capture d’écran Le Temps
Vous avez sans doute constaté combien il est de plus en plus question de la Russie, dans nos médias.
Les révélations se suivent et s’enchaînent, tantôt sur la tentative d’empoisonnement qui aurait visé celui qui est appelé « le Pussy Riot », tantôt sur l’affaire Skripal dont l’un des suspects aurait été identifié non pas comme touriste mais comme haut gradé de l’armée, tantôt, encore, sur ce cinéaste en grève de la faim ou sur ces espions qui rôdent en Suisse.
La Russie est à faire apparaître comme infréquentable et aux prises avec un pouvoir assassin.
Depuis le temps que cela dure, depuis le temps que le phénomène est commenté, rien n’y fait. Les partis et des intérêts définis l’emportent.
Cet article, d’ailleurs, est assez éloquent pour comprendre ce qui est attendu de la Suisse. En un mot comme en deux, céder à la pression qui s’exerce sur elle par l’Occident pour qu’elle le rejoigne dans ses positions face à la Russie. Pour la neutralité, on oubliera.
Pas belle notre Europe? Regardez par exemple, cela se passe en France, pays démocratique, défenseur de droits humains et de tant d’autres valeurs que la Russie bafouerait.
Eh bien Santé Publique France, après avoir reçu un rapport établi par une structure qui a enquêté sur un pourcentage inquiétant d’enfants nés sans bras ou sans mains dans l’Ain, en Bretagne et dans des pays de la Loire, a tout simplement mis un terme aux subventions de ladite structure.
Voilà comment on se débarrasse, chez nous, de ce qui dérange.
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