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Covid-19 entre alarmisme et réalisme

Que voilà une parole réaliste que celle qui figure en illustration de ce sujet!

Oui, elle a été émise par un homme qui essuie nombre de critiques, normal, quand on gouverne, on n’y coupe à peu près pas.

Sauf à être un Saint et encore…

En d’autres termes, reconnaître combien les avis divergent sur ce virus qui a confiné le monde entier ou presque est un acte de salut public.

Et que pareils propos aient été énoncés par le Premier ministre de la République française l’honore.

Les polémiques sont sans fin sur les réseaux sociaux et sur les médias. On se bat à coup de statistiques, de prévisions alors que l’on navigue à vue et que rares sont celles et ceux qui veulent bien le reconnaître.

On peut désavouer les complotistes et on ne s’en prive pas.

On peut tout autant désavouer ces experts qui vous serinent avec arrogance ce qu ‘il en est d’un virus dont ils seraient seuls à connaître l’action.

Monsieur Philippe, cet aveu vous rend plus crédible que n’importe quel(le) invité(e) de nos médias qui vient nous expliquer ce qui nous attend pour les mois à venir.

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En cette veille de semi-déconfinement helvète

Vous l’aurez constaté, un nombre impressionnant d’experts et de spécialises commentent ce que nous vivons depuis que le coronavirus a pris possession de nos vies pour en décider du rythme, du sursis ou du terme.

Ils sont invités à faire part de leurs travaux et, on l’a remarqué, les résultats s’avèrent souvent aléatoires et contradictoires. Mais c’est la norme, dans la recherche scientifique et c’est aussi bien ainsi.

Sauf que d’aucuns seraient plutôt enclins à l’absolu de solutions-miracles. Les voici, de fait, nous déclarer tout ce qu’ils savent alors que tant d’autres tâtonnent.

A autant de leurs lumières s’ajoutent les éclairages de philosophes qui, en un temps record de maturation, nous présentent déjà le fruit de leurs très profondes réflexions.

Et pour couronner le tout, sans mauvais jeu de mots et de maux en lien avec la couronne caractéristique du virus, les moralistes alignent les poncifs que leur inspire la crise qui frappe la planète entière.

Ainsi se conjuguent les approches des uns et des autres pour venir au chevet d’un mal dont on ignore à peu près tout sinon qu’il frappe et tue à l’improviste.

A autant de victimes et de combattant(e)s qui luttent, vont mes pensées en cette veille de semi-déconfinement helvète.

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Merci à la « Tribune de Genève »

Merci à la personne responsable de la rubrique Courrier de la Tribune de Genève d’avoir retenu et publié mon message -ci-dessus en capture d’écran- dans son édition papier de ce 23 avril.

La fermeture brutale, le 12 février dernier, du blog que j’ai tenu 9 ans durant sur la plateforme mise à disposition par ce même journal, a suscité toutes sortes de réactions, allant de la satisfaction à l’écoeurement.

Pour rappel, c’est au prétexte que la modération que j’exerçais sur mon blog ne répondait pas aux standards exigés qu’il a été décidé de le faire disparaître du Forum auquel je participais avec tant de plaisir.

Cette expérience m’aura appris que ce blog était plus suivi que je ne l’aurais pensé. Honneur ou pas, qu’il réjouisse ou peine, le résultat est là, accès au blog Voix de la TdG interdit

 

 

 

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Un virus, des Professeurs … en paysage inconnu

Parmi les nombreux experts à s’exprimer sur le covid-19, difficile d’échapper à l’avis émis par le Professeur Raoult. Qu’à cela ne tienne, voici désormais celui du Professeur Montagnier.

La science en marche les valent bien.

Aux simples péquins que nous sommes de nous rallier à tel ou tel point de vue, le choix ne manque pas. Car hormis ces deux personnalités, d’autres spécialistes sont également invités à donner leur avis sur le sujet.

S’en remettre à tel ou tel ne relève sans doute que de valeurs partagées ou de foi accordée ou des deux.

Mais derrière autant de connaisseurs se profilent des options. Par exemple celle pour les vaccins qu’au nom de toutes sortes d’arguments, on cautionne ou rejette.

La lutte, alors, s’engage au plan politique.

Relayée par autant de médias, elle affiche ses tenants de certitudes, au bon peuple de s’y retrouver. Pour autant qu’il en ait l’envie.

Car ajoutés à cela les grands méchants qui profitent d’installer en douce ou pas même, leur mode de surveillance de la planète, ce bon peuple a de quoi faire!

Ainsi va chaque événement qu’il se vit selon les sensibilités. En voici un aperçu un peu autre pour qui aurait accès à l’article et à ses splendides photos.

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Beautés humaines

« Abandonner la petite et facile critique des défauts pour la grande et féconde critique des beautés ». C’est à François-René de Chateaubriand -dont la tombe figure en illustration de ce sujet- que l’on doit cette citation.

En ces temps de crise liée au coronavirus, pas un jour ne passe sans que ne fleurissent, sur les réseaux sociaux, autant de remarques émises par de (très) savantes personnes qui, elles, ne s’y laisseraient pas prendre.

A quoi?

Au piège dans lequel nos gouvernant(e)s voudraient nous entraîner si ce n’est déjà fait. Oui, parce que nous serions manipulé(e)s. Et pour qui ne l’aurait pas encore réalisé, il serait grand temps d’ouvrir les yeux.

Sur quoi, au juste?

L’abus, la prise en otage, le profit, la mise en place d’un monde on-ne-vous-dit-pas-lequel et j’en passe.

Pendant ce temps-là, des gestes admirables de grandeur entourent autant de maux causés par un virus contre lequel luttent en permanence des êtres au mieux et au plus profond d’elles-mêmes et d’eux-mêmes.

