Inutile d’être « vegan » ou antispéciste pour réagir à autant de documents qui nous montrent comment sont traités nombre d’animaux pour le seul plaisir de consommatrices et de consommateurs.
Certes, à leur décharge, nombre d’entre elles et eux ignorent peut-être encore ce qui a permis le délice qui va les régaler. Mieux, délice médaillé selon cet article avec vidéo à l’appui.
Heureusement, tous les élevages ne sont pas semblables à ceux qui, de longue date déjà, ont été pointés par toutes sortes d’associations ou autres organisations de lutte contre la maltraitance animale.
Dans ce cas, évitons de généraliser. Mais rester vigilant et combattre autant de traitements innommables n’est pas interdit.
Sauf à s’en moquer et à ne songer qu’à sa seule réjouissance à partager avec autant d’hôtes que la nausée ne risque pas d’atteindre.
Economie
A la lecture d’un article, publié sur un site dit peu sinon pas du tout fiable selon les paramètres émis par quelque esprit soucieux de bien informer, à la lecture de cet article donc, que saisir plutôt que d’être saisi de nausée?
La politique, nul n’en doute plus sauf qui s’y lance empli de louables intentions, est un univers dans lequel évoluent toutes sortes de personnages, des plus charismatiques et emblématiques aux plus douteux et peu recommandables qui soient.
En pareilles circonstances, il apparaît plus que légitime d’exercer son rôle de citoyen(ne) et de critique.
Pour quels résultats, la question se pose quand domine la conscience aigüe de l’inégalité des forces qui s’affrontent lorsqu’on se risque à discuter telle ou telle posture prise.
Dans ce sens, restent la persévérance et la fidélité aux valeurs qui soutiennent un combat sans cesse renouvelé.
Au moins, ainsi, ne trahit-on pas ce qui a porté et portera aussi longtemps que les moyens à disposition pour se battre seront présents.
Ce qui transparaît des lignes citées ci-dessus en référence, est peut-être et sans doute le fruit d’une construction et d’une vision de l’esprit.
Quoi qu’il en soit, y réfléchir n’est pas vain.
Ne serait-ce que pour se demander si on partage ou non cette interprétation de la vie politique française. Car si oui ou si non, on s’oblige à s’interroger.
Et ce seul fait est déjà, en soi, un acte citoyen.
Voici un livre auquel l’accueil réservé est fort.
Je n’ai pas encore lu cet ouvrage, c’est au hasard d’internet que je suis tombée sur l’émission de Laurent Ruquier dont le nom de l’une des invitées m’était si inconnu que j’ai voulu en savoir davantage.
Et bien m’en a pris. Elle s’appelle Camille Beaurain, elle a co-écrit son ouvrage avec le journaliste Antoine Jeandey, rédacteur en chef du site Wikiagri.
Selon ce qui est énoncé de ce livre intitulé « Tu m’as laissée en vie », c’est le quotidien d’agriculteurs que l’on découvre.
Et si la politique agricole est visée, la jeune femme devenue veuve à vingt-quatre ans, ne cache pas non plus certains éléments d’ordre plus privé.
Alors oui, on est ému, on est bouleversé par ce qu’on apprend.
Mais la question se pose immédiatement de savoir quel impact peut avoir ce genre d’ouvrage sur le système qui décime le monde paysan.
Mais pas que lui et Camille Beaurain le dit bien.
Elle cite, en effet, les autres milieux professionnels qui voient les leurs se prendre la vie, faute d’y trouver encore du sens.
Au-delà de l’émotion que suscite le livre de cette jeune femme, au-delà de la parole qui tenait à briser le tabou, que se passera-t-il?
On ne devrait pas attendre de voir venir, on peut agir, le chroniqueur Philippe Geluck l’énonce de la manière la plus claire qui soit.
La lutte contre l’excision n’aura donc pas été récompensée par le Prix Sakharov 2019
Comme chaque année, le Prix Sakharov a été décerné.
Si, en 2018, il avait été remis au cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, cette année, c’est à l’économiste ouïgour que cette prestigieuse récompense a été accordée.
Parmi les candidatures soumises, figuraient, entre autre, celles de jeunes Kenyanes qui ont créé une application pour combattre l’excision.
Chaque année, plus de trois millions de filles dans le monde risquent de subir des mutilations sexuelles, soit sept filles par minute, et ce souvent avant l’âge de 15 ans, pour beaucoup dès la naissance.
