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16 juin

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

La Suisse entre le 16 juin 2021 et les 15-16 juin 2024

Le 16 juin 2021, la Suisse était dans son rôle quand elle organisait la rencontre entre les Présidents Biden et Poutine à Genève. Les 15 et 16 juin 2024, elle en sort à préparer un soi-disant sommet pour la paix au Bürgenstock.

Inutile de revenir sur cette rencontre qui est loin de faire l’unanimité, on l’a bien compris.

Que le 16 juin apparaisse à deux reprises et à trois ans d’intervalle dans un agenda diplomatique devenu politique ne manque pas d’intérêt. On y constate la perte totale de ce qui subsistait de neutre dans la Suisse de 2021.

Même si la rencontre de Genève était déjà considérée comme à peu près sans espoir, au moins s’inscrivait-elle dans une véritable diplomatie. Rien de cela avec le « sommet » à venir.

De nombreux appels lancés en faveur de la paix sont restés lettre morte. Et là, soudain, on prétend que ce rassemblement à l’internationalisme partiel va y oeuvrer.

Le 11 janvier 2023, je partageais sur ce blog un sujet intitulé « La diplomatie coulée ». La voici, telle une épave ensablée au fond des eaux, helvètes en l’occurrence.

Histoire, Politique, société, Voix

Villa La Grange, 16 juin – 9 juillet 2021

L’image qui illustre ce sujet vous rappelle peut-être un souvenir. Celui d’une rencontre de laquelle il a été à plusieurs reprises question sur ce blog tant l’événement n’a pas suscité l’unanimité.

Lorsque les Présidents états-uniens et russe se sont serré la main sur le parvis de cette demeure juste après qu’entre eux, le Président de la Confédération helvétique leur souhaite la bienvenue, l’image aura fait le tour du monde.

Ce qui sera resté des entretiens menés par Joe Biden et Vladimir Poutine, l’avenir le dira. Quoi qu’il en soit, l’événement aura été, pour moi, un moment fort tant je n’ai eu de cesse, sur ce blog, d’appeler à la diplomatie.

Rêve ou voeu pieux, l’appel demeure.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Ce 16 juin à Genève aura contribué à l’apaisement des relations entre Occident et Russie.

De la rencontre qu’a accueillie Genève ce 16 juin, bon nombre de commentaires ont mis en avant la visibilité qui serait ainsi donnée à la ville sinon au canton et à la Suisse elle-même.

Je ne partage pas ce point de vue.

Je pense, au contraire, que Genève, avec le concours indéniable de la Suisse, ont offert de quoi contribuer à l’effort de stabilité des relations russo-états-uniennes.

Cette occasion de participer à ce que tant d’entre nous souhaitent, à savoir, le terme à mettre à autant de postures prises qui n’ont pour effet que d’éloigner des partenaires, cette occasion, Genève a su la saisir et la concrétiser.

C’est en cela que je suis émue.

Car depuis de nombreuses années, sur ce blog,  j’en appelle à la diplomatie pour sortir de tensions très néfastes à l’Occident et à la Russie.

Aussi, que ma ville et mon pays aient mis leurs compétences en tous genres au service d’une cause d’apaisement les honore et je m’en réjouis.

Il ne s’agit donc pas d’image rendue mais d’investissements consentis à de multiples niveaux et dont les retombées positives ont dores et déjà été reconnues par les invités du jour.

 

Politique, Religions, société, Voix

21 juin 2015, 26 juillet 2016, 16 octobre 2020, décapitations sur sol français

Encore un Russe!

Oui, vous avez donc bien toutes et tous entendu et lu que la décapitation d’un professeur, commise sur sol français, a été le fait d’un « Russe-Tchétchène ».

Mieux, selon le Journal du Dimanche, on s’interroge sur la raison pour laquelle la justice française avait «  contraint l’État en 2011 à octroyer le statut de réfugié à la famille Anzonov »

Et pourquoi, « Après une longue instruction, l’administration avait refusé son maintien en France. »

Or, lit-on encore, « la Cour nationale du droit d’asile avait cassé cette décision. Depuis le mois de mars, Abdoullakh Anzonov était donc devenu, pour dix ans, un adulte en situation régulière. ».

Accueillir sur son sol des malheureux est noble.

Découvrir le résultat auquel on arrive avec certains d’entre eux ne doit, certes pas être généralisé. Sauf que la France n’en est désormais plus à son premier décapité.

