Browsing Category

Politique

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

Le combat très inégal à mener contre les mastodontes médiatiques dits mainstream

Une remarque a attiré mon attention que je soumets à la vôtre. Déposée en commentaire sous un des récents sujets de ce blog partagé sur un réseau social bien connu, elle disait la crainte de voir vains les efforts déployés pour rétablir certaines réalités face à la désinformation ou la semi-information distillées de manière à orienter l’opinion des populations.

A l’évidence, le combat mené contre les mastodontes médiatiques dits mainstream est inégal. Surtout lorsque le point de vue qui remet en cause ce qu’ils distillent à plus soif est tenu avec soin à l’écart de leurs publications, émissions ou autres éventuels débats qui ne seraient pas entre personnes d’avis à peu près similaires.

On a vu, ici-même, comment a été traité Jacques BAUD après la publication de son ouvrage Gouverner par les Fake News, paru aux éditions Max Milo le 27 août dernier. C’est d’ailleurs la manière avec laquelle il a été (dé)considéré par un pigiste de Conspiracy Watch et un journaliste du Temps qui m’a incitée à le solliciter. Une série d’entretiens avec lui a suivi, un prochain sera partagé ici sous peu.

A quoi bon se battre contre de soi-disantes informations quand on sait de quels moyens disposent les médias qui les diffusent pour les faire passer telles alors que tant d’entre elles ne sont que leur contraire, à savoir, des désinformations? Comme j’ai souvent eu l’occasion de le mentionner sur ce blog et lors de diverses interventions dans le cadre de tables rondes ici et , il s’agit avant tout de rester fidèle à soi-même et de refuser de cautionner l’abus de confiance d’un public envers ses médias de référence.

Donc oui, le combat est inégal et même très inégal. Mais oui, il vaut la peine d’être mené. Car au moins qui s’y livre ne se range-t-il pas du côté d’organes de soi-disante information qui s’apparentent de plus en plus à de véritables relais de très mauvaise propagande. Qu’une feuille de route existe et qu’il s’agisse, pour eux, de la suivre relève de la probabilité.

Ce qui est certain est que chaque média dispose d’une ligne de rédaction. Force est de constater que celle de la RTS ne s’encombre d’aucun souci de déontologie.

Comment peut-elle laisser passer autant de mauvaise foi que celle observée, ne serait-ce que dans cette émission de Géopolitis de ce 21 février sur laquelle, justement, nous allons revenir avec Jacques Baud dans un prochain entretien? Parce qu’au-delà de Nelson Mandela convoqué pour donner de l’allure, peut-être, au sort d’Alexeï Navalny, c’est la véracité d’autres propos tenus par le présentateur qui seront discutés et examinés ici.

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

La RTS ne lâche rien… « Poutine-Navalny, le duel » est l’intitulé de l’une de ses émissions phares

La Radio Télévision Suisse (RTS) persiste et signe. La honte ou le sens du ridicule, ça ne la connaît pas. L’inculture, ou pis, la propagande, non plus. Voici que Navalny est comparé à Mandela. Là, on atteint un nouveau sommet.

Digne de celui qui m’avait valu un échange de courriels avec un confrère de ce journaliste que j’avais, par courtoisie, informé du sujet de blog que j’avais consacré à sa manière de présenter ces « faits politiques ». Autant dire que le ton n’était pas à la conciliation de sa part mais à la menace.

Eh oui, ainsi va la liberté d’expression sous nos latitudes et dans une Suisse qui se dit neutre.

Voici donc que dans le cadre d’une célèbre émission de la RTS, « Géopolitis », programmée pour ce 21 février et relayée par TV5Monde, son présentateur nous donne à voir Navalny comme un Mandela du genre…

L’experte invitée à donner son point de vue sur la situation remet quelques points sur les i mais qui ne modifient en rien l’insistance de notre journaliste à présenter la Russie de manière torve. Pour qui ne la connaît pas, comment comprendre l’orientation délibérée que donne ce journaliste d’un pays qu’il ramène à un choix d’images savamment sélectionnées?

C’est à cela que l’on reconnaît la propagande, aucune chaîne d’Etat ne ferait mieux.

Politique, société, Voix

Matraquage judiciaire et médiatique ou application de la justice?

Ce 16 février, mon sujet de blog commençait ainsi: « Plus un jour ne passe ou presque sans que l’on ait à subir le matraquage médiatique russophobe. » Ce 18 février, le début aurait pu être, « plus un jour ne passe ou presque sans qu’une nouvelle affaire de moeurs ne soit médiatisée. » Plusieurs personnalités en vue ont, en effet été visées ces derniers temps en France, au tour, aujourd’hui de Patrick Poivre d’Arvor. Il appartiendra à la justice de se prononcer comme il se doit. Mais justement, à cet égard, voici une affaire qui vient d’être jugée en appel et que je soumets à votre réflexion.

