Face à une salle plus que comble d’Uni-Dufour à Genève, Korine Amacher a évoqué, ce jeudi 4 décembre dernier, les liens entre Ukraine et Russie sur un plan historique, elle a bien tenu à le préciser dans son introduction.
L’éclairage brillant que la conférencière a apporté à plus de dix siècles de relations complexes entre ces deux pays, a permis d’en mesurer la profondeur.
S’il est certes utile d’en avoir connaissance et conscience, s’y limiter, toutefois, reste insuffisant pour saisir ce qui se déroule en ce moment en Ukraine. Car même si l’héritage historique demeure présent en toile de fond, son instrumentalisation n’en est pas moins présente elle aussi.
Dans ce sens, l’influence manifeste des Etats-Unis et de son acolyte d’Union Européenne n’est plus à démontrer.
Par la mise en avant de valeurs démocratiques, c’est bien l’enjeu énergétique qui les préoccupe avant tout. Exploiter des divisions intérieures pour exploiter la terre qui en est le théâtre, c’est cautionner une guerre qui ravage les mémoires et charge d’autant l’Histoire.
Puisse la diplomatie venir au chevet d’une Ukraine dévastée par la violence, l’exil et la mort.
Sujet publié en page 11 de l’édition papier de « La Tribune de Genève »du 9 décembre 2014 sous le titre « Puisse la diplomatie… »
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