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16 juin

Histoire, Politique, société, Voix

Villa La Grange, 16 juin – 9 juillet 2021

L’image qui illustre ce sujet vous rappelle peut-être un souvenir. Celui d’une rencontre de laquelle il a été à plusieurs reprises question sur ce blog tant l’événement n’a pas suscité l’unanimité.

Lorsque les Présidents états-uniens et russe se sont serré la main sur le parvis de cette demeure juste après qu’entre eux, le Président de la Confédération helvétique leur souhaite la bienvenue, l’image aura fait le tour du monde.

Ce qui sera resté des entretiens menés par Joe Biden et Vladimir Poutine, l’avenir le dira. Quoi qu’il en soit, l’événement aura été, pour moi, un moment fort tant je n’ai eu de cesse, sur ce blog, d’appeler à la diplomatie.

Rêve ou voeu pieux, l’appel demeure.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Ce 16 juin à Genève aura contribué à l’apaisement des relations entre Occident et Russie.

De la rencontre qu’a accueillie Genève ce 16 juin, bon nombre de commentaires ont mis en avant la visibilité qui serait ainsi donnée à la ville sinon au canton et à la Suisse elle-même.

Je ne partage pas ce point de vue.

Je pense, au contraire, que Genève, avec le concours indéniable de la Suisse, ont offert de quoi contribuer à l’effort de stabilité des relations russo-états-uniennes.

Cette occasion de participer à ce que tant d’entre nous souhaitent, à savoir, le terme à mettre à autant de postures prises qui n’ont pour effet que d’éloigner des partenaires, cette occasion, Genève a su la saisir et la concrétiser.

C’est en cela que je suis émue.

Car depuis de nombreuses années, sur ce blog,  j’en appelle à la diplomatie pour sortir de tensions très néfastes à l’Occident et à la Russie.

Aussi, que ma ville et mon pays aient mis leurs compétences en tous genres au service d’une cause d’apaisement les honore et je m’en réjouis.

Il ne s’agit donc pas d’image rendue mais d’investissements consentis à de multiples niveaux et dont les retombées positives ont dores et déjà été reconnues par les invités du jour.

 

Politique, Religions, société, Voix

21 juin 2015, 26 juillet 2016, 16 octobre 2020, décapitations sur sol français

Encore un Russe!

Oui, vous avez donc bien toutes et tous entendu et lu que la décapitation d’un professeur, commise sur sol français, a été le fait d’un « Russe-Tchétchène ».

Mieux, selon le Journal du Dimanche, on s’interroge sur la raison pour laquelle la justice française avait «  contraint l’État en 2011 à octroyer le statut de réfugié à la famille Anzonov »

Et pourquoi, « Après une longue instruction, l’administration avait refusé son maintien en France. »

Or, lit-on encore, « la Cour nationale du droit d’asile avait cassé cette décision. Depuis le mois de mars, Abdoullakh Anzonov était donc devenu, pour dix ans, un adulte en situation régulière. ».

Accueillir sur son sol des malheureux est noble.

Découvrir le résultat auquel on arrive avec certains d’entre eux ne doit, certes pas être généralisé. Sauf que la France n’en est désormais plus à son premier décapité.

Rappelez-vous, la première tête fichée sur une grille, c’était le 26 juin 2015, à Saint-Quentin-Fallavier. Un an plus tard, le 26 juillet 2016, le Père Jacques Hamel est égorgé à Saint-Etenne du Rouveray.

Charité oblige?

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Il y a deux ans à Genève, les Présidents Biden et Poutine se rencontraient

Il y a deux ans, Genève se mettait dans tous ses états pour accueillir la rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine. Plusieurs sujets de ce blog ont été consacrés à cet événement auquel j’ai eu, pour d’aucuns, la naïveté de croire. Je n’ai pourtant pas été la seule à espérer.

Le résultat se connaît, la diplomatie a coulé corps et âme. Et tout est là.

Mais on se plaît depuis des années, que dis-je des siècles, à avoir une coupable toute désignée, la Russie. Qu’elle ait été celle des Tsars, celle des Soviets ou celle de Vladimir Poutine, elle a sans cesse été ciblée par un Occident arrogant.

Et refuser de diaboliser ce pays aux vastes espaces et à l’immense culture vaut d’être montré du doigt.

Comme étudiante de russe, je ne cachais pas mon amour de la Russie. Elle était soviétique, à l’époque. J’étais dès lors suspectée de douteuses accointances. Cet amour d’un pays et de son peuple, comme je continue de l’exprimer ici, m’a muée désormais en porte-voix de son seul Président.

