Vous avez sans doute appris comment le photographe suisse René Robert est mort à Paris, après une chute sur un trottoir.
Il était environ 21:30, selon ce qui nous est rapporté, il se promenait comme chaque soir et a chuté sans plus parvenir à se relever. Personne ne lui a prêté la moindre attention.
Et qui, à l’aube, a appelé les secours? Un SDF.
En d’autres termes, soit la rue de Turbigo -située au centre de Paris- était vide lorsque l’homme de 85 ans est tombé, soit on est passé à côté de lui dans l’indifférence la plus absolue.
Une société dans laquelle seul un SDF réagit au sort adverse d’un être humain? Oui, c’est possible, la preuve!
Le froid qui a envahi le photographe suisse jusqu’à le tuer est celui de coeurs détournés du sentiment. Le froid qui a été observé dans la nuit du 19 au 20 janvier est celui d’une météo de saison.
Ce conte d’un nuit d’hiver honore l’humanité du SDF qui a secouru René Robert.
Et révèle la légèreté de tant de valeurs revendiquées par une société qui n’en peut plus de donner des leçons de « droits humains » à d’autres et de les juger.
En l’occurrence, c’est un des siens qu’elle a condamné à mort.
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