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Scythes

Culture, Politique, société

Les Scythes veillent, Monsieur le Président!

Plus un jour ne passe sans que la Russie n’ait à essuyer d’affront de la part de personnalités du monde médiatico-politique.

La décision du Président français d’annuler sa visite au Pavillon qui met la Russie à l’honneur dans le cadre de Livre Paris, nouvelle appellation du Salon du livre, signe sa politique.

De quelle utilité lui auront été ses études et ses lectures si le Président français décide de prendre la littérature en otage de conflits politiques créés de toutes pièces entre quelques pays va-t-en guerre et la Russie?

Dire préférer rencontrer des écrivains russes dans le cadre de Livre Paris plutôt que dans celui du Pavillon qui leur a été dédié révèle un comportement particulièrement retors.

Il indique qu’en tant que Chef de l’Etat français, il rejette l’honneur rendu par son propre pays à un pays tiers au prétexte fallacieux que celui-ci serait responsable d’un empoisonnement qui a eu lieu au Royaume-Uni.

Au nom d’une solidarité avec un voisin va-t-en-guerre, il discrédite son propre pays dans l’initiative prise de mettre à l’honneur la littérature russe, le temps d’un événement populaire prisé du public..

Cette France qui a élu au sommet de son Etat un homme qui se rallie aussi vite aux positions prises par ses collègues belliqueux veut jouer un rôle au sein de l’Europe?

Lequel, au juste?

La France et ses Lettres, la France et son Histoire, la France et sa culture, ce sont elles que son récent élu Président entache tandis qu’il vient de trancher dans le vif de ses relations littéraires avec la Russie.

Mais elle s’en remettra, elle qui a connu tant d’autres affronts. Garde à nous autres, cependant, que le Scythe ne se réveille. A lire et à relire, Monsieur le Président Emmanuel Macron, ce poème d’Alexandre Blok

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Occident-Russie, histoire d’un gâchis annoncé

Combien de fois n’ai-je écrit, ici ou , que les Russes avaient vaincu Napoléon et Hitler et que les sanctions occidentales prises à leur encontre n’allaient pas les effrayer?

L’ interlocuteur russe, Nikolaï, cité par la Tribune de Genève confirme mon propos: «Cela ne sert à rien de faire pression sur la Russie. Napoléon et Hitler ont échoué. Vous n’y arriverez pas non plus».

Mais tant de nos spécialistes, convaincus que les sanctions mettront la Russie à terre, ne font en réalité, que renforcer le soutien au Kremlin. Et comme le disent nombre de citoyens de la Fédération de Russie, par leur propagande anti-russe, les Occidentaux font le travail à leur place!

Le signataire de l’article du grand quotidien genevois n’est évidemment pas de cet avis:

« Pour détourner l’attention des Russes des méfaits économiques, la propagande du Kremlin multiplie en fait les discours de diversion. Les télévisions ont réussi à présenter les sanctions non pas comme des mesures liées à l’intervention en Ukraine mais comme des instruments de l’Ouest pour s’en prendre à la Russie. »

Prendre les Russes pour des abrutis gavés de propagande, c’est vraiment faire peu cas de leur intelligence et de leur sens critique aussi aiguisé sinon davantage encore que celui de tant de nos savants perroquets.

« L’annexion » de la Crimée?

Elle a rendu tellement de Criméens malheureux qu’ils n’en ont plus pu de se réjouir d’être enfin redevenus Russes. Quant à celui que tant d’Occidentaux avertis appellent « dictateur », il  l’est tellement qu’il a été à de nombreuses reprises soutenu par celui que ce même Occident averti continue de vénérer, Mikhaïl Gorbatchev.

Alors? Alors justement, les Russes ont un autre rapport au pouvoir que les Occidentaux.

Et l’expliquer paraît perdu d’avance. Car chaque fois que l’on s’y risque, on est d’emblée situé, « pro-Poutine ». Tout comme du temps de l’ex-URSS, cela vous rendait suspect d’accointances avec le Parti.

Comme si parler d’un pays devait obliger à prendre parti pour sa politique. En vertu de quoi?

Que la Fédération de Russie soit traversée par différents courants de pensée est une réalité. Que l’un domine au détriment d’autres est aussitôt dénoncé par les chantres de la démocratie selon lesquels la Russie serait une « dictature ». Et comment comprennent-ils la popularité du Président de cette « dictature »?

Justement, en l’accusant de propagande, en l’accusant de cacher la réalité à son peuple.

