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Leur courage force le respect

Vaincu ici, gagnant là, le virus appelé Covid-19 excite autant de stratèges qu’il en nargue ou en désole d’autres.

Qu’à cela ne tienne, nous sommes toutes et tous face à l’inédit hormis les Asiatiques. C’est du moins ce qui ressortait d’un reportage diffusé dans le cadre d’une émission de la RTS.

Ce qui est certain est qu’être atteint par le virus ou y être confronté de manière directe fait la différence par rapport à qui est épargné.

Agir dans l’urgence n’écarte pas l’erreur. Agir dans l’urgence oblige. Parfois à tort, parfois à raison, comment le savoir, comment le prévoir?

L’être humain est faillible, l’accepter est certes difficile.

Dans ce sens, je ne cesse de penser à tant de celles et de ceux qui voient la vie et la mort en face. Leur courage force le respect.

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Coronavirus, entre mort et grâce

Comme presque sinon comme toujours, en temps de crise majeure, surgissent les mêmes.

Celles et ceux qui avaient déjà tout prévu. Celles et ceux qui, par machiavélisme ou cynisme, avaient anticipé. Celles et ceux qui, de fait, profitent du malheur d’autrui.

Nous vivons un temps inédit, que d’aucuns aient annoncé ou caché, le fait est là.

Dans ce cas, face à la destruction de tous ordres déjà constatée, est-ce bien utile de distribuer les bons et les mauvais points?

Oui, certaines personnes se comportent de manière douteuse mais est-ce une surprise? Autant d’autres agissent au mieux.

Aucun pays n’est épargné en dépit de chiffres avancés qui résulteraient de meilleures mesures de précaution prises dans telle ou telle partie du monde.

Chaque gouvernement a agi selon ses critères, selon ses moyens.

Oui, nous sommes exposés à la mort. Et c’est une réalité dure a intégrer. On préfère le plus souvent l’oublier parce que la mort, on n’aime pas la regarder en face. Pas davantage la maladie ni la vieillesse.

Autant dire que la leçon est rude. Et l’épreuve, collective.

Que nos élu(e)s prennent des décisions qui plaisaient ou non, que nos concitoyen(ne)s se conduisent bien ou pas, le danger est là. Mais la grâce, tout autant.

S’y montrer sensible où qu’elle fasse signe est autant de gagné sur le contexte macabre qui nous confine.

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Humanité et misère

Questions, polémiques, partages d’informations, le COVID-19 alimente échanges et controverses à défaut de presque tout autre sujet de réflexion ou d’actualité.

Il y a une évidence à cela, inutile de le dire.

Qu’on n’y ait cru ou pas, la courbe exponentielle des personnes testées positives au coronavirus n’a pu laisser indifférent, sauf à être soi-même dans un état tel que plus rien n’a d’importance.

Dans nos seules sociétés de pays dits développés ou riches, ils doivent se compter par milliers, ces gens qui n’ont, pour tout autre horizon. que les ultimes gestes à accomplir pour leur survie.

A l’image de cet homme rencontré dans les rues de Genève ou de cette femme, aussi.

Songe-t-on à leur apprendre les mesures élémentaires d’hygiène à respecter dans le contexte actuel de pandémie liée au coronavirus?

Et même si c’était le cas, rien ne garantit que le message passe. Alors? Comment agir avec ces gens-là?

Les laisser poursuivre leur quête au gré de rues quasi désertes? Et d’autant de poubelles dégarnies vu la rareté de passant(e)s ou de celles et de ceux enclin(e)s à s’intéresser à leur sort?

Nous sommes en lutte contre un mal qui nous oblige à autant de mesures difficiles à faire entendre à qui n’a cure d’hygiène.

Cependant, puisse la misère d’autant de personnes ne pas être condamnée à l’oubli, c’est ce qu’on ne peut que leur souhaiter, que nous souhaiter.

Car il en va de leur humanité et de la nôtre.

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Coronavirus, scènes de rue

Genève, à l’heure du coronavirus ou Covid-19, ce sont ses habitant(e)s confiné(e)s mais pas trop, ce sont ses rues et ses places désertées mais pas tout à fait, c’est une ville comme de nombreuses autres.

