Politique

Contester n’est pas prendre parti

Lire ou entendre sans cesse les mêmes poncifs selon lesquels la Russie ne se résume pas à son Président, que la Russie, on l’aime mais pas son Président, on l’a compris, depuis le temps que le refrain passe en boucle!
Si plus de 80% de citoyens soutiennent leur chef d’Etat, il reste toujours, en effet, près de 20% d’entre eux qui sont insatisfaits.
Que l’Occident donne la parole à ces mécontents pour montrer que la Russie est dirigée par un homme qui tient le pays d’une main de fer est une manière d’informer récurrente.
La contester, cette manière, ne revient pas à prendre parti.
La contester, cette manière d’informer,  équivaut à rejeter sa partialité. 
La nuance importe et n’a pas à induire de conclusions fallacieuses. 
Jamais aucun appel à la guerre n’a été lancé, ici.
Refuser de stigmatiser un pays revient à prôner le dialogue et l’échange avec ce pays.
Cela n’équivaut ni à le sanctifier ni à faire de celui qui le préside, une icône.

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