En France, face à l’augmentation d’actes antimusulmans et antisémites, Manuel Valls a annoncé que ceux-ci seraient sanctionnés plus efficacement.
De même, y a-t-il ajouté les actes racistes et homophobes.
A comprendre donc, de ce plan de lutte de l’Etat français, que les actes christianophobes ne seront pas concernés.
100 millions d’euros sur trois ans seront ainsi investis pour une défense sélective qui exclut l’atteinte au christianisme, religion constitutive de la France.
On comprend d’autant la difficulté qu’ont eu bien des médias hexagonaux à commenter les actes de violence meurtrière et christianophobes qui se sont déroulés en Méditerranée à bord d’une embarcation de migrants se dirigeant vers la Sicile.
Car les actes criminels des migrants musulmans originaires du Mali, du Sénégal et de Côte d’Ivoire n’ont strictement rien de raciste puisqu’il ont visé des Chrétiens du Niger et du Ghana.
Pas davantage ne sont-ils antisémites ni homophobe non plus.
Ils répondent à la seule haine du christianisme, critère qui ne figure pas dans la sélection opérée par le chef du gouvernement français.
Certes, la France est un pays dit laïc.
Alors, en quoi l’Islam ou le Judaïsme devraient-ils y être mieux défendus que le Christianisme?
Sujet publié en page 17 de l’édition papier de « La Tribune de Genève »des 25-26 avril 2015
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