Pauvres esprits réduits à l’incapacité de discerner l’humain du politique!

Il y a deux ans donc, un 16 juin 2021, la ville accueillait deux Présidents dont les pays ne sont pas officiellement « en guerre » mais dont le bras armé de l’un s’affaire de longue date à multiplier ses bases militaires autour de l’autre.

Mais bon, on sait que c’est pour le bien de la « démocratie ».

Ce qui vaut à tout autre point de vue qui remettrait en question cette si noble option d’être écarté. Car nous bénéficions de droits dont serait privé le peuple russe, bafoué en permanence dans ses éventuelles revendications.

À partir de là, circuons, il n’y a plus rien à voir.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Mettre les pays en morceaux, une stratégie éprouvée …

La France à partager en trois parties, ça vous dit quelque chose? C’est pourtant bien ce qui avait été prévu par Franklin Rooswelt en 1944. C’est l’historien Eric Branca qui nous l’apprend.

Et comment s’y serait pris Roosevelt? En choisissant le Maréchal Pétain plutôt que le Général de Gaulle.

Pas pour des raisons idéologiques, précise l’auteur de « L’Ami américain », mais par la volonté de profiter de l’effacement de la France pour s’en emparer.

Mettre les pays en morceaux semble être une stratégie privilégiée par cet « ami ». Au nom, sans doute, de bons principes et de belles valeurs qu’on n’hésite jamais à qualifier de démocratiques.

Il faut visionner ces 11 minutes 42 d’entretien accordé à TV5Monde par Eric Branca pour saisir le mode d’action états-uniens.

Une autre interview, plus fouillée, de cet historien est à découvrir ici. Vous comprendrez bien mieux en quoi consiste  le mode opérationnel en Ukraine.

Vous réaliserez peut-être aussi que s’être montrée « bien optimiste » comme je l’ai été tandis que j’ai osé croire au sommet organisé dans ma ville et sous les auspices d’autorités politiques haut placées, le 16 juin 2021 est, en effet, à reléguer aux oubliettes.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

La diplomatie coulée

L’image qui illustre ce sujet date presque d’hier. Nous étions le 16 juin 2021, les Présidents Biden et Poutine se rencontraient à Genève.

S’est-on demandé pourquoi et comment la diplomatie avait été bafouée, piétinée et désormais commentée de manière cynique par Angela Merkel et François Hollande?

Se demande-t-on pourquoi et comment des personnalités de haut rang qui appellent à la paix sont si peu écoutées quand elles sont entendues?

Se demandera-t-on pourquoi et comment les médias dits mainstream accompagnent chaque jour les efforts de guerre plutôt que ceux de paix?

Il y a un an et demi, à Genève, l’espoir flottait. Il est désormais noyé et bientôt sinon déjà coulé.

Culture, Economie, Histoire, Politique, Voix

Le choix d’image de Franceinfo pour commenter la fermeture « jusqu’à nouvel ordre » de l’espace aérien suisse

Intéressant…

Franceinfo publie un article pour informer de la fermeture « jusqu’à nouvel ordre », de l’espace aérien suisse et elle l’accompagne d’une image d’archive loin d’être anodine.

Je vous invite à la découvrir ici.

Y figure un angle de bâtiment de l’aéroport de Genève Cointrin pavoisé aux couleurs des Etats-Unis, de la Russie et de la Suisse. Elle date du 15 juin 2021.

Or nous sommes, aujourd’hui que la panne est annoncée, le 15 juin 2022.

Et il y a un an, le 16 juin, Genève accueillait la rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine. Plusieurs sujets de ce blog y ont été consacrés tant l’espoir m’animait de l’issue qu’offrirait la diplomatie.

Diplomatie qui, à ce moment-là, honorait encore la Suisse.

Surprenant choix d’illustration de la part de Franceinfo, quoi qu’il en soit et au vu du contexte, ce d’autant que l’on sait le poids des images, souvent retenues avant le propos qui les suit.

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Merci à ma ville, merci à mon pays!

La rencontre qui se tient en ce moment même entre les Présidents russe et états-uniens est, comme il se doit, appréhendée de diverses manières. Les inclinations partisanes ou les simples sensibilités à pareils événements se découvrent au fil des commentaires déposés ici ou là et divergent, rien de plus normal.

J’aimerais, pour ma part, saluer la qualité de la prestation rendue par notre chaîne nationale de radio et de télévision suisse romande, RTS. Si, très souvent, je me suis montrée critique par rapport à certaines de ses émissions, là, j’ai vraiment apprécié le professionnalisme de Jennifer Covo, journaliste présentatrice du direct de la RTS jusqu’à 14 heures.

