Browsing Category

Histoire

Culture, Histoire, Politique

Puisse l’entente entre Russie et Ukraine ne pas relever du rêve, c’est tout ce que l’on souhaite à ces deux pays

Après la énième attaque reçue en provenance de personnes qui, à l’évidence, démontrent leur besoin de nuire plutôt que de lire, je constate qu’écrire sur l’Ukraine dans un sens plus nuancé que celui qui n’a de cesse de rendre sa grande voisine russe responsable de tous ses maux, vaut en retour, mépris dans le meilleur des cas, haine dans le pire.
Des plus de trois cents sujets de blog que j’ai consacrés à la guerre qui a ravagé le sud-est de l’Ukraine et nui à l’ensemble du pays par le fait d’une guerre qui le déchire, certains esprits se sont ingéniés à déconsidérer une approche qui refusait de diaboliser la Russie.
Or, plutôt que d’entrer dans le débat, non, on attaque la personne.
Dans des pays qui se réclament de valeurs démocratiques, de libertés d’expression, pratiquer une méthode si vite qualifiée de « fasciste » lorsqu’elle vise des positions qui doivent s’imposer, est aussi piquant que symptomatique.
Pour que nos démocraties n’en soient pas que le seul prête-nom, s’élever contre autant de comportements malhonnêtes peut paraître vain. Pourtant, ne pas y réagir, c’est les laisser se répandre en toute impunité.
Le rappeler équivaut, au moins, à ne pas se rendre complice de pareilles attitudes.

Culture, Histoire, Politique

L’Ukraine et la démocratie

Vous avez peut-être suivi les résultats du premier tour de l’élection présidentielle ukrainienne. Et à cet égard, lu, vu ou entendu ce qui en a été énoncé par nos médias. 
En gros, on apprend qu’un acteur de séries télévisées qui a joué le rôle d’un historien devenu président pourrait bel et bien le devenir en réalité. On nous dit aussi qu’il serait « la marionnette » de l’oligarque dont il a été question ici à diverses reprises.
L’oligarque en question, outre le fait qu’il a eu quelques démêlés musclés avec le président Poroshenko sortant, a aussi financé le bataillon Azov, appelé « bataillon de la mort ». 
Mais qu’à cela ne tienne, la RTS avec le concours de l’AFP, nous rappelle que juste avant le premier tour de l’élection, un soldat de l’armée  ukrainienne aurait perdu la vie. Et que, de leur côté, les autorités séparatistes n’auraient rapporté aucune perte.
Le fait est que la situation du pays est dramatique alors que tant de personnalités du monde occidental s’était mobilisées sur le Maïdan en 2013 pour promouvoir démocratie et vie meilleure.
Plus de 13’000 morts plus tard, que nos médias n’hésitent pas à rappeler pour y ajouter leur incontournable « annexion » de la Crimée, le résultat se connaît.
A avoir bafoué l’Histoire, à avoir piétiné la culture pour imposer on ne sait trop quelles valeurs si merveilleuses que l’Ukraine a sombré dans une misère jamais connue depuis 1991, l’Occident et ses élites portent une lourde responsabilité.

Histoire, Politique

La Terre

Ce proverbe indien navajo circulait, un temps, sur un réseau social, Facebook pour ne pas le nommer.

Depuis que l’homme s’est érigé centre du monde, inutile de lui rappeler qu’il n’en est qu’un micro élément.

Après tout, c’est vrai, il ne s’agit là que d’une manière de voir et à chacun la sienne.
Sauf qu’il y a une humilité à ces paroles.

Mais ainsi va la vie qu’elle excite toute une panoplie de pulsions, des plus nobles aux plus viles. Et que ce genre de rappel peut passer à côté d’autant de passions en tous genres.

Pour des siècles encore ou pour un avenir brandi en forme de menace, allez savoir!

Le fait est que la négligence avec laquelle on traite notre planète pèse lourd face aux réactions qui tentent de s’y opposer.

Culture, Histoire, Politique, société

Algérie, entre complexité et incertitude

Comme vous l’aurez constaté, nombreux sont les compte-rendus de ce qui se passe en Algérie.

