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Postures, le virus tombera-t-il le masque un jour?

La crise qui nous frappe depuis que sévit la pandémie liée au Covid-19 démultiplie les réactions des un(e)s et des autres.

Et les réseaux sociaux s’en font les caisses de résonance.

Spécialistes et experts dont les avis sont relayés, malades atteint(e)s qui témoignent, proches d’autres qui en ont été victimes, la liste est longue de ce qui se partage.

Nos émotions, notre besoin de comprendre s’étalent alors que l’inconnu et le flou semblent plutôt régner en maîtres absolus.

Tel(le) centenaire ou quasi centenaire vainc le virus, tel(le) jeune en meurt, allez savoir comment opère celui qu’on traque et qui confine la presque totalité du monde?

Aussi, pointer du doigt les responsabilités, les manquements, bien sûr qu’on peut s’y consacrer. Tout comme louer les engagements et les efforts consentis par autant d’anonymes, de personnalités ou d’institutions.

Il n’en demeure pas moins que l’humilité à observer face à ce qui dépasse encore l’entendement serait bienvenu.

Qu’autant de postures affichées ne se révèlent, un jour, impostures, l’avenir le dira-t-il? Masquer ne se pratique pas qu’en périodes de pandémies.

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Covid-19, la science à vue, la politique en marche

Plus besoin de présenter celui qui fait tant parler de lui, le Professeur Didier Raoult. Quasi dieu pour certains, il en laisse d’autres dans le doute.

Cela peut se concevoir à l’écouter, en son temps, nous expliquer qu’« il y a trois Chinois qui meurent, ça fait une alerte mondiale »…

Bien. Après tout, c’est un point de vue, il lui appartient. Malheureusement, depuis qu’il l’a énoncé, les morts se comptent par dizaines de milliers partout dans le monde.

L’erreur est certes humaine.

Mais ajoutée aux appréciations de la situation qui varient au gré de découvertes, les politiques avancent déjà de prolonger le confinement des plus de 65 ans.

Or selon les déclarations entendues hier au 19:30 de la RTS, la catégorie de la population la plus exposée au Covid-19 serait celle des obèses.

Lorsqu’on sera fixé -si faire se peut- sur qui est le plus vulnérable et qui le moins, peut-être saura-t-on enfin protéger qui doit l’être en priorité.

Qu’on explique le flou pas même artistique qui entoure autant de déclarations péremptoires, sitôt remisées pour d’autres, comme celui d’une science sans cesse en mouvement est une manière.

Mais lorsqu’elle sert de référence aux mesures prises pour les populations, alors on est dans le plus pur et injuste arbitraire.

Et rien de tel pour alimenter une révolte qui, elle, risque de causer quelques dommages que le virus contre lequel on lutte ne véhiculait sans doute pas.

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Beautés humaines

« Abandonner la petite et facile critique des défauts pour la grande et féconde critique des beautés ». C’est à François-René de Chateaubriand -dont la tombe figure en illustration de ce sujet- que l’on doit cette citation.

En ces temps de crise liée au coronavirus, pas un jour ne passe sans que ne fleurissent, sur les réseaux sociaux, autant de remarques émises par de (très) savantes personnes qui, elles, ne s’y laisseraient pas prendre.

A quoi?

Au piège dans lequel nos gouvernant(e)s voudraient nous entraîner si ce n’est déjà fait. Oui, parce que nous serions manipulé(e)s. Et pour qui ne l’aurait pas encore réalisé, il serait grand temps d’ouvrir les yeux.

Sur quoi, au juste?

L’abus, la prise en otage, le profit, la mise en place d’un monde on-ne-vous-dit-pas-lequel et j’en passe.

Pendant ce temps-là, des gestes admirables de grandeur entourent autant de maux causés par un virus contre lequel luttent en permanence des êtres au mieux et au plus profond d’elles-mêmes et d’eux-mêmes.

Qu’ils en soient honorés, qu’à jamais, leurs efforts soient gravés dans les mémoires!

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COVID-19, en Russie comme ailleurs

Un ami m’a demandé, hier, ce qu’il en était du coronavirus en Russie.

Que répondre sinon qu’à la lecture de ce qui circule comme informations, la situation ne diffère pas vraiment de celle que nous vivons un peu partout en Occident et ailleurs dans le monde.

