Je ne suis pas catholique mais je tiens, néanmoins, à partager avec vous cette vidéo des dernières vêpres célébrées en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Pourquoi?
Pour susciter réflexions, critiques et remarques de votre part tandis que le christianisme -qui, certes, ne se résume pas à sa seule confession catholique- apparaît clairement comme la religion la plus persécutée au monde.
Il en a été question dans le précédent sujet de ce blog que je vous remercie encore d’avoir agrémenté de vos commentaires.
Les esprits cartésiens s’en riront ou pas, les athées peut-être aussi, voici le verset biblique qui était porté à la méditation des fidèles, la veille de l’incendie qui a ravagé l’édifice.
Il figure dans l’Evangile de Luc, 19, 39-40, Quelques pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus: Maître, reprends tes disciples.Et il répondit: Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront!
Croire, ne pas croire, libre à chacune et à chacun de nous d’en faire le choix. Ce qui n’empêche pas de débattre, au contraire!
Histoire
Cet article, paru sur le site de LCI, informe de ce qu’il en est des persécutions religieuses. A plusieurs reprises, ici, il a été relevé comment le christianisme et la haine qu’il suscite est traitée en France, du moins,au regard ce celle qui vise d’autres religions.
Contrairement à l’islam et au judaïsme, le christianisme n’est pas une religion d’Etat. Le résultat se connaît!
Force est aussi d’observer comment certain(e)s de nos élu(e)s peinent à articuler le terme de « chrétien » et comment souhaiter Noël ou Pâques semble dépasser l’entendement.
Laïcité oblige, sans doute.
Dans ce cas, que toutes les religions soient logées à la même enseigne et alors la si revendiquée laïcité le sera pour toutes et tous!
En attendant, le Sri Lanka pleure 321 morts parmi lesquels 45 enfants et adolescents et on a droit eux déclarations d’usage.
Jusqu’au prochain attentat?
Ainsi va le monde, bien sûr et ne restent que les larmes et la peine à celles et ceux qui sont en deuil.
Après le score obtenu par le vainqueur de l’élection présidentielle ukrainienne, pourtant important, nulle part dans nos médias, n’a-t-il été qualifié de « soviétique » ou mieux, de « stalinien ».
Pourtant, avec ses 73% de voix, Volodymyr Zelensky le frise, ce score.
Vu le nombre de « spécialistes » qui se sont déjà prononcés sur le résultat de cette élection, inutile d’en rajouter. Ce d’autant que ses suites restent largement imprévisibles.
Et c’est sans doute là ce qu’il y a de plus positif ou de plus inquiétant selon qu’on espère le meilleur des destins à l’Ukraine ou qu’on redoute le pire qui puisse lui arriver.
Ce que l’on peut constater, en tous les cas, ce sont les réserves et les nombreuses nuances de la couleur qui vous siéra, qui ont été émises dans nos médias occidentaux.
Et rien que cela est déjà à prendre en considération.
A titre d’exemple, voici cet article du journal « Le Monde » dont on sait le peu de sympathie affichée pour la Russie et, de fait, le parti d’emblée pris pour l’Ukraine que, pour ma part, je me suis toujours refusée à rendre « ennemie » de sa grande voisine, trop de liens, même tendus, existant entre ces deux pays.
Pâques, si belles pour autant de croyants et ensanglantées pour autant d’autres…
Le Sri Lanka frappé par la folie meurtrière en ce dimanche de Pâques. Plus de 150 morts et bien plus encore de blessés.
Pâques, fête de la résurrection, si belle pour tant de croyants et ensanglantée pour autant d’autres.
Selon une légende orthodoxe, ce serait Marie Madeleine qui aurait offert, la première, un œuf à l’empereur Tibère pour lui annoncer la résurrection du Christ.
Incrédule, Tibère aurait répondu qu’un mort ne pouvait ressusciter aussi bien que l’œuf blanc qu’elle tenait dans sa main ne pouvait rougir.