Alors que la violence exercée contre les femmes mobilise tant et fait les unes de nombre de nos médias, il aurait été judicieux de récompenser ces jeunes Kenyanes.
Mais il en aura été décidé autrement.
Il est évident que croupir dans une prison chinoise ne doit pas être une partie de plaisir. Mais être mutilée à vie comme autant de ces jeunes filles qui ont à subir l’excision?
D’autres éditions de ce Prix existent qui honoreront peut-être le combat de ces courageuses jeunes filles.
Voici qui offre de quoi réfléchir au mode de fonctionnement de nos sociétés.
On apprend, dans cet article, ce qui peut arriver à la restauration collective, plus particulièrement, ce qui peut se passer dans une cuisine où se fabriquent des plats livrés ensuite dans des lieux publics tels hôpitaux, prisons, EHPAD, ou crèches.
En l’occurrence, ici, c’est dans celles d’Ile-de-France que, par la vigilance du personnel a pu être évité aux enfants d’avaler un peu tout et n’importe quoi avec leur purée.
L’article est éloquent, pour qui souhaite prendre le temps de le lire, cela vaut le détour.
On découvre, pour bon nombre d’employé(e)s intérimaires entre autres, leurs conditions d’engagement au sein d’une société qui fabrique les repas et comment on se renvoie la responsabilité de leurs compétences.
C’est une conception de l’économie et de la société qui est illustrée là.
Certes, il s’agit d’un cas particulier qui ne saurait être généralisé. Il n’en demeure pas moins préoccupant. Car trouver des vis dans sa purée n’est pas forcément habituel. Et n’implique pas non plus qu’on s’y habitue.
De Polytechnique à Huawei, avec une mission en faveur de la santé publique
La récente nomination de l’ex-Président de Polytechnique, Jacques Biot, au sein du conseil d’administration de la filière française de Huawei -dont on parle beaucoup- ne manque pas d’intérêt.
Au-delà de la polémique qui entoure le géant chinois, la phrase qui conclut l’article cité en lien ci-après ouvre un horizon singulier sur les relations entre le pouvoir politique et l’industrie.
En effet, on apprend que « Jacques Biot va bel et bien poursuivre une mission publique que lui a confiée Édouard Philippe le 19 septembre et qui vise à relocaliser la production de certains médicaments dans l’UE. »
On sait les conséquences désastreuses, parfois, de l’empire des pharma sur la pénurie de médicaments de première nécessité et vitaux pour nombre de malades. Il en avait été question à diverses reprises ici.
Dans ce sens, que le Premier Ministre français ait chargé Jacques Biot d’agir en vue de « relocaliser la production de certaines médicaments dans l’UE » est plutôt encourageant et positif. Ce qui n’est, apparemment, pas l’avis émis par le grand quotidien français Libération.
Que pareille négociation en faveur de la santé publique soit confiée au nouveau membre du conseil d’administration d’Huawei passe mal, ce qui peut se concevoir.
Force est, néanmoins, de constater que, pour sauvegarder des intérêts d’Etat, en l’occurrence français, on mandate l’un de ses citoyens engagé au sein du conseil d’administration d’une entreprise multinationale.
Mélange des genres ou pas, d’accord ou pas avec ce procédé, le fait est là et à méditer.
Vous l’aurez toutes et tous constaté, le climat est devenu LE sujet d’actualité médiatique et politique.
Au point qu’à force d’en parler, certain(e)s finiraient presque par l’oublier tant le fait de rappeler à longueur de journée les dégradations observées sur la planète risquerait de leur suffire et de leur donner bonne conscience.
Nulle intention, ici, de minimiser le phénomène.
Juste de dire que tant de mobilisation autour du climat masque bien d’autres problèmes graves qu’il serait tout aussi bienvenu d’évoquer en les martelant chaque jour qui passe également.
Je songe ici, en particulier, à la santé de citoyennes et de citoyens que la production pharmaceutique remodelée selon les valeurs mondialistes attaque de manière aussi réelle et concrète que les émanations de CO2, l’environnement.
Et qui les dénonce?
Hormis de rares médias qui expliquent en quoi réside le fait que vous vous trouviez soudain face à une rupture de stock du médicament qui soigne les maux desquels vous souffrez, on peut toujours attendre.
Or le problème est plus que sérieux, demandez à celles et à ceux qui ont à le subir et ils vous le diront!
