Comment prôner encore la paix quand on ne cesse de nourrir la haine?
L’exemple récent de Ségolène Royal, candidate malheureuse à l’élection présidentielle française de 2007 nous en fournit un exemple des plus parlants. Pour avoir remis en cause le labourage médiatique destiné à entretenir la peur alors que les peuples ukrainiens et russes n’auraient besoin que de paix, la voici prise dans l’oeil du cyclone.
Elle soutient n’avoir jamais voulu nier les crimes de guerre mais refuser la « surenchère dans la description de l’horreur, pour susciter des livraisons d’armes et pour s’interdire de mettre en place des processus de négociations et de paix ». Or cette précision a été, selon elle, coupée dans les rediffusions de son passage sur BFFMTV.
Quand, au sombre vacarme des armes, s’ajoute celui de tant de spécialistes et d’experts journalistes avec leur brochette invariable d’invités, tout autant spécialistes et experts que leurs bienveillants hôtes, inutile de guetter quelque espoir de paix. Et que l’on cesse de me dire encore et encore que je parle au nom du Kremlin alors que depuis 8 ans, je déplore une guerre fratricide.