Il s’agit d’un homme ou plutôt non, d’une de ses oeuvres. L’affaire se passe en Allemagne et vise un poème d’Eugène Gomringer.
De père suisse et de mère bolivienne, il est le fondateur d’un courant artistique appelé concrétisme ou poésie concrète.
Pour qui souhaite en savoir davantage sur cet artiste et non des moindres, Wikipedia renseigne.
Or voici qu’un des poèmes d’Eugène Gomringer vient de subir le sort réservé à nombre d’hommes désormais dans le collimateur de la justice pour divers actes considérés relever d’agressions sexuelles.
Ce poème, qui a longtemps figuré sur le mur d’une Ecole de Berlin, au prétexte qu’il relève du harcèlement sexuel, doit donc disparaître de ladite façade qui l’avait jusque là accueilli.
De très nombreux médias ont rendu compte du sujet mais chacun à sa manière.
Aussi, apprend-on ici, par exemple, qu’un compromis aurait été trouvé avec l’artiste quand Le Temps, pour sa part, nous informe du nouveau lieu de résidence du poème.
Si un admirateur devient désormais un harceleur, la langue, les femmes et les hommes ont vraiment du souci à se faire.
Culture, Politique, société
No Comments