Il s’agit d’un homme qui a occupé diverses fonctions au sein du pouvoir, parmi lesquelles celle de député, de secrétaire d’Etat et de maire. Je veux parler ici de Georges Tron. Certaines de mes relations qui se reconnaîtront l’ont, tout comme moi, connu alors qu’avec François Goulard, Hervé Mariton et Jean-Pierre Grand, il a été l’un des quatre « mousquetaires » comme certains les avaient surnommés, qui ont oeuvré à la création, en octobre 2009, du « Club Villepin » devenu en juin 2010, le parti « République Solidaire » destiné à promouvoir la candidature de Dominique de Villepin à la présidentielle 2012 avec le résultat que l’on sait.

Or ce moment de la création du « Club Villepin », nombre de celles et de ceux qui y avaient participé s’en rappellent et peut-être aussi que c’était lui, Georges Tron, qui accueillait  les invités à l’entrée de la prestigieuse Maison de l’Amérique Latine à Paris. A cette occasion, j’avais échangé quelques mots avec cet homme dont jamais un seul instant j’aurais pu imaginer ce qui allait l’attendre à peine 18 mois plus tard et durer près de 10 ans. Le voici désormais condamné à une peine de cinq ans de prison dont trois ans ferme pour viol et agressions sexuelles. Le Point propose une vidéo avec l’essentiel de l’affaire.

A lire les réactions qui suivent l’article publié par Le Monde, certaines expriment l’incompréhension d’une justice qui acquitte et soudain condamne dans le cadre d’une procédure qui a duré près de dix ans tandis qu’elle a débuté en mai 2011. On relève les contradictions que révèle ce dossier et l’inquiétude que suscite une décision qui diffère tant des précédents jugements rendus alors qu’aucun fait nouveau n’est intervenu pour motiver pareil changement.

D’autres se réjouissent, au contraire, de la condamnation de cet homme et appellent à la construction rapide de nouvelles prisons pour y incarcérer les nombreux hommes qui abusent de leur pouvoir, quel que soit le milieu concerné, familial y compris. Au delà de tout extrémisme, on peut légitimement s’interroger sur l’évolution qu’a subie l’affaire pour que Georges Tron soit passé de l’acquittement à trois ans de condamnation ferme.

Il ne s’agit là, en aucun cas de minimiser l’agression sexuelle, surtout pas. Il est avant tout question d’interroger le regard qui y est porté, ce que nombre de commentaires déposés sous l’article du Monde relèvent. L’ancien élu est sorti menotté du tribunal pour rejoindre la prison de la Santé, la décision de sa condamnation valant mandat de dépôt.

Culture, Politique, société, Voix

Puissance de la littérature, évocation….

Vous qui suivez ce blog, vous le savez souvent consacré à l’actualité et, en particulier, à la manière dont nos médias en rendent compte.

Et si la Russie y tient une bonne place, c’est tout simplement du fait que, par ma formation en langue et littérature russe et en analyse de discours politique,  je suis évidemment sensible à ce qui s’énonce sur elle.

Aucun militantisme quelconque n’est donc à voir dans mes prises de position.

D’ailleurs durant mes études menées encore du temps de l’Union Soviétique, déjà les remarques fusaient! « Etudier le russe, quelle idée… » Ou, lors d’un de mes retours d’URSS, on me demandait ce que j’avais pu y voir, ce qu’il y avait à y faire car vraiment, « question shopping… »

Cela ne s’invente pas, cela se vit.

Et puis, il y avait celles et ceux qui narguaient, provoquaient du haut de leur suffisance ou sans doute de ce qu’elles et ils estimaient relever d’un savoir que dominait, en réalité, un profond mépris.

Et c’est exactement ce qu’on retrouve aujourd’hui lorsqu’il est question de « la Russie de Poutine ».

Ce sont autant de ces a priori qui me font réagir ici. Car ils témoignent d’une absence de curiosité ou d’intérêt quelconque pour un pays au sujet duquel on se satisfait de mêmes formules ressassées, de mêmes clichés et de mêmes poncifs.

Ce qui est à l’origine de mon attirance pour la Russie, c’est sa littérature.

