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Hélène Richard-Favre

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Insolite et pourtant…

Une passante m’arrête sur le trottoir. Son portable en main, elle désigne le nom d’une rue toute proche et me demande où elle se situe. Je lui indique l’emplacement.

Dans sa question, quelques mots de russe se sont glissés.

Je lui réponds donc dans cette langue, elle ouvre de grands yeux dont je ne sais comment interpréter l’expression. Surprise, soulagement d’échanger dans un idiome qu’elle maîtrise, j’en saurai tout de suite davantage.

Elle est russophone, me dit-elle.

Mais immédiatement elle ajoute qu’elle choisit entre ukrainien et russe selon les interlocuteurs auxquels elle a affaire.

Le temps que je l’accompagne à l’adresse où elle se rend, j’apprends qu’elle est à Genève depuis 4 mois, qu’elle a été accueillie au sein d’une famille qu’elle doit quitter pour une autre.

Elle vient de Kiev où sa fille est restée.

Arrivée avec elle à l’angle de la rue qu’elle cherchait, je lui fais part de ma compassion, lui dis combien cette situation tragique entre peuples autrefois frères m’attriste.

À peine l’ai-je quittée que sur mon chemin, passe un jeune couple. Lui, s’applique à parler russe, elle l’écoute.

Plus loin encore, une jeune maman russophone me dépasse, accompagnée de deux petites filles. L’une est vive, parle beaucoup et paraît contente. L’autre, silencieuse, tient  la main de sa mère, peu loquace.

À Genève, l’ukrainien et le russe s’entendent plusieurs fois par jour au gré des rues de la ville.

En écho aux combats qui se mènent dans un pays qui n’aurait jamais dû devenir le champ de mort que l’on sait depuis plus de 8 ans si la diplomatie avait eu son mot à dire.

L’avoir foulée aux pieds reste impardonnable.

Car c’est aux chancelleries qu’incombe une très grande part de responsabilités dans la désolation que connaît désormais l’Ukraine, devenue ennemie d’un pays dont le peuple partage tant de liens familiaux avec le sien.

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Toute guerre est une tragédie

Vous avez, bien sûr, pris connaissance non seulement du rapport d’Amnesty International sur la guerre en Ukraine mais de la polémique suscitée par ledit rapport.

L’image a été largement véhiculée et continue de l’être pas nos médias, d’une Ukraine victime. Elle l’est!

Mais si seulement elle ne l’était que de sa seule grande voisine! C’est ce qu’ont tenté de faire passer comme message la plus grande partie des milieux politiques et médiatiques avec, à l’appui, l’argument irréfutable de son agression.

Cette manière de rapporter une tragédie équivaut à celle qu’aurait tout témoin qui dirait d’un événement ce qu’il en aurait découvert sur le moment, à savoir sans recul ni aucune idée des circonstances qui ont pu contribuer à le produire.

De ce qui a ravagé le Donbass 8 ans durant, il a largement été question ici.

Du sort de ses enfants aussi. Mais peu, en Occident, ont paru s’en soucier. Normal, quand on ignore une situation, il est d’autant plus difficile d’en parler. Pourtant, ces mêmes ignorants ne se privent pas de s’exprimer désormais.

Alors pour compléter leur point de vue si savant, voici ce qu’écrit une fillette de 13 ans à la Secrétaire générale d’Amnesty International. Faina Savenkova n’en est pas à son premier coup d’essai. Pour qui le souhaite, voici qui vous en apprendra davantage sur elle.

Question d’apporter un éclairage différencié à autant de ces personnes si zélées qu’elles condamnent de facto un pays au nom d’un autre qui ne paraît pas trop regardant sur le destin de ses propres enfants

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Complicité

Le 22 mai 2018, il y a donc plus de quatre ans, à propos de la guerre en Ukraine dont tant de nos compatriotes semblent avoir soudain réalisé l’existence à la fin de l’hiver dernier alors qu’elle sévissait depuis 2014 déjà à nos portes, je partageais ce qui suit sur ce blog:

La perspective d’une réconciliation entre les deux camps qu’elle oppose semble de plus en plus s’éloigner alors que tant de blessures saignent de part et d’autre de la ligne de front qui les sépare.

Et c’est bel et bien là ce qu’il y a de plus tragique.

Qu’un peuple ait pu être pris dans pareille guerre fratricide peut être imputable à qui l’on veut désigner comme responsable. Le fait est que les victimes se comptent d’un côté comme de l’autre d’une population fortement mise à mal.

Dans ce cas, alimenter un conflit comme s’y emploient encore autant de milices en tous genres au profit de puissants intérêts ne peut mener qu’au pire gâchis humain.

Le constat s’est, hélas, avéré sans appel.

