Browsing Category

Voix

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Plus grave que les centaines de milliers de morts en Syrie, plus grave que les ravages de la guerre civile en Ukraine, une enquête sur la fortune cachée du Président russe, selon ce journaliste…

Voici le reportage proposé par l’émission de la RTS, Temps Présent et disponible encore 6  jours, comme indiqué sur la capture d’écran ci-dessus.

Dès le départ, on est mis dans l’ambiance. Son présentateur, Jean-Philippe Ceppi nous annonce une enquête effrayante.

Et de poursuivre que, Poutine qui fait la loi en Syrie et qui interfère massivement dans la guerre civile en Ukraine.

Pour préciser, surtout, qu’il y a plus et plus grave.

Plus et plus grave que plusieurs centaines de milliers de morts.
Plus et plus grave que les ravages causés par les guerres en Syrie et en Ukraine.
Plus et plus grave que la détresse humaine, retenez-le bien, la fortune cachée de Vladimir Poutine.

Et si vous n’en avez pas eu assez, de ce reportage, en voici un autre, indiqué par un commentateur de ce blog, merci à lui.

S’agissant de la réponse à sa question de savoir si nous avons affaire, là, à des fake news, à chacune et à chacun de mener sa propre réflexion.

Pour ma part, je ne suis ni dans les secrets de la RTS et encore moins dans ceux de Vladimr Poutine.

J’ai, par contre, sans cesse tenu à apporter un regard critique sur l’information que livre, ici en l’occurrence, l’un de mes pays d’origine, estimant que son objectivité était à géométrie très douteuse.

Et pour en avoir conscience, il suffit tout simplement de lire l’article consacré à Bill Browder, qui s’exprime dans le reportage de la RTS et auquel Karine Bechet-Golovko à consacré un article indiqué en référence dans mon précédent sujet de blog.

Culture, Economie, Politique, société, Voix

Une équipe de journalistes de la RTS nous présente son regard sur la Russie

Ce lundi 5 mars, l’émission Toutes taxes comprises (TTC) de la Radio Télévision Suisse (RTS) s’interroge et interroge:

«A quelques jours des élections présidentielles russes, quel est le bilan économique des années Poutine? »

Il vaut la peine de regarder ce documentaire, ne serait-ce que pour avoir une idée de sa teneur.Au-delà des clichés et autres poncifs habituels, il y a de quoi apprendre, pour qui n’aurait pas eu connaissance, par exemple, du développement apporté par des Suisses à certaines entreprises.

Sinon, bien sûr, on a droit à l’habituelle annexion de la Crimée et au rôle de la Russie dans la guerre qui se déroule toujours en Ukraine. Sans le moindre respect apporté aux accords de Minsk, ce qui se passe dans le Donbass ne serait donc que le fait des Russes ou peu s’en faut.

Je me suis à de très nombreuses reprises exprimée ici sur les conditions qui ont présidé au désastre qui déchire toujours Ukrainiens et Russes. Outre cette interview qui m’avait été demandée, j’avais adressé, entre autre, une lettre ouverte à notre ancien Président de la Confédération, Didier Burkhalter.
Il va de soi que, tenir une position qui tient à nuancer celle qui doit s’imposer, ne présage pas de son écoute. L’exposer n’est toutefois jamais vain.

Donc si le documentaire vaut d’être regardé, le sens critique vaut tout autant de s’exercer.

Politique, Voix

Syrie, Ghouta, les conclusions des uns et des autres

On sait les informations rendues par nos médias dits mainstream incomparables d’objectivité au regard de celles diffusées par les sites russes.

On nous le rappelle si souvent qu’en douter est assez vite considéré comme, à choix, être aveuglé par la propagande du Kremlin ou se ranger parmi les conspirationnistes. Car faire montre d’esprit critique semble devenu presque mission impossible.

Or, se référer à autant de regards divergeant de celui qui s’impose, tous médias mainstream confondus, n’est que l’expression du désir de comprendre la portée d’enjeux dont il n’est pas toujours rendu compte par nos journalistes aussi émérites soient-ils.

Dans ce sens, je ne puis que vous recommander la lecture de cet interview accordée par Roland Lombardi en réponse, entre autre, à la question de savoir quel rôle la France peut -sinon veut- jouer en Syrie.

Vous y découvrirez une vision de la situation qui vous permettra d’apprécier d’autant celles qui nous sont rendues par nos humanistes toujours soucieux, bien sûr, du sort d’enfants et autres victimes innocentes de méchants désignés d’emblée tels.