Rappelez-vous, la première tête fichée sur une grille, c’était le 26 juin 2015, à Saint-Quentin-Fallavier. Un an plus tard, le 26 juillet 2016, le Père Jacques Hamel est égorgé à Saint-Etenne du Rouveray.

Charité oblige?

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

À méditer

Au vu de l’activité politique qui se déploie tant en France avec les élections législatives provoquées par la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, qu’en Suisse avec ce qui a été appelé « Sommet pour la paix », je vous propose cette citation du grand architecte français Paul Chemetov, né de parents russes le 6 septembre 1928 et décédé ce 16 juin à l’âge de 95 ans.

Dans l’un de ses ouvrages intitulé Un architecte dans le siècle, paru en 2002 aux éditions du Moniteur, voici ce qu’il écrit:

« La politique a ceci d’identique à l’architecture: elle questionne le temps. Quoi du passé, quoi du présent, quoi du futur ?. Sans un rapport distancié au passé, et sans projection de ce qui est à venir, il n’y a pas de présent possible, mais un immédiat, qui nie la mise en partage entre tous de la mémoire de la société. »

Cette perception du temps est loin de celle dont témoignent nos élites actuelles, emportées par l’immédiateté de décisions prises en dépit du bon sens, sans le moindre recul et donc sans respect pour ce que Chemetov appelle la mise en partage entre tous de la mémoire de la société.

Cela vaut pour la France et son président, cela vaut pour la Suisse et son chef de la diplomatie.

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Il y a deux ans à Genève, les Présidents Biden et Poutine se rencontraient

Il y a deux ans, Genève se mettait dans tous ses états pour accueillir la rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine. Plusieurs sujets de ce blog ont été consacrés à cet événement auquel j’ai eu, pour d’aucuns, la naïveté de croire. Je n’ai pourtant pas été la seule à espérer.

Le résultat se connaît, la diplomatie a coulé corps et âme. Et tout est là.

Mais on se plaît depuis des années, que dis-je des siècles, à avoir une coupable toute désignée, la Russie. Qu’elle ait été celle des Tsars, celle des Soviets ou celle de Vladimir Poutine, elle a sans cesse été ciblée par un Occident arrogant.

Et refuser de diaboliser ce pays aux vastes espaces et à l’immense culture vaut d’être montré du doigt.

Comme étudiante de russe, je ne cachais pas mon amour de la Russie. Elle était soviétique, à l’époque. J’étais dès lors suspectée de douteuses accointances. Cet amour d’un pays et de son peuple, comme je continue de l’exprimer ici, m’a muée désormais en porte-voix de son seul Président.

Pauvres esprits réduits à l’incapacité de discerner l’humain du politique!

Il y a deux ans donc, un 16 juin 2021, la ville accueillait deux Présidents dont les pays ne sont pas officiellement « en guerre » mais dont le bras armé de l’un s’affaire de longue date à multiplier ses bases militaires autour de l’autre.

Mais bon, on sait que c’est pour le bien de la « démocratie ».

Ce qui vaut à tout autre point de vue qui remettrait en question cette si noble option d’être écarté. Car nous bénéficions de droits dont serait privé le peuple russe, bafoué en permanence dans ses éventuelles revendications.

À partir de là, circuons, il n’y a plus rien à voir.

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Mettre les pays en morceaux, une stratégie éprouvée …

La France à partager en trois parties, ça vous dit quelque chose? C’est pourtant bien ce qui avait été prévu par Franklin Rooswelt en 1944. C’est l’historien Eric Branca qui nous l’apprend.

Et comment s’y serait pris Roosevelt? En choisissant le Maréchal Pétain plutôt que le Général de Gaulle.

Pas pour des raisons idéologiques, précise l’auteur de « L’Ami américain », mais par la volonté de profiter de l’effacement de la France pour s’en emparer.

Mettre les pays en morceaux semble être une stratégie privilégiée par cet « ami ». Au nom, sans doute, de bons principes et de belles valeurs qu’on n’hésite jamais à qualifier de démocratiques.

Il faut visionner ces 11 minutes 42 d’entretien accordé à TV5Monde par Eric Branca pour saisir le mode d’action états-uniens.

Une autre interview, plus fouillée, de cet historien est à découvrir ici. Vous comprendrez bien mieux en quoi consiste  le mode opérationnel en Ukraine.