Mais, bien sûr, le coupable est connu. Et ne cesser de le dénoncer donne peut-être une certaine bonne conscience à qui s’est si peu soucié des 13’000 vies que la guerre dans le Donbass a ôtées à leurs proches.

Pourvu que l’on puisse avoir l’air de savoir! Et se prononcer alors que l’on s’est si peu soucié de la tragédie qui se jouait déjà depuis nombre d’années dans le Sud-Est de l’Ukraine!

Quelle que soit la raison de pareille attitude, par défaut, elle aura été complice du sang versé.

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Bombarder une cérémonie funéraire et briser le destin d’une fillette de 12 ans

Depuis plusieurs mois, nos médias ont relayé de l’Ukraine, terreur, sang et mort. Sans concession, la Russie a été accusée vu qu’elle a été l’agresseur.

À maintes reprises, ici, il a été question de déplorer -et le terme est bien faible- l’incurie diplomatique qui a oeuvré à la guerre.

Inutile donc de revenir sur le sujet pourtant essentiel pour qui souhaite comprendre comment on a pu en arriver à pareille tragédie.

Car si les enfants meurent en Ukraine, ils meurent depuis des années dans le Donbass.

Dans un silence qui n’honore aucun média de chez nous qui ne manque jamais une occasion de rappeler les « valeurs occidentales ».

En la matière, je vous invite à découvrir l’humanisme à l’oeuvre…et comment préoccupe le sort d’enfants.

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Les voix de LCI

Avez-vous eu l’occasion de regarder quelques émissions de LCI consacrées à l’Ukraine?

Si oui, vous aurez sans doute pu constater la variété des personnes invitées à en parler. En général, elles sont à peu près toutes d’accord. Normal, quand un pays en agresse un autre, difficile de le soutenir, qui dirait le contraire?

Personne sauf à avoir observé comment l’agresseur est considéré au regard d’autres du même acabit.

En effet, comme la Fédération de Russie a de longue date déjà été mise à mal, rien ne s’oppose plus à la traiter de criminelle. Et ce d’autant que, vue de nos démocraties qui se targuent de se comporter en vaillantes missionnaires d’idées généreuses et protectrices de droits dits humains, nous nous estimons légitimés à la juger!

Notre ex-« Darius national » , Darius Rochebin donc, invite la Femen scieuse d’une croix, seins nus à Kiev, en soutien aux Pussy Riot condamnées en 2012 pour avoir blasphémé en la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou.

Problème, la croix sciée par l’activiste ukrainienne n’avait rien à voir avec l’orthodoxie.

Ladite croix avait été érigée en 2004 par les catholiques uniates de Transcarpathie pour honorer la mémoire des victimes torturées et assassinées entre 1920 et 1930 par la Tchéka-NKVD. Les descendants des familles de victimes ont dû apprécier, à l’époque.

Mais au point où en est l’information, peu importe l’inculture!

La femme a d’ailleurs été choisie en son temps par François Hollande pour incarner la Marianne du timbre. Sa parole, donc, est d’or, surtout pour déclarer le sang versé en Ukraine vendu contre des litres de gaz russe.

Cela dit, citons ce mea culpa d’Eric Brunet et son invitation faite à Dimitri de Kochko.

Sauf que, sans cesse, celui-ci a été interrompu, entre autre par l’invité récurrent qu’est l’ancien espion venu du froid. L’ensemble de l’émission est accessible ici. Pour visionner la partie relative à l’Ukraine, aller avec le curseur vers la 2e heure de la vidéo.

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11 minutes 19 éclairantes

Depuis des décennies, ce qui s’énonce sur la Russie retient mon attention. Nombre d’entre celles et ceux qui suivent ce blog ne l’ignorent plus, je l’ai souvent rappelé ici.

Autant dire que désormais, c’est à la fureur que l’on s’expose si l’on se risque à remettre en cause une seule virgule du discours dominant qui voue ce pays à la féroce détestation.

Lisez un peu comment est déconsidéré l’Académicien Andreï Makine!

Toute parole nuancée est broyée. Toute prise de position qui appelle à la réflexion est écartée. Au nom de la liberté d’expression, bien sûr. Liberté dont notre valeureux Occident ose se glorifier.

Alors que c’est en amont que le dialogue aurait dû agir pour éviter le recours à la force. Mais que valent ces regrets face au cynisme? Rappelez-vous Georges Friedmann, déjà cité ici!

Tout y est, écoutez-le, c’était il y a plus de 7 ans déjà! Ces 11 minutes 19 vous aideront peut-être à mesurer qui veut dominer qui et comment!