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Alexandre Pouchkine, hommage

«  La Fille du capitaine est autre chose qu’un simple récit sur un épisode historique lointain » , écrit Michel Aucouturier dans sa préface à l’édition FOLIO de ce roman d’Alexandre Pouchkine.

Et de poursuivre, qu’il s’agit là d’une oeuvre inspirée, dont le véritable sujet est la Russie des profondeurs et son mystère fascinant, ce Sphynx russe qu’évoquera, dans la tempête de neige de la Révolution, un autre poète, Alexandre Blok.

De ce Sphynx, il a été question ici-même.

Sans renier le moins du monde la culture qui me fonde et encore moins mes origines, dire combien la Russie, son Histoire, tourmentée, heurtée, sa culture, ne cessent de m’habiter, c’est ce que je partage ici, d’aucuns l’ont bien compris.

Parce que la Russie dont on écrit tant sur son Président, l’a précédé et lui survivra. Et c’est elle dont j’ai étudié la langue, l’Histoire et la culture.

Aussi, chaque année, célèbre-t-on la mémoire de celui qui est considéré comme l’un des, sinon le plus grand des poètes, Alexandre Pouchkine.

A cet égard, de nombreux événements sont organisés. Et c’est dans ce sens qu’il m’a été demandé de lire un extrait d’une de ses oeuvres.

C’est de La Fille du capitaine que j’ai sélectionné un passage du chapitre IV, intitulé « Le Duel ».

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Emmanuel Macron, les saveurs d’une recette

Pour qui goûte la cuisine française, voici de quoi aiguiser ou couper l’appétit.

Se laver les mains avant de manger, ne pas parler à table, autant de recommandations sans doute d’un autre âge tandis que, désormais, on met sans problème les coudes sinon les pieds sur la table à défaut de les mettre dans le plat.

En l’occurrence, sans le moindre état d’âme, celle qui fut la porte-parole du parti République Solidaire fondé par Dominique de Villepin mais qui lui préféra, par la suite, un fauteuil tendu par Nicolas Sarkozy, a désormais rejoint Emmanuel Macron.

Avec un possible ralliement au candidat en marche de l’Ancien Premier Ministre de Jacques Chirac, Marie-Anne Montchamp retrouverait celui dont elle qualifiait de romanesque* la vision politique.

Bonne ou mauvaise, la question de son regard ne semble pas sinon plus se poser pour elle ni pour celui qui, selon le site Marianne, ne tarit pas d’éloge sur Dominique de Villepin.

La décision appartient, bien sûr, au concerné pour lequel Alain Minc, soutien affiché d’Emmanuel Macron, ne s’était pas montré franchement enthousiaste – et c’est peu dire – lors de sa candidature à l’élection présidentielle de 2012.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Valls, de Villepin, En marche…

Quelques nouvelles de la République exemplaire à laquelle la France encore normale tendrait si l’on en croit ce qui semble sans cesse énoncé ici et là. L’ancien Premier Ministre du bientôt plus Président de tous les Français annonce son ralliement à Emmanuel Macron.

Comme manière de tenir l’engagement public qu’il a pris dans le cadre de la Primaire de la gauche, d’apporter son soutien à son rival vainqueur, Benoît Hamon, Manuel Valls aurait-il pu faire mieux mais sa conscience lui a dit que…

À part cela, dans le livre qui vient de paraître et qui a déjà bien fait parler de lui,  on apprend qui a été et pas dans le collimateur de Monsieur Hollande. Ainsi, l’ancien candidat échoué en rase campagne avec les adhérent(e)s du parti qu’il avait créé, République Solidaire, se voit-il ménagé sinon épargné par celui qui s’est fait connaître par son mémorable Moi Président.

Petits services entre amis ou non, pour rappel à qui l’ignorerait, la consigne qui avait été donnée aux membres du parti de Dominique de Villepin, empêché de se présenter à l’élection présidentielle de 2012 faute de parrainages requis, la consigne donc avait été de voter François Hollande.

Bref, entre échoués de gauche et d’on ne sait plus trop où, on se met En marche!

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Pourquoi relire Pascal? La justice et la force…

On dit la référence au passé, parfois, source d’erreur.

Mais un esprit qui a consacré le plus clair de son temps à élaborer une pensée, si celle-ci montre sa justesse d’analyse au fil du temps, en quoi devrait-il être, avec elle, jeté aux oubliettes?