Depuis 10 ans que, sur ce blog, est proposée une approche de la Russie autre que celle qu’impose le milieu médiatico-politique, depuis 10 ans, ce n’est qu’à l’aggravation des relations entre elle et l’Occident que l’on assiste.

Or, refuser d’innocenter l’un pour charger la seule autre constituerait l’issue au gâchis actuel.

Sans quoi, rappelez-vous, je l’ai maintes fois cité ici dans cette version française, le célèbre poème écrit par Alexandre Blok en 1918, Les Scythes et même à l’adresse du Président français, en mars 2018!

En clair? Cherchez les Russes et vous les trouverez!

Politique

Faire passer la Russie pour notre ennemie ou comment on (dés)informe

Vous l’avez sans doute lu je ne sais combien de fois, ce blog serait «pro-russe », mieux, «pro-Kremlin », voire « pro-Poutine », la Russie étant le plus souvent associée à son Président.

Parce que la première, pour quelques vaillants esprits occidentaux, se résume au second, c’est aussi simple que cela.

Une fois établies ces réductions, en user devient d’un confort indéniable lorsqu’on n’a rien d’autre à formuler que les sempiternelles rengaines destinées à faire comprendre aux citoyens de pays dits démocratiques que la Russie n’est pas loin de ressembler à une dictature.

Or voici qu’à ressasser autant de certitudes, on découvre soudain que ce peuple de près de 145 millions d’habitants, jouit d’un système éducatif considéré parmi les meilleurs au monde, que les jeunes qui en bénéficient en donnent la preuve par leurs performances.

Et parmi elles, celles qui relèvent de toutes sortes de génies informatiques ou autres.

Quoi qu’il en soit et à force de se draper de certitudes le plus souvent accompagnées de mépris et de partis pris à peine voilés, nombre d’experts qui hantent colonnes et plateaux de nos médias pour parler de la Russie en négligent bien des réalités.

Quant à prétendre de ce pays qu’il serait l’ennemi de l’Occident comme s’y emploie l’auteur des propos cités ci-dessus, non, la Russie n’a jamais été l’ennemie de l’Occident et inverser la donne, n’est qu’une expression supplémentaire de russophobie

Pour le reste, à de nombreuses reprises, j’ai tenu à attirer l’attention sur le fait que les Russes, il ne fallait pas trop les chercher parce qu’on les trouve. Et l’Histoire ne manque pas d’exemples qui le démontrent.

La littérature aussi et je l’ai cité à plusieurs reprises, ce poème d’Alexandre Blok. Le voici encore, sait-on jamais que ses vers trouvent un écho…

Histoire, Politique

Au-delà de la douleur, le danger

Récemment, j’ai publié sur ce blog un sujet intitulé « J’ai mal à mes valeurs« . Je réitère dans ce sens.

Sauf que désormais, à la douleur de voir ce qui est fait de nos références dites démocratiques, s’ajoute l’inquiétude et c’est très peu dire.

Face à la situation dans laquelle nous nous trouvons tandis que les pressions s’alourdissent envers la Russie, rien ne nous ne sera épargné.

Car pour qui s’imagine encore qu’on traite comme on veut ou comme on pense avec ce pays, c’est plus que mal connaître son Histoire et la culture qui la sous-tend.

Qu’on aime ou non la Russie, le problème n’est plus là.

La fierté de ses citoyens, rappelée par très grand nombre d’entre eux, est d’avoir vaincu Napoléon et Hitler.

Autant dire que les mesures prises par un Conseil européen et par une administration états-uniennes ne vont pas les effrayer.

A nos experts et autres analystes ou spécialistes, je rappelle, tout comme je l’ai fait à l’adresse du Président français, ce poème d’Alexandre Blok dont l’intensité devrait peut-être retenir leur attention.

Culture, Histoire

Entre éléments de langage et Histoire élémentaire

Quelques éléments, non de langage comme le sont ceux qui inspirent tant de communicants.

Dans un précédent sujet publié sur ce blog, il a été question du Maréchal Joukov à propos duquel un article évoquait les hauts faits.

Dans ce même article était cité le célèbre poème écrit par Alexandre Blok, le 30 janvier 1918.

On comprend d’autant cette référence au poète symboliste russe à la lecture de cet article du Figaro, « Joukov, l’homme qui fit tomber Hitler.

Et pour qui souhaite entendre la version russe du poème de Blok, la voici tirée de célèbre film de Sergueï Gerassimov, U ozera / Au bord du lac.