 

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L’honneur triste de l’Occident

L’honneur de l’Occident n’est pas même perdu, pour paraphraser le titre du roman d’Heinrich Böll. L’honneur de l’Occident est triste. La haine que vouent ses dirigeants et ses médias à la Fédération de Russie atteint de tels sommets que tout ce qui la touche de près ou de loin est sali et je pèse mes mots.

Tant de personnes, tant de savants s’expriment à son sujet que toute parole qui tente de nuancer la débauche verbale envers ce pays est devenue inaudible. Soit interrompue, soit cassée par l’imparable « Alors vous soutenez un dictateur… » Mais il existe, heureusement encore, des personnes sensibles et intelligentes dont le sens critique permet de faire la part des choses.

Sans même pouvoir être qualifiées de « russophiles », elles observent comment l’Occident s’obstine à dicter à ses ouailles où est le bien et où, le mal. Alors que nul n’ignore plus comment ces valeurs sont arbitraires quand telle guerre est condamnée et pas telle autre, on continue néanmoins à pleurer les enfants morts des uns et à cautionner sans état d’âme celle de centaines de milliers d’autres.

Rappelez-vous, Madeleine Allbright… la vidéo ne dure que 0,22 secondes. Mais qui sommes-nous donc à proférer des sentences envers tel et tel dirigeant tandis que nous avons accordé du pouvoir à une telle femme, pas plus inquiétée que cela après avoir prononcé pareils propos?

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… la toute puissance …

Aux dernières nouvelles, on apprend que la Turquie a levé son veto quant à l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’OTAN. On découvre aussi dans Le Monde dont voici un extrait d’article, que Les Etats-Unis renforcent leur présence militaire en Europe.

« Joe Biden, le président des Etats-Unis, a annoncé la présence renforcée de militaires et de capacités étatsuniennes en Espagne, en Pologne, en Roumanie, dans les Etats baltes, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie, lors du sommet de l’Alliance militaire, « qui marque l’histoire », selon lui.

Joe Biden a rappelé, mercredi, à Madrid, que les Etats-Unis avaient déjà déployé, cette année, « vingt mille militaires supplémentaires en Europe (…) en réponse aux initiatives agressives de la Russie », ce qui porte déjà à plus de cent mille le nombre d’Américains stationnés sur le continent.

Mais il n’a pas précisé ce que les renforcements annoncés représenteraient globalement en termes d’effectifs. Le détail a uniquement été communiqué par Washington pour l’Allemagne (625 hommes ou femmes) et l’Italie (65).

M. Biden a annoncé que les Etats-Unis porteraient de quatre à six le nombre de leurs destroyers sur la base navale de Rota, en Espagne.

La première puissance mondiale établira, par ailleurs, en Pologne, « un quartier général permanent du 5e corps d’armée américain ». Il s’agira, a précisé le Pentagone, de la première présence américaine permanente sur le « flanc oriental » de l’OTAN.

« Nous allons maintenir une brigade supplémentaire », composée au total de cinq mille personnes, qui sera basée en Roumanie, a également déclaré Joe Biden.

Il a, en outre, annoncé des « déploiements supplémentaires dans les Etats baltes », le Pentagone précisant que cela concernerait aussi bien l’artillerie, l’aviation, la défense antiaérienne que la présence de troupes d’élite. Aux portes de la Russie, les Etats-Unis promettent aussi d’« intensifier les exercices avec [leurs] alliés » baltes, selon un communiqué du Pentagone. »

Autant dire que les échanges diplomatiques ne sont pas pour demain.

Pour après-demain, si seulement la raison devait enfin l’emporter sur le désir de puissance dont certains chefs d’Etat se sentent investis. Bien sûr, seul l’un d’entre eux est visé, les autres? Des anges! Animés du seul souci de protéger les leurs.

Depuis le temps qu’on a compris que vivre en démocratie équivalait à se battre pour de « vraies valeurs », on serait presque tenté de le croire! Sauf que si c’était aussi simple, cela se saurait. Mais on s’arrange pour que tout soit si limpide que les méchants soient connus et reconnus!

Que peut encore la raison en pareil contexte?

 

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Afghanistan, meurtri

Une pensée profonde à ce pays meurtri, l’Afghanistan, frappé par un séisme dont le bilan s’élève, à l’heure qu’il est, à plus de 1’000 morts et 600 blessés.

Ce peuple qui déjà, doit faire face à une grave crise humanitaire et financière, sans compter le sort réservé aux femmes qu’a dénoncé l’ONU, voici qu’il a encore à subir la désolation absolue.

Les déclarations, il y  une semaine à Genève devant le Conseil des droits de l’homme, de la Haut Commissaire Michelle Bachelet, quel peut être leur effet?

Et celles du Pape François?

Au moins ont-elles le mérite d’avoir été prononcées. Au-delà de cela, lorsque pareilles forces et politiques et naturelles s’abattent sur un peuple, on s’interroge sur l’impact réel d’autant de bonnes intentions.

