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A celles et ceux qui savent ce qu’il en serait du coronavirus

Il serait peut-être temps de réaliser que la Russie va procéder comme nombre de pays et adopter les mesures de confinement. Ecoles et crèches bientôt fermées, tout comme musées, théâtres et autres lieux publics etc…

Alors à celles de mes amies ou pas vivant en Russie qui ont réagi lorsque j’ai fait part d’un point de vue qui sollicitait l’humilité plutôt que la certitude de « savoir », je souhaite bon courage sinon bonne chance!

Maintenir toutes sortes de certitudes, brandir tel ou tel avis d’expert pour se démarquer de cette pauvre masse qui subirait, est un choix.

Le jour où l’une ou l’autre d’entre ces personnes auront à découvrir qu’autant de leurs convictions auront à céder face à une brutale réalité, peut-être reviendront-elles à de meilleures considérations.

Le fait est que me voir accusée de « racisme » pour avoir osé m’exprimer sur le mur d’une de ces personnes vivant en Russie et lui faire part d’un autre point de vue que celui qui minimise ou évoque l’intoxe, a quelque chose d’assez piquant.

J’en parlerai à celles et ceux qui me considèrent, au contraire, comme « agente du Kremlin », ça pourrait peut-être les faire réviser leur jugement à elles, allez savoir par ces temps  où accuser prévaut?

Comme quoi, la mesure est décidément sans cesse à chercher et à rappeler.

 

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Coronavirus, l’humilité ne tue pas

A lire certains propos tenus sur un réseau social bien connu, propos qui concernent les mesures prises pour tenter d’enrayer au mieux la pandémie engendrée par le coronavirus, on se dit que l’humilité, en pareil cas, serait préférable à tout autre attitude.

Mais on empêchera pas celles et ceux qui pensent être au-dessus de la masse et plus intelligent(e)s que l’ensemble de ce « troupeau » qui fait ce qu’on lui dit de faire sans rechigner.

Car enfin, il faut être sur place et parler avec des personnes qui ont vécu l’étouffement, les poussées de fièvre à 40° et ce que ces seuls symptômes impliquent déjà, pour réaliser que l’on ne plaisante pas avec pareils maux.

Et que ces discours qui consistent à rappeler telle ou telle grippe tueuse sont très faciles à énoncer quand on n’est pas concerné. La grippe n’a rien à voir avec ce que le coronavirus cause comme conséquences funestes.

Veut-on se montrer au-dessus de toute personne dont on refuse les compétences ou les mesures prises au prétexte que l’on saurait mieux qu’elles ce qu’il en est? Que l’on serait mieux au fait?

Mais de quoi, au juste?

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Coronavirus, questions pour quels champions?

Comment s’y retrouver dans le champ d’informations aussi contradictoires que, parfois, chaotiques relatives au coronavirus?

Autant de spécialistes vous disent de prendre l’alerte au sérieux que d’autres, au contraire, vous conseillent de relativiser.

Nos aînés mourront-ils de chagrin à dépérir seuls dans leurs lieux de résidence, quels qu’ils soient? Le redouter n’est pas de trop.

Nos cadets seront-ils abandonnés à eux-mêmes tandis que leurs établissements scolaires ont désormais portes closes?

Questions parmi les nombreuses qui se posent aux générations intermédiaires qui souhaitent faire au mieux.

Quant aux rayonnages de magasins dévalisés, ils ne révèlent que cette peur qui gagne les esprits et gomme tout autre souci d’autrui.

En temps de guerre, au moins c’est clair, on rationne.

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En ce 8 mars

Oui, ce 8 mars est la journée internationale des droits des femmes.

On manifeste, on se souhaite le meilleur qui soit, tout cela sur fond d’épidémie de coronavirus, difficile de ne pas le savoir.

Il n’empêche.

Pour ma part, en ce 8 mars, c’est un article que je découvre à l’instant que je souhaite porter à votre connaissance.

On y lit, en effet, que quatre jeunes trisomiques ont pris l’initiative d’ouvrir leur propre restaurant tandis qu’aucun emploi ne leur était offert en dépit de leur formation professionnelle.