Par exemple, les personnes souffrant d’épilepsie peuvent, du jour au lendemain avoir à affronter cette « rupture de stock » et ne pas avoir de quoi traiter leur mal. Sauf à prévoir et faire des réserves personnelles du médicament qui convient.
Comme en temps de guerre qu’on ne semble pas trop se hâter de mener contre les PHARMA.
On se demande bien pourquoi, tiens… Quoi qu’il en soit, il en avait déjà été question ici, à deux reprises sur ce blog. Et voici, en complément, cet autre article paru sur le site de franceinfo.
Manifestations à Moscou et dans d’autres grandes villes russes, manifestations à Hong-Kong et réactions variées portées sur ces événements.
S’agissant des premières, à l’évidence, un mécontentement existe au sein de la population mais tout autant une certaine réserve par rapport à ces dizaines de milliers de personnes qui défilent dans les rues.
D’aucuns feront remarquer que par rapport aux près de 145 millions d’habitants que compte la Russie, quelques dizaines de milliers de manifestant(e)s ne représentent pas grand chose.
Pour les secondes, à Hong-Kong, ce regard porté par un royaliste sur son blog ne manque pas d’intérêt.
Il met, en tous les cas en évidence, les intérêts de l’Occident par rapport à la Chine et montre aussi comment se comportent certains artistes soucieux de préserver leur carrière.
Rien de très nouveau à cela, souvent intellectuels et artistes ont choisi leur seul intérêt plutôt qu’un engagement qui le mettrait en péril.
Pour le reste, on peut toujours chercher des points communs entre ces événements et le mouvement des gilets jaunes en France. On en trouvera.
Il y a néanmoins fort à parier qu’on discernera assez tôt, dans nos médias, qui condamner et qui pas.
Chère Greta Thunberg,
Votre engagement, vous ne l’ignorez plus, est passé au crible, que dis-je, au peigne fin.
Pour autant d’esprits savants, il serait financé par un tel, instrumentalisé par un autre ou le même, profiterait à vos parents, mais tout autant à je ne sais quelle puissance occulte et heureusement révélée par ces vaillants éclaireurs.
Vous seriez en mains manipulatrices et entraîneriez à votre suite autant de pauvres hères à votre image devenus marionnettes, votre aura serait virale ou empoisonnée, rien n’a dû vous échapper de ce qui a été énoncé de votre action.
Quelles que soient ces réactions, quelles que soient les convictions sinon les certitudes qui les commandent, vous maintenez le cap.
Après tout, ces experts ou spécialistes en tous genres et autres vidéastes du net qui vous jugent, qu’ont-ils de plus ou de mieux que vous? Leur expérience? La qualité de leurs propos? La valeur de leurs idées?
Pour qui ne l’aurait pas lue, voici la réponse à Michel Onfray, d’Alice Afanasenko, docteure en littérature, enseignante et chercheuse autiste, membre de l’Association Francophone de Femmes Autistes.
Il y est question, entre autre, d’humilité. En la matière, force est de constater que nombre de celles et de ceux qui se sont exprimé(e)s sur vous en manquent cruellement.
Bien à vous,
Hélène Richard-Favre
« Que c’est triste Venise » , chantait Charles Aznavour, « quand on ne s’aime plus ». Et que c’est triste Venise, quand on ne l’aime plus … ou trop. Ou tant qu’à vouloir la sauver du vieillissement de sa population on lui injecte des flots de touristes déversés par autant de monstres navigants.
En dépit de toutes les protestations, en dépit de toutes les recommandations de l’UNESCO auprès de laquelle Venise est classée patrimoine de l’humanité, au mépris de l’Histoire de la ville, ces embarcations appelées bateaux de croisière ne cessent de la rendre accessible à des dizaines de milliers de visiteurs.
Cet article de la Radio Télévision Suisse (RTS) explique la situation en parlant de « casse-tête ».
A quand une intervention dans le cadre du Forum économique de Davos ou dans un parlement quelconque de pays étrangers à l’Italie pour sensibiliser les ressortissant(e)s de partout dans le monde qui se réjouissent d’aller saccager la lagune pour avoir vu Venise?
Et quelle polémique à plus soif aurait suscité pareil état de fait? Quelle mobilisation? Merci, si vous avez connaissance de références à cet égard, de les signaler et alors, la tristesse du poète, la tristesse de qui aime nature, culture et patrimoine en tous genres trouverait à s’apaiser.
En attendant, écoutons le grand Charles…