Démêler le vrai du faux, le vraisemblable du falsifié, relève de ce qui s’apparenterait presque à un exploit. Aussi, ne sera-t-il pas question, ici, de relayer de « vérités » quelconques mais de proposer deux points de vue.

L’un émane de Roland Lombardi auteur de plusieurs ouvrages consacrés à l’Algérie, l’autre, d’Yves Morel. historien de l’enseignement en France.

Il apparaît, à la lecture de ces deux articles, le premier publié par Atlantico, le second par Politique Magazine, combien la situation reste aussi incertaine que complexe.

En ce sens, les Pythies ou autres Cassandre n’ont qu’à bien se tenir.

Histoire, Politique

Une approche de la nausée

Pour vous détendre un peu, je vous propose comme lecture ce sujet de blog qu’au hasard d’internet, je viens de découvrir.

Vous y prendrez connaissance de la prose d’un de mes commentateurs. De longue date, ses interventions sur mon blog sont connues de qui le lit.

Son propre blog, par contre, l’est peut-être moins, raison pour laquelle je vous invite à y jeter un oeil.

Vous y trouverez son approche de la nausée. Autant le dire d’emblée, on est assez loin de celle de Sartre. N’est pas philosophe qui veut.

Quoi qu’il en soit, remercions celui qui, sur son propre blog aussi, se présente comme « Déblogueur ».

Par sa contribution, en effet, l’Histoire retrouve toute sa dimension. Pour le reste, souhaitons-lui un bon rétablissement!

Culture, Economie, Histoire, Politique, Religions, société

La France à l’épreuve de sa démocratie

De libertés, il en est souvent sinon beaucoup question ici et là.

On les brandit, on les défend, on les bafoue, on les sanctionne, on les réprime, tout le monde le sait, tout le monde s’en plaint, tout le monde se mobilise pour qu’elles soient respectées.

Or qu’en est-il, en réalité?

Si nos démocraties se prévalent de leur existence, au contraire d’autres régimes politiques, la question du sens à donner au terme de liberté serait vraiment à poser.

Car on le voit, en France en ce moment, comment la liberté s’exerce. On brûle, on saccage, on blesse, tantôt avec l’aval de lois, tantôt sans.

L’opinion dite publique a beau s’exprimer, s’indigner, la liberté d’enflammer une Eglise, St-Sulpice par exemple, la liberté d’enflammer un restaurant, le Fouquet’s, par exemple, la liberté d’enflammer un immeuble, une banque, cette liberté incendiaire s’exerce.

Tout comme celle d’éborgner des civils désarmés. Tout comme celle de pousser au suicide des policiers, des agriculteurs et tant d’autres pour lesquels l’avenir s’est profilé insurmontable.

Le temps consacré à en débattre sera-t-il en mesure de faire face à la volonté d’en découdre, de nombreuses personnalités s’interrogent à cet égard.

La France, à l’épreuve de sa démocratie, survit mais heurtée, blessée et de plus en plus, désabusée.

Culture, Histoire, Politique

Propagande, la belle affaire!

Organe de propagande, Sputnik, vous le savez, on vous l’a assez martelé pour que vous vous le mettiez en tête!
Eh bien voici le compte rendu qu’il livre du procès qui a opposé une universitaire et son éditrice à six plaignants qui l’ont poursuivie pour diffamation.
Comme j’étais de la partie -civile- je peux d’autant évaluer la validité et la fiabilité de l’article publié par cet « organe de propagande »  d’un pays présidé par un homme au sujet duquel la radio de mon pays s’interroge et interroge, Poutine est-il un dictateur? 
A un organe qualifié de chaîne publique d’information, on peut faire confiance. Tout autant peut-on accorder tout crédit à nos universités, bien sûr.
Outre Madame Vaissié qui s’en réclame et qui a publié cet ouvrage qui se prétend être une « enquête fouillée », l’Université de Genève a honoré Svetlana Alexievitch.
Le titre de Docteur honoris causa duquel elle a été gratifiée a pourtant interpellé.
D’aucuns, en effet, se sont interrogés sur les liens que sa bénéficiaire aurait eus avec l’institution académique genevoise pour être ainsi titularisée.
Qu’à cela ne tienne, c’est le courage de Svetlana Alexievitch qui a été salué. 
Lorsque j’ai été appelée à la barre pour m’exprimer, le 15 mars dernier, j’ai évoqué le passé soviétique de Madame Alexievitch.
On aime tant à rappeler celui de kagébiste du président russe, dans la foulée, autant relever l’admiration que vouait la Nobel de littérature à Félix Dzerzhinski!
Mais qui a lu cet article de 1977 qu’a commis Svetlana Alexievitch pour signifier toute l’admiration qu’elle portait au fondateur de la Tcheka, ancêtre du KGB devenu FSB?
Lors du procès qui s’est tenu ces 14 et 15 mars derniers au Tribunal de Grande Instance de Paris, il a été dit de la France, qu’elle était « la plus grande démocratie du monde ».
On lui souhaite de tout coeur de le rester.