Lorsqu’on se croise, on respecte la distance préconisée.Les visages sont, parfois barrés de masques, les âges des personnes « de sortie »  paraissent variés.

Un homme, hier soir, c’est dans l’une des principales artères commerçantes de la ville qu’il avançait, sur une trottinette qu’il arrêtait aux abords de poubelles.

Sa main y plongeait sans autre inquiétude que celle de lui fournir de quoi manger.

Quant à cette femme, dans la même grande artère commerçante mais ce soir, elle s’adressait aux rares passant(e)s en espagnol. Et si l’on ne comprenait pas ce qu’elle voulait, elle crachait au sol.

Genève, le coronavirus et ses habitant(e)s, une histoire qui ne doit pas différer de celle de tant d’autres villes de par le monde.

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Russophobe ou pas?

Un article publié sur le site du « Point » attire inévitablement l’attention de qui aime ou pas la Russie.

Vais-je m’attirer l’accusation de russophobe si je le partage ici? Qu’à cela ne tienne, autant faire part d’un souci, celui qui m’anime envers toutes mes amies et tous mes amis russes.

En Suisse, nombre d’entre nous ont eu le sentiment que rien ne nous arriverait. Nous avons peu à peu découvert que nous n’étions pas plus épargnés que d’autres.

Je me rappelle bien l’annonce du premier cas à Genève, par exemple. S’en sont suivis de très -trop?- nombreux autres depuis.

Alors, souhaitons aux Russes d’être protégé(e)s et mieux que nous! Souhaitons que cet article ne soit qu’un parti pris de plus qui vise à dénigrer Vladimir Poutine.

De tout coeur en pensée avec tant de personnes déjà atteintes de par le monde.

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COVID-19, autorités en cause? La perfection n’est pas de ce monde

Tandis que l’on reproche à nos autorités de ne pas avoir agi en amont ou de trop en faire dans le cadre de la pandémie qui touche le monde entier, il me semble que la critique est trop aisée.

Très facile, en tous les cas, à proférer tandis que l’on ne peut imaginer face à quelles pressions de tous ordres nos élu(e)s sont soumis(e)s.

Loin de moi de faire l’apologie de pouvoirs en place mais de laisser à chacune et à chacun le droit à l’erreur.

On trouve toutes sortes de réactions outrées jusqu’à savantes sur les réseaux sociaux. Emises par autant d’internautes qui se réfèrent à tel ou tel expert pour juger et condamner.

Quand on sait que désormais près d’1 milliard de personnes sont confinées de par le monde, que partout le virus agit, qu’aucun pays n’y échappe, je pense qu’il serait temps de remiser les propos accusateurs.

Non, je ne me substitue à aucun « procureur » comme cela a pu être énoncé sur un réseau social bien connu. Je tente juste, comme nous toutes et tous, de faire face au mieux à tant d’inconnues.

L’humour, en pareil cas et la créativité valent autant que les mises au pilori de tel ou tel mauvais génie. Merci à Charles o5, d’avoir partagé cet article en commentaire dans le sujet précédent de ce blog.

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COVID-19, crise et réflexions

En cette période si singulière de notre Histoire collective, les initiatives en tous genres se multiplient. Tout autant les réactions, les interprétations et les polémiques.

On ne change pas la nature humaine aussi vite et une crise, bien au contraire, ne fait que la révéler.

Imaginer qu’il y aurait un « avant » et un « après » la pandémie qui nous atteint, est tout aussi probable que non.

Probable, oui, au plan purement factuel.

Les familles endeuillées, les familles endettées, les familles déchirées, décomposées ou recomposées pour l’occasion.

Mais au plan plus généralement humain, pensez-vous vraiment qu’un changement s’observera? A suivre….

Cela dit, on prône le confinement, il a d’évidents avantages à ne surtout et en rien minimiser. Il a malheureusement et aussi ses inconvénients.

Un triste exemple vient de le démontrer, une femme est décédée, en proie à la violence de l’homme contraint, sans doute, à partager avec elle la surface d’un appartement.

Cela s’est passé à Genève, dans un quartier dit « aisé », cela risque de toucher n’importe quelle ville et n’importe quelle quartier si ce n’est déjà le cas.

