Mikhaïl Gorbatchev, de passage à Genève dans le cadre de ses fonctions au sein du conseil d’administration de son ONG, Green Cross International, accorde un entretien exclusif au Temps du 4 septembre 2012.
L’interview occupe une pleine page du journal, certes avec le portrait de l’ancien président russe.
Or, de l’ensemble des sujets traités, seuls deux d’entre eux sont relevés en caractères gras.
L’un figure dans un encart en une du journal, l’autre en haut de la page où se trouve l’entretien.
A l’évidence, ce traitement sélectif des propos de Mikhaïl Gorbatchev opéré par Le Temps, vise à décrédibiliser Vladimir Poutine.
Car sur le dossier syrien, la position de Mikhaïl Gorbatchev est en total accord avec celle de Vladimir Poutine. Mais ce sujet-là a sans doute dû résister aux caractères gras des intitulés.
Voici quelques lignes à relever des déclarations de l’ancien président russe à propos de la Syrie:
Dans le cas syrien, il semble que le Conseil de sécurité pourrait entraîner le monde dans une solution militaire.
J’apprécie la résistance de la Chine et de la Russie à une telle décision.
Des intérêts géopolitiques sont en jeu, ils sont ignorés par les medias.
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