Blaise Pascal, dans ses Pensées a, entre autre, traité de la justice et de la force.

Pour qui ne cesse de s’en prendre à l’une ou à l’autre, voici de quoi nourrir sa réflexion: « La justice sans la force est impuissante; la force sans la justice est tyrannique. (…) Et ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. »

Cette alliance de la justice et de la force en dérange plus d’une et d’un.

Et cependant, pour Pascal, la première, si elle veut être appliquée, nécessite la seconde. De même, la seconde a besoin de la première pour la contenir.

Aussi, justice et force sont-elles liées tandis que l’une et l’autre relèvent d’ordres opposés, symbolique pour la première, physique pour la seconde.

Cette manière d’envisager justice et force peut, bien sûr, ne pas convaincre et susciter la controverse. Et pourtant, on peut sans emphase la considérer comme l’expression d’une réalité.

Politique, société, Voix

La justice du fiel et du venin

Il fallait entendre Franz-Olivier Giesbert, ce 1er février dans le cadre du 19:30 de la RTS. Interrogé par Darius Rochebin sur l’affaire Fillon, le journaliste français a été très clair.

Il n’est d’ailleurs pas le seul à dire que le dégât est avant tout et surtout d’ordre moral, pour François Fillon alors qu’il n’y aurait rien d’illégal à ce qui lui a été reproché.

Certes, la justice le dira.

En attendant, la nature humaine se révèle dans toute son ampleur. Déjà par le fait de révéler une information juste quand il faut alors que la pratique à laquelle se serait livré le candidat à la présidentielle du parti Les Républicains ne date de loin pas d’hier et devait sans doute être connue.

Ensuite par la nécessité que ladite information soit reprise en boucle pour atteindre le plus grand nombre de citoyennes et de citoyens.

Enfin et justement, par la déferlante de réactions à une affaire montée en épingle dans le seul but d’abattre un homme.

Car la justice que pensent exercer celles et ceux qui n’expriment que jalousie, aigreur et haine ne construit strictement rien mais leur permet de déverser fiel et venin.

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Staline, Dzerzhinski, une autre lecture de l’Histoire

Suite à la publication du précédent sujet de ce blog sur Twitter et aux réponses qui y ont été apportées, entre autre par Darius Rochebin que je remercie, au passage, de l’attention qu’il a portée à mon message, force est, malgré tout de constater que son sens a été détourné sinon ignoré.

En effet, tout de suite, il a été question du communisme et de ses conséquences alors que mon propos visait le choix rédactionnel opéré par la RTS pour évoquer le centenaire de la Révolution russe.

Car la résumer à des images de goulag, c’est orienter de facto le téléspectateur tandis que l’ensemble de ce qu’elle a généré mériterait mieux que ce seul rappel. Mais non, on préfère revenir sans cesse à ces images terribles sans autre références.

Or qu’on rappelle, par exemple, comment certains dont le très vénéré Jean d’Ormesson et la très charismatique Svetlana Alexievitch se sont exprimés sur Staline, pour le premier, sur Dzerzhinski pour la seconde.

Alors on comprendra d’autant comment l’une a si bien su tourner sa veste, et l’autre, eu le courage de reconnaître un choix.

On réalisera ainsi,  peut-être, que ces temps passés communistes et soviétiques ne peuvent être évoqués de manière aussi réductrice sinon orientée.

Voix

Natacha, une histoire et beaucoup de silence

Tandis que les officines et leurs relais médiatiques s’activent pour dénoncer abus et corruptions, des femmes, des hommes subissent viols et tortures de la part de milices qui ne mettent aucun media en ébullition.

Voici un nouveau témoignage qui a été recueilli par d’autres personnes que celui qui l’a publié dans l’article indiqué en lien ci-dessous.

Ces personnes, informées, sont, pour certaines peut-être, au bénéfice d’un devoir de réserve.
La remarque a déjà été faite ici à propos de ce que peuvent et ne peuvent pas révéler les délégués du CICR, pour ne parler que d’eux.

Soit.

Dans ce cas et pour les laisser à l’abri de leur devoir, la victime serait-elle pour autant obligée, elle aussi, de garder une réserve?

Un principe quelconque interdirait-il à une femme ou à quiconque qui a vécu et vu l’horreur en action, d’en témoigner?

Ce que Natacha a connu, ce qu’elle a subi, nul ne le saura si personne n’en relaie le récit qu’elle en rapporte ici.