Qu’ils en soient honorés, qu’à jamais, leurs efforts soient gravés dans les mémoires!

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COVID-19, en Russie comme ailleurs

Un ami m’a demandé, hier, ce qu’il en était du coronavirus en Russie.

Que répondre sinon qu’à la lecture de ce qui circule comme informations, la situation ne diffère pas vraiment de celle que nous vivons un peu partout en Occident et ailleurs dans le monde.

A savoir qu’on informe de ce qu’il en est de ce virus, de son mode rapide de transmission et des mesures à prendre pour le combattre.

De ce que je tiens d’une amie moscovite, la capitale de ce vaste pays est évidemment plus touchée que ses régions encore relativement épargnées.

Ce qui paraît logique vu la concentration humaine que l’on trouve à Moscou.

Plus de 13 millions d’habitants y vivent, autant dire qu’avec une telle densité de population, cette mégapole est particulièrement exposée.

Inutile de dire que, tout comme chez nous, les polémiques vont bon train en Russie quant à l’instrumentatlisation qui serait faite de la pandémie.

Certains points de vue émis là-bas sont, comme il se doit, repris dans nombre de grands médias étrangers qui ne ménagent pas leur peine pour épingler le Kremlin.

Rien de très nouveau et libre à chacune et à chacun d’entre nous d’imaginer être informé sans propagande  d’où qu’elle provienne.

Car la Russie ne se distingue pas du reste du monde qui compte autant d’avis convergents et divergents émis sur la pandémie qui frappe la planète.

Que certains de ces avis soient mis en avant plutôt que d’autres relève, tout comme chez nous, de choix opérés par qui en a le pouvoir.

Rien de plus courant qui ne distingue donc pas la Russie de l’Occident.

Aussi bien, si arrestation il y a en Russie d’activistes anti-Kremlin, y en a-t-il autant ailleurs, dans nos démocraties où il arrive aussi à la liberté de se résumer à celle de se taire.

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Echappée

Chères lectrices, Chers lecteurs,

Ces temps si singuliers, chacune et chacun les vit à sa manière. Il en est qui se battent au chevet de malades, il en est qui oeuvrent au maintien des besoins essentiels de la population, il en est qui se mobilisent pour convaincre, telle ou telle approche de la crise qui nous frappe serait plus juste que l’autre.

Il en est, enfin, qui tentent de s’y retrouver là au milieu.

Sur ce blog, hier, j’ai tenu à vous faire part du travail réalisé par Olivier JUNOD car toute réflexion ou suggestion dans le cadre de débats parfois acharnés qui se mènent un peu partout et suscitent nombre de polémiques, tout apport donc peut contribuer à l’effort mené par qui tient à participer aux échanges de vue liés à la situation que nous vivons les un(e)s et les autres.

Pour ma part, après avoir (presque) atteint un point de saturation, tant les informations diffusées sur le virus qui paralyse nos sociétés se contredisent les unes les autres, les circonstances ont voulu que je renoue avec ce qui a nourri mon adolescence et plus encore, je veux parler de ce qu’on appelle parfois, l’univers intérieur.

Aussi, lorsque l’une de mes relations m’a adressé par courriel le lien à cette émission de France Culture consacrée à l’immense poète russe qu’est Ossip Mandelstam, ai-je retrouvé intacte une quête qui n’a cessé de m’animer, celle de la sublimation esthétique. Que cette personne qui m’y a rappelée et qui se reconnaîtra ici, soit très vivement remerciée.

Certes, je ne vous demande pas de partager mes goûts! Je vous écris juste pour vous dire que ce genre d’émission littéraire sur fond de saturation médiatique liée au coronavirus m’est apparu tel un baume. Je n’oublie pas la souffrance de familles endeuillées, je n’oublie rien du travail fourni par autant de corps de métier et de professionnels qui assurent notre maintien.

Je tenais juste à vous proposer une échappée vers ailleurs.

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Les bienfaits du rêve

Cette nuit, en rêve, un homme m’a entraînée dans un majestueux crique naturel. Situé aux abords de ma ville, il s’offrait à la vue de qui le souhaitait.

Une belle échappée nocturne en plein confinement imposé.

Et surtout, un autre cirque que celui dans lequel évoluent tant d’acrobates en tous genres. Agiles, certes, et talentueux au point de nous éblouir ou de nous effrayer.

Et entre leurs numéros d’excellence, le rictus de quelques clowns tristes tente de nous divertir.

A ce spectacle offert au quotidien tandis que la Terre est en proie à un mal dont on sait avant tout qu’on ne sait pas grand chose, le rêve apporte sa bouffée d’oxygène.

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Covid-19, l’avenir en clair-obscur

En périodes de crise, il n’est pas rare que cultures, éducations, croyances ou idéologies soient bouleversées.

On se découvre soudain proche d’une personne de laquelle, jamais, on ne l’aurait pensé tandis qu’elle arborait telle ou telle valeur.

Ou alors, voici que soudain, une autre se montre très différente de ce qu’on avait perçu d’elle, bref, les surprises peuvent s’avérer nombreuses.

Déduire, à partir de là, comment se profilerait l’avenir paraît risqué.

Car s’il existe, certes, des ruptures d’ordre axiologique susceptibles de se produire, rien n’assure que ce qui a jusque là prévalu comme référence ne disparaisse de manière radicale.

Dans le cadre de ce que nous vivons à l’échelle planétaire avec le Covid-19, imaginer qu’un monde nouveau naisse après la crise relève de la projection.

Mais on le sait, elle est nécessaire. A maints égards et parce qu’on y échappe difficilement, quelle que soit sa tonalité.

Claire ou sombre ou les deux sachant que l’une appelle le plus souvent l’autre.