A savoir qu’on informe de ce qu’il en est de ce virus, de son mode rapide de transmission et des mesures à prendre pour le combattre.

De ce que je tiens d’une amie moscovite, la capitale de ce vaste pays est évidemment plus touchée que ses régions encore relativement épargnées.

Ce qui paraît logique vu la concentration humaine que l’on trouve à Moscou.

Plus de 13 millions d’habitants y vivent, autant dire qu’avec une telle densité de population, cette mégapole est particulièrement exposée.

Inutile de dire que, tout comme chez nous, les polémiques vont bon train en Russie quant à l’instrumentatlisation qui serait faite de la pandémie.

Certains points de vue émis là-bas sont, comme il se doit, repris dans nombre de grands médias étrangers qui ne ménagent pas leur peine pour épingler le Kremlin.

Rien de très nouveau et libre à chacune et à chacun d’entre nous d’imaginer être informé sans propagande  d’où qu’elle provienne.

Car la Russie ne se distingue pas du reste du monde qui compte autant d’avis convergents et divergents émis sur la pandémie qui frappe la planète.

Que certains de ces avis soient mis en avant plutôt que d’autres relève, tout comme chez nous, de choix opérés par qui en a le pouvoir.

Rien de plus courant qui ne distingue donc pas la Russie de l’Occident.

Aussi bien, si arrestation il y a en Russie d’activistes anti-Kremlin, y en a-t-il autant ailleurs, dans nos démocraties où il arrive aussi à la liberté de se résumer à celle de se taire.

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Covid-19, faites vos choix!

Ce n’est pas une guerre contre un virus que nous menons, c’est d’une guerre économique entre puissances que nous sommes les otages!

Accompagnée comme de juste d’une guerre d’’information, tout y est pour qu’on n’ait plus qu’à se débattre là au milieu et tenter de survivre

J’admire celles et ceux qui nous expliquent par A + B que le virus a été créé en laboratoire, que le virus vient de Chine, que le virus vient d’Italie, que le virus vient des Etats-Unis.

Et puis que non, le virus n’a pas été créé par l’homme, que le virus vient de tel animal, de tel marché, de telle manipulation, bref, toute explication que vous rechercheriez, vous le trouverez.

Et le plus souvent présentée de manière si convaincante que vous pourrez adhérer à autant de thèses défendues avec force conviction et arguments à l’appui.

Qu’est-ce que cela change lorsque l’on n’a plus qu’à lutter pour sa survie comme le doivent déjà tant de personnes, qu’elles soient hospitalisées ou pas?

Le nombre d’entreprises qui seront condamnées à court, moyen ou long terme par cette guerre de puissants, c’est à elles que je songe tout autant qu’aux familles endeuillées.

Le reste relève de jugements qui désignent les coupables et tranchent entre parole contre parole comme il se doit le plus souvent en pareil cas.

Classique qui nous rappelle que, décidément, une guerre se gagne par la force.

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Les bienfaits du rêve

Cette nuit, en rêve, un homme m’a entraînée dans un majestueux crique naturel. Situé aux abords de ma ville, il s’offrait à la vue de qui le souhaitait.

Une belle échappée nocturne en plein confinement imposé.

Et surtout, un autre cirque que celui dans lequel évoluent tant d’acrobates en tous genres. Agiles, certes, et talentueux au point de nous éblouir ou de nous effrayer.

Et entre leurs numéros d’excellence, le rictus de quelques clowns tristes tente de nous divertir.

A ce spectacle offert au quotidien tandis que la Terre est en proie à un mal dont on sait avant tout qu’on ne sait pas grand chose, le rêve apporte sa bouffée d’oxygène.

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Leur courage force le respect

Vaincu ici, gagnant là, le virus appelé Covid-19 excite autant de stratèges qu’il en nargue ou en désole d’autres.

Qu’à cela ne tienne, nous sommes toutes et tous face à l’inédit hormis les Asiatiques. C’est du moins ce qui ressortait d’un reportage diffusé dans le cadre d’une émission de la RTS.

Ce qui est certain est qu’être atteint par le virus ou y être confronté de manière directe fait la différence par rapport à qui est épargné.

Agir dans l’urgence n’écarte pas l’erreur. Agir dans l’urgence oblige. Parfois à tort, parfois à raison, comment le savoir, comment le prévoir?