Mais voilà, le souci du moindre risque, salutaire en l’occurrence vu la rapidité avec laquelle le COVID-19 se propage, ce souci ne peut tout.

Rien ne peut jamais tout.

Mais face à la perspective morbide, ne seraient-ce que les rayons dévastés des magasins d’alimentation l’ont largement prouvé déjà, on se précipite sur ce qui apparaît comme gage de  survie.

On agresse qui menace. Car se montrer solidaire, l’entend qui le veut bien.

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Merci à la RTS

J’aimerais, ici, saluer le travail d’information remarquable réalisé par la RTS (Radio Télévision Suisse).

Je songe, en particulier à l’émission spéciale qui a a été animée par les trois journalistes, Isabelle Moncada, Alexis Favre et Darius Rochebin.

Je ne saurais que vous la recommander pour autant que vous y ayez accès.

Souvent, je me suis montrée (très) critique face à cette chaîne publique mais toujours le dialogue a été possible avec ses journalistes que je ne manquais jamais de tenir au courant de mes prises de position.

Or là, vraiment, le souci de faire au mieux honore les équipes mobilisées pour nous.

Hier 19 mars, une autre émission a été diffusée qui montrait ce qui avait été réalisé à Singapour pour lutter contre le coronavirus.

Là aussi, l’intérêt du reportage était manifeste mais tout autant sinon surtout l’avis du Professeur Didier Trono qui a rappelé que comparaison n’est pas raison.

En effet, l’Asie avait tiré la leçon des ravages causés par le SRAS et avait su anticiper ceux qu’engendrait le Covid19.

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A celles et ceux qui savent ce qu’il en serait du coronavirus

Il serait peut-être temps de réaliser que la Russie va procéder comme nombre de pays et adopter les mesures de confinement. Ecoles et crèches bientôt fermées, tout comme musées, théâtres et autres lieux publics etc…

Alors à celles de mes amies ou pas vivant en Russie qui ont réagi lorsque j’ai fait part d’un point de vue qui sollicitait l’humilité plutôt que la certitude de « savoir », je souhaite bon courage sinon bonne chance!

Maintenir toutes sortes de certitudes, brandir tel ou tel avis d’expert pour se démarquer de cette pauvre masse qui subirait, est un choix.

Le jour où l’une ou l’autre d’entre ces personnes auront à découvrir qu’autant de leurs convictions auront à céder face à une brutale réalité, peut-être reviendront-elles à de meilleures considérations.

Le fait est que me voir accusée de « racisme » pour avoir osé m’exprimer sur le mur d’une de ces personnes vivant en Russie et lui faire part d’un autre point de vue que celui qui minimise ou évoque l’intoxe, a quelque chose d’assez piquant.

J’en parlerai à celles et ceux qui me considèrent, au contraire, comme « agente du Kremlin », ça pourrait peut-être les faire réviser leur jugement à elles, allez savoir par ces temps  où accuser prévaut?

Comme quoi, la mesure est décidément sans cesse à chercher et à rappeler.

 

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François Hollande avant Emmanuel Macron

Pour la deuxième fois, un Président français déclare son pays être « en guerre ». Emmanuel Macron, ce 16 mars, François Hollande, le 16 novembre 2015.

La formule est-elle vraiment adéquate quand on sait ce que vivent les pays et leurs peuples en guerre dans de nombreuses régions du globe?

Non, la guerre contre le terrorisme de François Hollande et celle d’Emmanuel Macron contre le coronavirus n’ont rien à voir avec ce qu’ont été, ne seraient-ce que les deux dernières guerres mondiales.

Jusqu’à nouvel avis, nous jouissons de biens de première nécessité et ne recevons aucune bombe qui dévasterait nos foyers.

Cela ne minimise en rien les dégâts causés par le terrorisme ou le virus, de loin pas. Il s’agit simplement de rappeler que les mots et les expressions ont un sens.

Et que nos Présidents respectifs, en lettrés qu’ils sont -pour l’actuel en tous les cas- le savent.

La situation que nous connaissons est certes difficile pour nombre d’entre celles et ceux qui la subissent de plein fouet. Mais ne la confondons pas avec celle que vivent tant des nôtres ailleurs sur la planète!

Merci pour elles et eux, merci pour leurs enfants.