Pareille information est un cadeau au sein de la noirceur ambiante.

Que vive l’entreprise de ces jeunes gens que leur handicap n’a pas découragés! Et que force leur soit toujours accordée de dominer les obstacles qui surviendraient.

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Ni la Russie, ni la Grèce ne méritent d’être traitées ainsi

Non, Monsieur Ziegler, en dépit de toute la sympathie que l’on peut vous porter, ce que vous avez dit de la Russie, ce que vous avez dit de la Grèce lors de la présentation de votre récent ouvrage paru au Seuil est indigne de l’Universitaire que vous êtes.

Ce 6 mars chez PAYOT Rive-Gauche à Genève,  en effet, où vous avez été invité à parler de votre livre, « Lesbos, la honte de l’Europe », vous avez accusé Vladimir Poutine d’être un « génocidaire » et avez vu la Russie, responsable de la situation actuelle  en Syrie.

Mieux, il vous a suffi d’énumérer l’ensemble des dégâts qu’elle a causés pour avoir l’approbation d’un public présent en nombre. A cela seulement se mesure le succès d’un matraquage médiatique qui ose encore s’appeler information.

La Russie? Poutine? Coupables. Mieux, criminels. Pis, génocidaires.

Fortement ébranlé par ce que vous avez découvert des conditions dans lesquelles se retrouvent autant de « persécutés » -terme que vous avez souvent employé pour désigner celles et ceux qui ont fui leur pays- vous vous érigez en juge et censeur.

Monsieur Ziegler, la situation qui prévaut en Grèce est autrement plus complexe que celle que vous avez dessinée à grands coups d’accusations lancées ici et là avec, en dernier ressort et suprême coupable, le Président Poutine.

Je suis venue vous écouter, ce soir, par amour pour la Grèce. Oui, ce pays qui a une histoire dont peu mesurent l’ampleur des souffrances qu’il a connues.

Qui a une idée de ce que fut la guerre d’indépendance avec ses 200.000 morts?

Qui a une idée de ce que fut la guerre civile qui a sévi juste après la deuxième guerre mondiale et qui a fait 150.000 morts et une centaine de milliers de réfugiés?

Quant à la longue tradition d’accueil dont jouit la Grèce, elle n’est plus à prouver.

Alors parler de la corruption qui la gangrène, c’est un peu vite se dédouaner face à ce que représente un tel flux migratoire auquel elle doit faire face.

Monsieur Ziegler, est-ce votre humanisme au-dessus de tout soupçon qui vous confère pareille autorité à prononcer autant de sentences?

Voici une séquence à méditer, celle qui oppose Hubert Védrine à Eric Zemmour.

Autant dire qu’on est un peu ailleurs dans la réflexion et l’analyse et qu’y porter attention vaut autant que celle que je vous ai portée en venant vous écouter ce soir.

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Yelena et Aliosha, loin des vrais faux ou faux vrais espions russes…

Si la saga des espions venus du froid vous manquait, n’hésitez pas à en lire un nouvel épisode!
L’article est réservé aux abonnés donc pour qui ne le serait pas, vous serez privés ou épargnés d’une narration plutôt savoureuse.
Parce qu’au-delà de la thématique devenue récurrente des espions russes, c’est la manière d’en rendre compte qui est à apprécier.
Car en somme, on comprend que cette nouvelle affaire n’en serait, en réalité aucune mais que, malgré tout, elle pourrait bien en être une quand même.
Bref, de la littérature qui n’a pas grand chose à voir avec celle que cette heureuse initiative propose et dont il est question dans un article, lui aussi réservé aux abonnés.
La Genevoise Yelena, prénom courant à l’Est de l’Europe, a eu l’idée de transformer deux anciennes cabines téléphoniques désormais hors d’usage, en bibliothèques.
Or il se trouve que le fils d’un jeune homme qui se rend souvent sur ce lieu appréciable de culture, s’appelle Aliosha. Et voici que son prénom suscite un curieux échange de commentaires.
Quant à l’article relatif aux espions qui en seraient sans en être, il fait réagir une seule commentatrice d’un simple « N’importe quoi! »