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On n’est même plus dans le mépris, là, on est dans les circonvolutions d’un cerveau

Un ami m’a transmis des lignes publiées par un journal autrefois dit « de référence », je veux parler du grand quotidien suisse Le Temps.

Ces lignes sont signées du nom d’un philosophe qui intervient régulièrement dans ce journal, Martin Morend.

Il y est question de ce poncif récurrent sur la Russie et qui a la peau aussi dure que peuvent être vides les considérations qui s’y arrêtent.

Ce poncif ? L’âme russe

Et notre philosophe de broder, avec un interlocuteur de circonstance, on ne saisit pas trop la raison de ce dialogue tandis qu’il paraît dans la rubrique « Opinion » du grand quotidien helvète.

Le titre de ce joyau, Exclusif: un philosophe pro-russe nous parle!

Comme ce morceau de bravoure philosophique sinon d’anthologie journalistique est réservé aux abonnés, je ne puis que vous en livrer un extrait. À vous d’apprécier la production de ce représentant de l’élite universitaire, intellectuelle et culturelle suisse:

– Mon Dieu! Mais que peut donc faire l’Occident pour régénérer son âme, pour échapper à son amour de la Matière? Dites-nous: que faire!?

– (Rires) Vous posez la même question angoissée que Lénine en 1902. Que faire? Pour vous, c’est très simple: vous devez convertir la Matière en Âme, trouver le moyen de la transsubstantier!

– Vous pensez que les Allemands sauront y faire? Ou les Californiens? Et s’ils n’ont pas les bonnes machines-outils, les bons serveurs, qu’allons-nous devenir?

– Дурак! Il suffit de sacrifier la Matière. Si Poutine sait une chose, c’est bien que vous en êtes incapables. Que vous puissiez avoir l’audace d’un sacrifice, cela lui semble tout à fait impossible. Mieux vaut encore imaginer un rond carré qu’une Europe ou une Suisse qui se ferait souffrir pour un plus grand bien! Pourtant, le salut tient à cette équation simpliste: savoir perdre pour gagner, souffrir pour l’emporter. Sans agir, sans se sevrer du gaz et dire non aux avoirs mal acquis, vous vous enfoncerez toujours plus dans la tourbe de votre mauvaise conscience et de l’opulence tranquille.

– Ô, la terrible image!

– Au final, vous préférez les morts à la chute, ne serait-ce que d’un point, de votre saint PIB. En cela, vous êtes déjà condamnés: peu importe le nombre de chars que vous enverrez, les nombres de secours que vous ferez choir du ciel, le nombre de milliards pour refaire ponts et routes. Tout cela est vain du point de vue de l’âme.

– Non! C’est quand même quelque chose! Ça ne peut pas n’être rien du tout!

– C’est rien dans la mesure où cela ne vous transforme pas. A un moment donné, il faut arrêter les calculs, peser le pour et le contre devient en soi un crime. Mais pourquoi je vous dis tout cela, moi? De toute façon, comment vos Berset & Cassis pourraient comprendre cette idée? Ils ne le peuvent pas. Ils ne peuvent saisir une pensée qui ne soit pas un odieux compromis ou qui n’ait pas la forme répugnante d’un arrangement.

– Je n’en peux plus! Qu’on fasse venir Sponville!

– Comment attendre de la laine qu’elle devienne de l’acier? De l’anthracite du diamant? Ils diront: «tout seul on ne peut pas grand-chose…», «nous ne sommes pas de mauvais élèves…», «et nos intérêts?», «et notre éthique du secret?» S’il y a une collégialité, c’est une collégialité de lâches dont la «formule magique» ne vise qu’une chose: escamoter l’audace politique! Le tour est joué, passez muscade! Vous voilà devenus neutres.

– Pitié! Saisissez-le, faites taire ce forcené! (Ils le saisissent). Très bien. Cher lecteur… Hum, ça va? Tu as passé une belle après-midi? Ne crois rien de ce qui a été dit, retire ces paroles de ton cerveau et dis-toi plutôt: il est bon de consommer la Matière; l’économie, ainsi, tourne; la démocratie est une bonne et belle chose qui progresse toujours vers le Bien; la neutralité est active et juste, trop d’audace et de parti pris mène toujours au désastre; on peut penser à soi sans être égoïste, la peur est une émotion rationnelle… Enfin, plus simplement: lis les journaux.

Le Temps nous a habitués à nous présenter une Russie, disons, à sa façon. Cela le regarde. Mais tout autant celui de publier pareil dédain de toute réflexion digne de ce nom. Car ici, ce n’est pas même la Russie qui est mise à mal, c’est l’intelligence!