Tandis que l’OTAN renforce ses troupes à l’Est de l’Europe, Kiev donne le nom de Stepan Bandera à une avenue autrefois appelée avenue de Moscou.
A lire la manière dont nombre de médias occidentaux rendent compte de ces deux faits, il apparaît que la langue de bois oeuvre à merveille.
Ainsi, pour autant les commentateurs du sommet de l’OTAN à Varsovie que pour ceux qui expliquent qui était Bandera, découvre-t-on une narrative bien rodée.
Tout cela n’est pas nouveau, certes. Mais s’habituer à ce constat, c’est se rendre complice de duplicité.
Dans une interview, Tadeusz Isakowicz-Zaleski, historien, écrivain et publiciste polonais, livre un point de vue qui doit être entendu.
Parce que les mémoires existent, parce que le destin de chacune et de chacun de nous est concerné:
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