Et voici que l’œuf serait devenu rouge et que l’empereur aurait cru, alors, les paroles de la femme. C’est depuis lors que les oeufs sont peints et principalement en rouge…
En pensée avec autant de celles et ceux pour qui le rouge a été celui du sang versé.
En ce vendredi saint, qu’il est triste de lire ce qu’écrit Erwan Castel depuis le Donbass! Autant reste-t-on affecté par les flammes qui ont dévoré Notre-Dame, autant pleure-t-on depuis bien trop longtemps la guerre fratricide qui déchire l’Ukraine.
Lors des audiences qui se sont tenues au TGI de Paris, les 14 et 15 mars derniers et desquelles il a été rendu compte ici dans plusieurs sujets, l’avocat de la partie adverse m’a vue entretenir une relation avec un mercenaire. Et cela, du seul fait que j’avais targué son nom sous une de mes publications partagées sur Facebook.
Je ne connais personnellement ni ce « mercenaire » avec lequel j’entretiendrais une relation, pas davantage Erwan Castel que j’ai plusieurs fois cité ici. Je tiens, par contre et il est vrai, à partager ce dont ils rendent compte depuis le Donbass où ils se sont engagés comme volontaires.
Pourquoi?
Tout simplement pour apporter un autre point de vue sur cette guerre qui, jamais, n’aurait dû commencer tant elle est meurtrière pour les Ukrainiens comme pour les Russes qu’elle divise au coeur même des unions que les uns et les autres ont contractées de longue date.
Cependant, tout cela n’intéresse pas les fins stratèges qui ne voient, de responsable à cette tragédie, que « la Russie de Poutine ». Pour vous montrer en quoi elle le serait, je vous suggère de lire cet article d’Errant Castel et vous en aurez la confirmation.
Pendant ce temps-là, nous autres Genevois et Suisses, méditions aussi à qui nous accordons nos statuts de résidents fiscaux. Et interrogeons-nous tout autant sur qui est proche de qui, comment et avec quelles conséquences sur la vie d’autant de femmes, d’hommes et d’enfants, ce sera tout cela d’épargné pour de potentielles et prochaines victimes que compte déjà cette guerre!
Notre-Dame dévastée, les réactions s’enchaînent et ne se ressemblent pas toutes
Après l’émotion que l’on peut qualifier de planétaire, qui a suivi l’incendie de Notre-Dame de Paris, même si elle a, bien sûr connu ses pourfendeurs haineux, voici le temps des aigris.
On voit, en effet circuler sur les réseaux sociaux, des images de la Cathédrale flanquée du nom des grands groupes français qui ont déjà fait offre de centaines de millions d’euros de dons pour la restaurer.
Les esprits malins qui conspuent le geste d’autant de grandes fortunes ne livrent que les limites de leur raisonnement.
Sur la comparaison avec la misère du monde qui mobiliserait moins que les flammes qui ont ravagé Notre-Dame, je me suis exprimée hier ici-même.
Que des grands groupes français se mobilisent, que de simples citoyennes et citoyens du monde entier tiennent elles et eux aussi à apporter leur soutien financier à la reconstruction de Notre-Dame les honore.
A tout mélanger, à tout confondre, c’est la ligne d’horizon terne d’autant de personnes envahies d’aigreur qui se lit.
Victor Hugo, vous l’aurez sans doute constaté, est cité à répétition depuis que Notre-Dame a brûlé.
Non seulement on le cite mais on utilise aussi le titre d’un de ses plus célèbres romans, « Les Misérables », pour se retourner contre ces salauds de riches.
Oui, vous savez, ceux qui sortent les millions comme ça, par centaines pour restaurer un tas de bois parti en fumée et quelques pierres calcinées.
Or voici ce qu’un de ces riches a fait de son argent. Indécent?
Cela s’appelle du mécénat.
Et cela montre que certaines personnes aiment un patrimoine et ont envie de contribuer à sa conservation.
