Nul n’ignore plus le nombre de combats qui se livrent au nom des droits humains.
Pas plus tard qu’aujourd’hui encore, Didier Burkhalter les a rappelés avec son homologue belge et vingt-trois autres ministres des affaires étrangères dans le cadre de la crise syrienne.C’est important, capital même et nul ne le nierait.
Il n’est toutefois pas interdit de se demander comment la défense de ces droits s’opère et comment elle se revendique. Madame Salerno, pour sa part, recourt à une variante.
Ainsi, le 8 septembre dernier devant la Mission de Russie, la Maire de Genève a-t-elle martelé l’importance de la lutte pour la défense des droits fondamentaux.
A cet égard, il serait intéressant de connaître les clés de lecture de Madame Salerno. Car on le sait, la passion est susceptible d’aveugler. Et de désorienter.
Aussi, dans une prise de parole publique, Madame La Maire condamne-t-elle une loi votée par un parlement.
Non seulement Madame Salerno n’a pas su lire les termes de cette loi mais encore se permet-elle de la juger et de la blâmer en tant que représentante de l’autorité administrative de la Ville de Genève.
Que Madame Salerno le veuille ou non, cette loi a été édictée en vue de protéger les mineurs de toute propagande homosexuelle.
A chacun d’en penser ce qu’il veut. Mais à chacun, au moins, d’en rendre compte de manière correcte et non falsifiée sinon fallacieuse. Cette forme de prise de pouvoir de la part de La Maire actuelle de Genève apparaît bien singulière sinon abusive et méritait qu’on en parle.
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