Depuis plus de 10 ans que ce blog traite de manière critique la manière avec laquelle nos médias dits « mainstream » abordent ce qui concerne la Russie, l’expérience a été riche et instructive. Tantôt réjouissante, tantôt beaucoup moins, rien de plus normal, dirons-nous.
Réjouissante lorsqu’avec le temps et la réflexion, certaines de mes relations ont fini par admettre que oui, en effet, ce qu’elles lisaient, entendaient ou voyaient dans leurs médias n’était pas toujours objectif et même, depuis quelque temps, de plus en plus partisan.
Beaucoup moins réjouissante lorsque sans recul et de manière directe quand elle n’a pas été carrément brutale comme dans l’exemple que j’avais évoqué ici, d’autres de mes relations m’ont rejetée, supprimée de leurs « amis » sur un réseau social bien connu et coupé tout contact.
Dire des périodes de crises qu’elles sont révélatrices à maints égards, est bien connu. Le vivre est une autre affaire. Car lorsque vous découvrez que l’amitié ne résiste pas à l’avis divergent, alors vous restez d’abord coi et puis, vous n’avez plus que le choix de vous résigner au constat.
Une relation de perdue n’équivaut pas à dix de retrouvées. Il ne s’agit pas de comptabiliser. Une relation de perdue par refus d’échanger déçoit. Parce que la personne appréciée a rompu le dialogue. À l’image de nos chancelleries qui, en Ukraine, ont laissé les armes se substituer à la parole.
Cette haine de la Russie qui se manifeste sans vergogne désormais, au seul prétexte qu’elle aurait envahi un pays au régime « démocratiquement élu » ne repose sur aucun critère digne de ce nom. Cette haine de la Russie a pénétré les cerveaux disposés à lui réserver bon accueil.