Pour le reste et la sécurité revendiquée par autant de connaisseurs de Notre-Dame, je vous invite à découvrir cette vidéo qui a été postée le 10 mai 2018 sur youtube.
Entre les polémiques faites aux riches et la légèreté avec laquelle ces deux jeunes nous entraînent sur les toits de Notre-Dame, on est bien loin de l’émotion qui a fait le tour du monde.
On est dans la réalité humaine.
Des siècles de labeur et autant de réactions après leur départ en fumée
Au-delà des interrogations qui subsistent en dépit de la version officielle qui privilégie pour l’instant la piste accidentelle du sinistre, on a, bien sûr aussi découvert comment certains se demandaient en quoi l’incendie de Notre-Dame pouvait mobiliser à ce point.
Il paraît évident qu’un événement, aussi importante soit son ampleur, suscite des réactions qui se démarquent de la plus grande partie de celles qui s’expriment. Aussi peut-on désormais lire l’indécence que représenterait le montant des dons déjà recueillis en faveur de la reconstruction de la Cathédrale.
Or, à rappeler que des enfants meurent chaque seconde dans le monde, que des guerres coûteuses sont menées, que des sdf terminent leurs jours dans la rue alors que, soudain, les millions jaillissent en faveur d’un monument, on mélange deux plans, le symbolique et le physique.
Notre-Dame est, certes, un bâtiment.
Mais tout autant, qu’on le veuille ou non, est-il chargé d’Histoire et d’histoires personnelles. Et si le retentissement provoqué par son incendie a été tel, c’est que la représentation que chacune et chacun en a est une réalité.
Qu’on en ait pris conscience seulement depuis le feu qui l’a ravagé se discute.
Toutefois, que l’on compare l’élan mobilisateur qui entoure sa reconstruction à la soi-disante absence de tout autre élan en faveur des personnes sinistrées que compte la planète est malvenu.
Car le charisme existe et nombre d’institutions, d’associations ou autres anonymes savent ne pas rester insensibles à la misère qui frappe ici ou là.
Aussi bien, ne pas confondre les conséquences d’un drame qui touche à un symbole puissant avec une prétendue incurie face à autant de situations humaines serait-il bienvenu.
Notre-Dame, Paris, la France…
En deuil
Ce message qui illustre le sujet de ce jour, je l’avais publié sur ce blog avec l’accord de la personne qui me l’avait adressé.
Nous étions alors le 22 janvier 2015. C’était au lendemain d’une interview qui m’avait été demandée et que j’avais publiée sur mon blog.
Plus de quatre ans après, autant de souffrances, autant d’incriminations envers les mêmes, autant de méconnaissance des relations profondes et, certes complexes, entre Russes et Ukrainiens.
Erwan Castel est un volontaire qui a rejoint ceux qui nous sont le plus souvent présentés comme « rebelles » du Donbass. Il tient un blog dans lequel il fait part de ce qu’il vit sur place.
Ce 10 avril, il a partagé un sujet dans lequel il livre ce que lui inspire cette guerre que j’ai à maintes reprises qualifiée, ici, de fratricide.
Mais qui a pris le temps de s’interroger sur ce qui lie Ukrainiens et Russes? Qui a tenu compte du nombre de familles au sein desquelles figurent tel conjoint ukrainien ou telle autre russe? Tel oncle, telle tante ou autres parents encore, qui se retrouvent désormais divisés?
Bien peu sinon aucune de nos élites plus promptes à aller s’afficher sur le Maïdan que de s’interroger sur les dégâts qu’ils étaient en train de préparer à envenimer une situation de laquelle le résultat est désormais le quotidien d’autant de citoyen(ne)s d’un pays déchiré.
Des dizaines de milliers de morts, des blessés, des exilés et la misère galopante pour nombre d’entre elles et eux.
Je vous invite à découvrir ce sujet de blog signé Erwan Castel qui vous offrira un autre point de vue que celui qui tourne en boucle sur nos médias de référence sinon de confiance ou de préférence.