Histoire, Politique, société, Voix

Un bataillon si populaire se fête!

La Tribune de Genève publie un article et l’intitule, « La brigade Azov a dix ans et reste plus populaire que jamais. »

Pour qui connaît un peu l’histoire et les hauts faits de ce bataillon soudain devenu « brigade », nul doute que le grand quotidien genevois ne rencontre aucun problème de conscience à évoquer la célébration de son dixième anniversaire.

Normal quand on s’arrange pour considérer comme fantasme ou propagande russe, le passé nazi de ce bataillon, si soigneusement ignoré sinon dans l’allusion au refus du congrès américain que « les autorités ukrainiennes délivrent des armes américaines à la brigade en raison de son trouble passé. »

Et un jeune homme interviewé dans l’article d’être cité: «Marioupol a montré nos aptitudes au combat. Peut-être qu’aux États-Unis des gens pensent qu’on est nazis, mais ce n’est pas vrai».

Et pour que l’on mesure bien la force morale de ce vaillant guerrier, la journaliste qui signe l’article conclut à son sujet qu’il « prie ou écoute des chansons d’un groupe de rap ukrainien. Sa favorite: «La guerre n’en finit pas».

Dans un précédent sujet de ce blog, j’ai déjà eu l’occasion de dire que ce monde m’échappait. Là, il ne m’échappe plus, il me sidère.

 

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3 Comments

  • Reply Daniel 24 mai 2024 at 03h04

    Il y a effectivement de quoi être sidéré par tellement de mensonges et de soutiens affichés à des nazis. La propagande qui cherche à blanchir les hommes en noir fait des ravages. La russophobie fait le reste. On oublie le coup d’Etat de 2014, on oublie les crimes commis par ces nazis, on oublie le martyre de Marioupol envahi par ces nazis qui ont torturé et assasiné les civils d’une population qui avait voté à 85% pour l’indépendance de la République Populaire de Donetsk.

    Et pendant qu’on parle d’azov pour les rendre populaire en Suisse (et non en Ukraine, il faut voir comment ces azovs ont fuit Avdeevka la queue entre les jambes, en bravant les ordres de défendre à tout prix, puis ont refusé d’être transférés sur le front Nord…), on ne parle pas des crimes de guerre commis par les nazis ukrainiens sur les populations civiles du Donbass et de Russie. Cachez ces crimes que l’on ne saurait voir!

    Je l’ai dit et je le redis la Suisse se fascise à grande vitesse. Elle a jeté sa neutralité aux orties et soutient les nazis et racistes ukrainiens dans une guerre économique et financière.

    Un exemple de plus avec les commentaires de l’article de la TDG. Au lieu de rester sur le sujet de l’Ukraine (sophisme: le sujet est déraillé, cf. Schopenhauer), un guignol parle des crimes du Hamas (sur un jour et peu nombreux en comparaison), mais tiens donc, il oublie de parler des crimes du NAtionaux-ZIonistes qui correspondent à la définition d’un génocide.

    On se demande quand la Suisse, ses dirigeants, ses propagandistes sous couvert de « journalisme » vont toucher le fond.
    Le fond de l’abjection.

    Et aujourd’hui on se demande aussi à quoi vont pouvoir servir les 5 batteries patriots commandées. Car contre les missiles russes ces « patriots » sont inefficaces et donc inutiles.

  • Reply Robert Roudet 26 mai 2024 at 09h19

    Je n’ai jamais été un contestataire systématique de toute autorité, dans le style soixante-huitard agité. J’avais autrefois (il y a à vrai dire assez longtemps de ça) une certaine confiance dans notre système occidental et nos dirigeants. Mais actuellement je ne suis plus étonné par rien, je considère nos « élites » comme des escrocs et l’ambiance imposée chez nous me donne la nausée. Que l’on fasse des combattants d’Azov des petits saints est dans cette optique parfaitement logique.

  • Reply Jacques Davier 27 mai 2024 at 21h43

    Merci pour vos posts. Le mensonge est généralisé en Occident, pour des raisons de pouvoir et d’argent! Car il n’y a pas que l’Ukraine. Climat, mensonges! COVID, mensonges! Israël, mensonges! Au quotidien, mensonges et encore mensonges, bourrage de crâne, propagande, ad nauseam!

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