Culture, Histoire, Politique

Un Parlement, des textes et autres considérations

capture d’écran europa.europarl.eu
En commentaire déposé sous le précédent sujet de ce blog, un intervenant que je remercie -Daniel pour ne pas le nommer- nous a indiqué un lien qui renvoie à la « Résolution du Parlement européen du 12 mars 2019 ». 
Je vous invite et vous recommande de prendre connaissance de ce texte. Chacune et chacun en pensera bien sûr ce qu’il veut, le fait est là.
S’agissant du cinéaste Oleg Sentsov, cité dans cette Résolution du Parlement européen du 12 mars dernier, je publiais sur ce blog un propos que je destinais à l’attention de la Conférence des Présidents du Parlement européen.
J’y rappelais les critères d’attribution du prestigieux Prix Sakharov qui a été décerné à ce cinéaste.
Et je poursuivais en soulignant que c’était sa propre « liberté d’esprit » que ladite Conférence des Présidents du Parlement européen récompensait, à savoir celle d’avoir consacré une rumeur plutôt qu’une autre.
Enfin, je concluais en ces termes, Puisse la mémoire d’Andreï Sakharov ne pas avoir à en souffrir, on le lui souhaite.
Faire allégeance, à une rumeur honore qui?

Culture, Histoire, Politique, société

Une enquête fouillée, selon cette universitaire

Après quelques 17 heures ou plus d’audiences au Tribunal de Grande Instance de Paris, on découvre les premiers compte-rendus.

Libération reconnaît que certains universitaires  se sont montrés réservés par rapport à une démarche qui, à maintes reprises, a été soulignée comme fouillée, voire scientifique…

Que l’université reste une référence serait tout à son honneur. En l’occurrence, avec ce qui a été énoncé à la barre ces 14 et 15 mars derniers par une Professeure reconnue, on s’interroge.

A part cela, quand un homme dit d’une femme qu’elle a obtenu son statut contre certains avantages, il y a fort à parier qu’on entendrait les féministes parler de machisme, de sexisme!

Mais quand une universitaire qui ne manque pas une occasion de rappeler qu’elle l’est, se prête à ce genre de propos? Serait-elle sexiste, non! Machiste, pas davantage!

Alors?
Nombre de femmes se plaignent d’être dénigrées dans certains milieux qu’elles estiment patriarcaux.
Elles y évoquent l’infériorisation liée au genre.

Mais quand il s’agit d’une femme qui parle d’autres femmes, au nom d’une enquête fouillée aux nombreuses « notes de bas de page »?

Culture, Histoire, Politique, société

De Paris…

Comme vous le savez, un procès nous oppose, cinq plaignants et moi-même, à Cécile Vaissié et à son éditrice.

L’auteure de l’ouvrage intitulé « Les réseaux du Kremlin en France » est une universitaire dont la réputation est soulignée par ses soutiens.

Pour ce qui me concerne, il semble que mon parcours académique et professionnel ait échappé à l’oeil pourtant avisé de Madame Vaissié.

Qu’à cela ne tienne, ils sont connus de qui a pris le temps de s’y intéresser.

Le fait est que, selon elle, je serais « femme au foyer ». Avec tout le respect que je porte à celles qui le sont, je suis au regret de dire que tel n’est pas mon cas.

Inutile de dire que l’enquête menée par Madame Vaissié a exigé nombre de recherches. Je vous propose de découvrir cet article paru sur le site Les Crises.

Les audiences se poursuivent cet après-midi…