L’être humain est faillible, l’accepter est certes difficile.

Dans ce sens, je ne cesse de penser à tant de celles et de ceux qui voient la vie et la mort en face. Leur courage force le respect.

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Coronavirus, entre mort et grâce

Comme presque sinon comme toujours, en temps de crise majeure, surgissent les mêmes.

Celles et ceux qui avaient déjà tout prévu. Celles et ceux qui, par machiavélisme ou cynisme, avaient anticipé. Celles et ceux qui, de fait, profitent du malheur d’autrui.

Nous vivons un temps inédit, que d’aucuns aient annoncé ou caché, le fait est là.

Dans ce cas, face à la destruction de tous ordres déjà constatée, est-ce bien utile de distribuer les bons et les mauvais points?

Oui, certaines personnes se comportent de manière douteuse mais est-ce une surprise? Autant d’autres agissent au mieux.

Aucun pays n’est épargné en dépit de chiffres avancés qui résulteraient de meilleures mesures de précaution prises dans telle ou telle partie du monde.

Chaque gouvernement a agi selon ses critères, selon ses moyens.

Oui, nous sommes exposés à la mort. Et c’est une réalité dure a intégrer. On préfère le plus souvent l’oublier parce que la mort, on n’aime pas la regarder en face. Pas davantage la maladie ni la vieillesse.

Autant dire que la leçon est rude. Et l’épreuve, collective.

Que nos élu(e)s prennent des décisions qui plaisaient ou non, que nos concitoyen(ne)s se conduisent bien ou pas, le danger est là. Mais la grâce, tout autant.

S’y montrer sensible où qu’elle fasse signe est autant de gagné sur le contexte macabre qui nous confine.

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Humanité et misère

Questions, polémiques, partages d’informations, le COVID-19 alimente échanges et controverses à défaut de presque tout autre sujet de réflexion ou d’actualité.

Il y a une évidence à cela, inutile de le dire.

Qu’on n’y ait cru ou pas, la courbe exponentielle des personnes testées positives au coronavirus n’a pu laisser indifférent, sauf à être soi-même dans un état tel que plus rien n’a d’importance.

Dans nos seules sociétés de pays dits développés ou riches, ils doivent se compter par milliers, ces gens qui n’ont, pour tout autre horizon. que les ultimes gestes à accomplir pour leur survie.

A l’image de cet homme rencontré dans les rues de Genève ou de cette femme, aussi.

Songe-t-on à leur apprendre les mesures élémentaires d’hygiène à respecter dans le contexte actuel de pandémie liée au coronavirus?

Et même si c’était le cas, rien ne garantit que le message passe. Alors? Comment agir avec ces gens-là?

Les laisser poursuivre leur quête au gré de rues quasi désertes? Et d’autant de poubelles dégarnies vu la rareté de passant(e)s ou de celles et de ceux enclin(e)s à s’intéresser à leur sort?

Nous sommes en lutte contre un mal qui nous oblige à autant de mesures difficiles à faire entendre à qui n’a cure d’hygiène.

Cependant, puisse la misère d’autant de personnes ne pas être condamnée à l’oubli, c’est ce qu’on ne peut que leur souhaiter, que nous souhaiter.

Car il en va de leur humanité et de la nôtre.

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Coronavirus, scènes de rue

Genève, à l’heure du coronavirus ou Covid-19, ce sont ses habitant(e)s confiné(e)s mais pas trop, ce sont ses rues et ses places désertées mais pas tout à fait, c’est une ville comme de nombreuses autres.

Lorsqu’on se croise, on respecte la distance préconisée.Les visages sont, parfois barrés de masques, les âges des personnes « de sortie »  paraissent variés.

Un homme, hier soir, c’est dans l’une des principales artères commerçantes de la ville qu’il avançait, sur une trottinette qu’il arrêtait aux abords de poubelles.

Sa main y plongeait sans autre inquiétude que celle de lui fournir de quoi manger.

Quant à cette femme, dans la même grande artère commerçante mais ce soir, elle s’adressait aux rares passant(e)s en espagnol. Et si l’on ne comprenait pas ce qu’elle voulait, elle crachait au sol.

Genève, le coronavirus et ses habitant(e)s, une histoire qui ne doit pas différer de celle de tant d’autres villes de par le monde.