Genève n’est pas la seule à se diviser au sujet de pistes cyclables, à lire cet article du Monde, on comprend bien que la question dépasse largement les frontières et surtout la seule Europe.
On serait en présence d’un « l’urbanisme tactique », méthode « née outre-Atlantique, où, dès les années 1970, des militants transforment des parkings en jardins éphémères, ou des rues en terrains de jeu, pour dénoncer la trop grande place accordée à l’automobile. (…)
A force de parcourir la ville et de fréquenter les réunions publiques, les pro-vélos d’aujourd’hui maîtrisent par cœur les codes de l’urbanisme et de la cartographie. Sur les logiciels Streetmix ou Neore, ils tracent les pistes cyclables de leurs rêves, les partagent en open source. Depuis un mois, ils ont toute l’attention des administrations. (…) »
Comme quoi, ce que d’aucuns, à Genève, estimaient relever de la « querelle picrocholine » devront revoir leur copie.
Car il semble bien qu’elle soit d’ordre quasi vital, cette « querelle » quand, en France comme à Genève, des pistes cyclables sont dessinées à la hâte alors que d’ordinaire, leur réalisation nécessite des années d’examen de passage…
Car crise de la Covid-19 oblige, les arguments évoqués en faveur de l’augmentation de l’espace à attribuer aux deux roues sont partout les mêmes:
« Les impératifs sanitaires allaient limiter drastiquement le nombre de places dans les transports en commun. Mais le report sur la voiture était impensable. »
A bon entendeur!
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