me demande de supprimer.
J’attends davantage d’explications alors qu’un tout nouveau commentateur qui s’est présenté comme « ami proche » du responsable des blogs est intervenu récemment sur mon blog et m’a accusée de mensonge.

Culture, Politique, société

Pas de parti pris

On aime souvent classer, catégoriser. Cela semble rassurer.
Or se montrer juste critique de ce qu’on lit, de ce qu’on voit et de ce qu’on entend paraît parfois bien délicat à faire passer.
Outre mes études en langues et littératures russe, allemande et française, j’ai mené des travaux de recherche en analyse du discours.
J’ai travaillé, entre autre, sur le discours polémique et l’affectivité dans la langue.
Cette formation confère à mon regard une dimension plus observatrice que partisane. Tant de personnes ont la science infuse et se gargarisent de leurs arguments que je leur laisse volontiers, à elles, leur « camp ».
Pour ma part, j’aime le débat contradictoire.
Dans ce sens, rester à l’écoute et échanger autant que possible dans le respect d’autrui est un plaisir que ce blog, partagé avec vous toutes et vous tous offre.
Soyez-en chaleureusement remerciées et remerciés!