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Médaille de la honte

Inutile d’être « vegan »  ou antispéciste pour réagir à autant de documents qui nous montrent comment sont traités nombre d’animaux pour le seul plaisir de consommatrices et de consommateurs.
Certes, à leur décharge, nombre d’entre elles et eux ignorent peut-être encore ce qui a permis le délice qui va les régaler. Mieux, délice médaillé selon cet article avec vidéo à l’appui. 
Heureusement, tous les élevages ne sont pas semblables à ceux qui, de longue date déjà, ont été pointés par toutes sortes d’associations ou autres organisations de lutte contre la maltraitance animale.
Dans ce cas, évitons de généraliser. Mais rester vigilant et combattre autant de traitements innommables n’est pas interdit.
Sauf à s’en moquer et à ne songer qu’à sa seule réjouissance à partager avec autant d’hôtes que la nausée ne risque pas d’atteindre.

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Citoyenne, citoyen, en ce jour de Noël …

A la lecture d’un article, publié sur un site dit peu sinon pas du tout fiable selon les paramètres émis par quelque esprit soucieux de bien informer, à la lecture de cet article donc, que saisir plutôt que d’être saisi de nausée?
La politique, nul n’en doute plus sauf qui s’y lance empli de louables intentions, est un univers dans lequel évoluent toutes sortes de personnages, des plus charismatiques et emblématiques aux plus douteux et peu recommandables qui soient.
En pareilles circonstances, il apparaît plus que légitime d’exercer son rôle de citoyen(ne) et de critique.
Pour quels résultats, la question se pose quand domine la conscience aigüe de l’inégalité des forces qui s’affrontent lorsqu’on se risque à discuter telle ou telle posture prise.
Dans ce sens, restent la persévérance et la fidélité aux valeurs qui soutiennent un combat sans cesse renouvelé.
Au moins, ainsi, ne trahit-on pas ce qui a porté et portera aussi longtemps que les moyens à disposition pour se battre seront présents. 
Ce qui transparaît des lignes citées ci-dessus en référence, est peut-être et sans doute le fruit d’une construction et d’une vision de l’esprit.
Quoi qu’il en soit, y réfléchir n’est pas vain.
Ne serait-ce que pour se demander si on partage ou non cette interprétation de la vie politique française. Car si oui ou si non, on s’oblige à s’interroger.
Et ce seul fait est déjà, en soi, un acte citoyen.

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Poignant

Voici un livre auquel l’accueil réservé est fort.
Je n’ai pas encore lu cet ouvrage, c’est au hasard d’internet que je suis tombée sur l’émission de Laurent Ruquier dont le nom de l’une des invitées m’était si inconnu que j’ai voulu en savoir davantage.
Et bien m’en a pris. Elle s’appelle Camille Beaurain, elle a co-écrit son ouvrage avec le journaliste Antoine Jeandey, rédacteur en chef du site Wikiagri.
Selon ce qui est énoncé de ce livre intitulé « Tu m’as laissée en vie », c’est le quotidien d’agriculteurs que l’on découvre.
Et si la politique agricole est visée, la jeune femme devenue veuve à vingt-quatre ans, ne cache pas non plus certains éléments d’ordre plus privé.
Alors oui, on est ému, on est bouleversé par ce qu’on apprend.
Mais la question se pose immédiatement de savoir quel impact peut avoir ce genre d’ouvrage sur le système qui décime le monde paysan.
Mais pas que lui et Camille Beaurain le dit bien. 
Elle cite, en effet, les autres milieux professionnels qui voient les leurs se prendre la vie, faute d’y trouver encore du sens.
Au-delà de l’émotion que suscite le livre de cette jeune femme, au-delà de la parole qui tenait à briser le tabou, que se passera-t-il?
On ne devrait pas attendre de voir venir, on peut agir, le chroniqueur Philippe Geluck l’énonce de la manière la plus claire qui soit.