Vous réaliserez peut-être aussi que s’être montrée « bien optimiste » comme je l’ai été tandis que j’ai osé croire au sommet organisé dans ma ville et sous les auspices d’autorités politiques haut placées, le 16 juin 2021 est, en effet, à reléguer aux oubliettes.

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La diplomatie coulée

L’image qui illustre ce sujet date presque d’hier. Nous étions le 16 juin 2021, les Présidents Biden et Poutine se rencontraient à Genève.

S’est-on demandé pourquoi et comment la diplomatie avait été bafouée, piétinée et désormais commentée de manière cynique par Angela Merkel et François Hollande?

Se demande-t-on pourquoi et comment des personnalités de haut rang qui appellent à la paix sont si peu écoutées quand elles sont entendues?

Se demandera-t-on pourquoi et comment les médias dits mainstream accompagnent chaque jour les efforts de guerre plutôt que ceux de paix?

Il y a un an et demi, à Genève, l’espoir flottait. Il est désormais noyé et bientôt sinon déjà coulé.

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Le choix d’image de Franceinfo pour commenter la fermeture « jusqu’à nouvel ordre » de l’espace aérien suisse

Intéressant…

Franceinfo publie un article pour informer de la fermeture « jusqu’à nouvel ordre », de l’espace aérien suisse et elle l’accompagne d’une image d’archive loin d’être anodine.

Je vous invite à la découvrir ici.

Y figure un angle de bâtiment de l’aéroport de Genève Cointrin pavoisé aux couleurs des Etats-Unis, de la Russie et de la Suisse. Elle date du 15 juin 2021.

Or nous sommes, aujourd’hui que la panne est annoncée, le 15 juin 2022.

Et il y a un an, le 16 juin, Genève accueillait la rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine. Plusieurs sujets de ce blog y ont été consacrés tant l’espoir m’animait de l’issue qu’offrirait la diplomatie.

Diplomatie qui, à ce moment-là, honorait encore la Suisse.

Surprenant choix d’illustration de la part de Franceinfo, quoi qu’il en soit et au vu du contexte, ce d’autant que l’on sait le poids des images, souvent retenues avant le propos qui les suit.

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Merci à ma ville, merci à mon pays!

La rencontre qui se tient en ce moment même entre les Présidents russe et états-uniens est, comme il se doit, appréhendée de diverses manières. Les inclinations partisanes ou les simples sensibilités à pareils événements se découvrent au fil des commentaires déposés ici ou là et divergent, rien de plus normal.

J’aimerais, pour ma part, saluer la qualité de la prestation rendue par notre chaîne nationale de radio et de télévision suisse romande, RTS. Si, très souvent, je me suis montrée critique par rapport à certaines de ses émissions, là, j’ai vraiment apprécié le professionnalisme de Jennifer Covo, journaliste présentatrice du direct de la RTS jusqu’à 14 heures.

Vivre pareil événement de près n’a rien à voir avec ce qui peut en être restitué lorsqu’il se déroule à des centaines ou des milliers de kilomètres de chez soi. Vivre cette rencontre dans sa ville, sur des lieux que l’on fréquente chaque jour, lui donne une autre dimension. Et puis, songer aux si nombreux corps de métier qui ont été mobilisés pour la réalisation de cette rencontre ne peut non  plus laisser indifférent.

Tout a exigé travail, concentration, effort et rigueur.

Jusqu’à la couleur des fleurs qui accompagnent la rencontre. Jusqu’au moindre détail, tout a été passé au crible des équipes de sécurité des deux Présidents et de leurs délégations, sans négliger non plus l’accord à leur donner de la part de nos autorités cantonales et fédérales. Ce sont à autant de personnes que je pense, ce sont elles qui sont à remercier pour leur engagement.

Qu’après cela, on critique, qu’après cela on considère que ces rencontres « ne servent à rien », cela regarde autant d’esprits chagrins et pas plus experts que tant de ceux qui nous sont imposés pour s’exprimer sur ce qu’on leur prête de compétences pour s’y employer.

De mon côté,  je salue l’ensemble des efforts entrepris par Genève et par la Suisse pour favoriser et réaliser l’accueil de cette rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine. Parce que je n’ai cessé d’appeler à la diplomatie sur ce blog et que c’est elle qui est à l’oeuvre en ce 16 juin sur les rives du Léman.