Avec la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, Tony Estanguet et ses équipes avaient promis de « casser les codes », ils semblent y être parvenus.
Les réactions sont aussi vives que contrastées, allant de l’enchantement au dégoût.
Nul n’ignore plus que la politique se mêle d’un peu tout et le sport n’y échappe pas. Dans ce sens, il est rare qu’une cérémonie d’ouverture de JO fasse exception à la règle qui veut que le pouvoir en place en jette, comme on dit de manière familière.
Celle de ce 26 juillet a offert de quoi commenter en long et en large et de travers, les goûts et les couleurs étant ce qu’ils sont.
Pour ce qui me concerne, je retiens de cette soirée qu’elle a, en effet, été d’exception mais pas que pour le meilleur. Il y a eu, certes, de belles trouvailles mais autant d’autres dont on aurait pu se passer.
Un Dionysos, par exemple, dont on n’ignore pas qu’il soit l’une des grandes figures de la mythologie grecque, n’a rien à voir ni avec l’histoire et la culture françaises, ni avec le sport sauf à ce que l’enseignement que j’ai reçu à cet égard ait été mal dispensé.
Quoi qu’il en soit, le président français aura imprimé sa marque et l’avenir le retiendra puisque tel semble avoir été son désir.