Ce qui s’est passé, dimanche 1er octobre à Barcelone, ce qui s’est passé ce même jour à l’aube lors de la diffusion d’On n’est pas couché, illustre comment des scènes de violence sont récupérées.
De Barcelone et du referendum qui y a été organisé en dépit des législations espagnole et catalane qui l’interdisaient, ont été relayées en boucle des images de violence.
De l’altercation qui s’est produite entre deux femmes victimes, l’une d’inceste, l’autre, d’agression et de harcèlement sexuels, ont été montrées les larmes de Sandrine Rousseau.
A partir de là, tout est faussé tant les émotions sont orientées vers les méchantes et leurs victimes. Dans le premier cas, les forces de l’ordre, dans le second, la chroniqueuse d’ONPC.
Comment souhaiter qu’aient lieu de vrais débats et non des réactions dictées par les images sélectionnées pour toucher là où il faut?
Trois sujets de ce blog ont été consacrés à ces deux événements.
Aux réactions qu’ils ont générées sur les réseaux sociaux, nombre de commentaires ont démontré que chercher à comprendre n’est pas le but premier poursuivi. Mais qu’il faut avant tout juger et condamner.
Alors pour la société apaisée à laquelle aspirent tant de citoyennes et de citoyens, il va falloir vraiment s’y prendre d’une autre manière.
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