Vivre pareil événement de près n’a rien à voir avec ce qui peut en être restitué lorsqu’il se déroule à des centaines ou des milliers de kilomètres de chez soi. Vivre cette rencontre dans sa ville, sur des lieux que l’on fréquente chaque jour, lui donne une autre dimension. Et puis, songer aux si nombreux corps de métier qui ont été mobilisés pour la réalisation de cette rencontre ne peut non  plus laisser indifférent.

Tout a exigé travail, concentration, effort et rigueur.

Jusqu’à la couleur des fleurs qui accompagnent la rencontre. Jusqu’au moindre détail, tout a été passé au crible des équipes de sécurité des deux Présidents et de leurs délégations, sans négliger non plus l’accord à leur donner de la part de nos autorités cantonales et fédérales. Ce sont à autant de personnes que je pense, ce sont elles qui sont à remercier pour leur engagement.

Qu’après cela, on critique, qu’après cela on considère que ces rencontres « ne servent à rien », cela regarde autant d’esprits chagrins et pas plus experts que tant de ceux qui nous sont imposés pour s’exprimer sur ce qu’on leur prête de compétences pour s’y employer.

De mon côté,  je salue l’ensemble des efforts entrepris par Genève et par la Suisse pour favoriser et réaliser l’accueil de cette rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine. Parce que je n’ai cessé d’appeler à la diplomatie sur ce blog et que c’est elle qui est à l’oeuvre en ce 16 juin sur les rives du Léman.

Politique, société, Voix

Rencontre Joe-Biden-Vladimir Poutine à Genève, reflets…

Vue de près, enfin depuis la ville où elle se tiendra ce 16 juin, la rencontre entre les Présidents Biden et Poutine prend une autre tournure. On découvre un enclos réservé aux militaires, interdit à la photo, sauf prise de là où j’ai pu avec l’autorisation d’un soldat à qui j’ai dû parler en allemand, car les forces armées de la Suisse entière sont à pied d’œuvre:

Ensuite, un peu plus loin,  dressée en face de la Villa La Grange que l’on aperçoit ici:

la tente destinée aux journalistes qui devraient être 3’000…

       

Et puis, c’est un bateau que l’on voit effectuer son parcours régulier mais demain, plus rien ne circulera dans les parages…

Le ciel veille aussi, avec ou sans Dieu mais de manière assez sonore pour rappeler que la rencontre est dores et déjà sous très haute garde…

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Genève sur pied de guerre, controverse…

Il semble bel et bien que la venue des Présidents Joe Biden et Vladimir Poutine à Genève ne se vive pas du tout de la même façon dans la ville, le canton sinon dans la Suisse elle-même, que dans le reste du monde.

Mais ce n’est pas là la seule différence qui s’observe.

En effet, pour de nombreux habitants de Genève, l’événement représente tantôt une fierté, tantôt une charge dont ils se seraient bien passé. Pour qui voit de quoi se réjouir, c’est souvent au niveau de l’image rendue de la ville, du canton ou du pays.

Pour les autres, ce sont les conséquences du dispositif de sécurité mis en place, des coûts en tous genres occasionnés et des désagréments causés par les limitations qu’imposera la tenue de ce sommet qui sont mis en avant.

Observer cet ensemble de réactions ne manque pas d’intérêt tant on retrouve comment chacune et chacun se sent ou non concerné(e) par les affaires internationales qui, pourtant, les engagent tout autant et qu’ils ou elles le veuillent ou non.

Parce que ce qui se dira ou se taira ce 16 juin entre les deux Présidents ne sera pas sans conséquences au niveau mondial.

Comme indiqué dans le précédent sujet de ce blog, le Chef de la diplomatie russe l’a énoncé de manière claire et nette: soit on engage un dialogue et pour cela on tient compte de la position de son interlocuteur, soit on n’agit que selon son bon vouloir, à coup de sanctions et autres mesures de rétorsion.

Genève offre à ses hôtes un beau cadre de rencontre, un lieu où des milliers d’ouvrages ornent les rayons de bibliothèques qui tapissent ses murs. La Tribune de Genève nous en a donné un aperçu qui figure en capture d’écran pour illustrer ce sujet.

Pour deux hommes à la tête de puissances dont l’une se revendique si démocratique qu’elle n’hésite pas à dénoncer l’autre pour la traiter de « tyrannique« , on espère que la mesure l’emporte sur l’abus de langage!

Car enfin, ne nous y trompons pas, le jour où les Etats-Unis seront une véritable « démocratie », alors il sera temps pour eux de s’interroger sur la « tyrannie » que serait la Russie.