La crise qui nous frappe depuis que sévit la pandémie liée au Covid-19 démultiplie les réactions des un(e)s et des autres.
Et les réseaux sociaux s’en font les caisses de résonance.
Spécialistes et experts dont les avis sont relayés, malades atteint(e)s qui témoignent, proches d’autres qui en ont été victimes, la liste est longue de ce qui se partage.
Nos émotions, notre besoin de comprendre s’étalent alors que l’inconnu et le flou semblent plutôt régner en maîtres absolus.
Tel(le) centenaire ou quasi centenaire vainc le virus, tel(le) jeune en meurt, allez savoir comment opère celui qu’on traque et qui confine la presque totalité du monde?
Aussi, pointer du doigt les responsabilités, les manquements, bien sûr qu’on peut s’y consacrer. Tout comme louer les engagements et les efforts consentis par autant d’anonymes, de personnalités ou d’institutions.
Il n’en demeure pas moins que l’humilité à observer face à ce qui dépasse encore l’entendement serait bienvenu.
Qu’autant de postures affichées ne se révèlent, un jour, impostures, l’avenir le dira-t-il? Masquer ne se pratique pas qu’en périodes de pandémies.