Et que mon oeuvre littéraire soit traduite en russe et publiée depuis plus de 15 ans à Moscou en édition bilingue russe-français, tient du plus beau concours de circonstances qui soit. Parce que l’amour que je porte à la Russie, ce sont ses écrivains qui me l’ont transmis.

Et aujourd’hui, c’est de ceux qui nous sont contemporains que je souhaite partager avec vous les sept romans que recommande le site Russia Beyond.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

La Russie en question

A propos de cet opposant russe auquel nos médias occidentaux prêtent une telle attention, la question n’est pas tant de savoir qui il est ou, comme s’interrogeait cet ami, quelle est sa « face sombre » mais plutôt de comprendre comment il s’est peu à peu imposé dans le champ médiatique.

Car nous ne sommes pas en présence d’un seul homme. Un réseau l’entoure. Qui le soutient et comment, qui s’y joint et pourquoi sont autant de questions à se poser. Car comme cela a été dit dans cette émission de France Culture, Navalny réussit à capitaliser la grogne en Russie qui n’est plus tant d’ordre économique que sociale.

Et des associations singulières se mettent en place dont le but n’est autre que de discréditer le pouvoir en place.

Que le peuple russe soit mécontent comme peut l’être tout peuple de n’importe quel pays est légitime. Mais que l’on se focalise en permanence comme c’est le cas en ce moment dans nos médias, sur le seul russe alors que cela le regarde lui au premier plan, cela  ne semble surprendre personne.

Au contraire, on abonde pour dire encore et encore combien ce pays est gouverné, bientôt même plus par un « dictateur » mais par un « tyran ». Oui, lésiner sur le vocabulaire n’est plus d’actualité, on y va, on matraque. Pourquoi cette incessante focalisation sur la Russie?

Peut-être que ces déclarations de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères de la Fédération de Russie vous aideront à le comprendre. Ses propos datent du 25 décembre 2016.

Rappelez-vous, l’avion qui transportait les membres du Choeur de l’Armée Rouge et pas qu’eux, la charismatique Doctoresse Liza, entre autres personnalités à bord, l’avion s’écrasait en mer Noire au large de Sotchi.

Un deuil national avait été décrété, je publiais ce sujet de blog, Au-delà d’un Choeur, la Russie.

Politique, société, Voix

Précisions

Une de mes relations sur un réseau social, que je connais aussi à titre personnel, a commenté de manière particulièrement révélatrice un post que j’ai publié et qui figure en illustration de ce sujet de blog.

Soucieuse de ne pas déformer le propos de cette personne, je le reproduis ci-après en capture d’écran:

Vous l’aurez constaté, comme nombre d’entre nous qui souhaitons en savoir un peu plus sur telle ou telle personnalité, il consulte l’encyclopédie en ligne Wikipedia, en l’occurrence, la page qui concerne ce qu’il appelle « mon expert ».

Avant tout, Jacques BAUD avec lequel j’ai initié une série d’entretiens, n’est pas « mon expert ». Jacques BAUD est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier a attiré mon attention par le traitement que lui a réservé Sylvain BESSON.

Ce journaliste qui n’est curieusement pas référencé par Wikipedia, tant mieux pour lui sans doute, a commenté et partagé une publication de Conspiracy Watch sur ce même réseau social bien connu. Et c’est ce partage qui a attiré mon attention, le voici en capture d’écran ci-après:

Or c’est précisément cette manière de présenter le livre de Jacques BAUD, paru aux éditions MAX MILO en août dernier qui a initié la série d’entretiens que nous avons eus ensemble, de septembre 2020 à février 2021.

Je renvoie donc à nos entretiens en cliquant sur ce lien, quiconque souhaiterait savoir qui est Jacques BAUD, comment il travaille, ce qu’il défend comme point de vue et quelles sources il cite pour appuyer ses dires qui lui valent cette appréciation publiée sur sa page Wikipedia par Antoine HASDAY de Conspiracy Watch.

Et n’hésitez surtout pas à parcourir les deux pages qui suivent celle que j’ai indiquée en lien plus haut. Il suffit, pour cela, de cliquer sur le rectangle qui apparaît en bas à droite de la première page et qui comporte la mention:  » Articles plus anciens ».

Pour le reste. Antoine HASDAY, le pigiste qui travaille pour le site Conspiracy Watch, de par l’audace que j’ai eue à me tourner vers Jacques BAUD pour lui proposer de parler de la parution de son ouvrage « Gouverner par les Fake News », ce Monsieur Hasday donc, m’a fait l’honneur de m’allouer une étiquette… 

.

Il s’est également fendu d’une « mise à jour » de son article du 7 septembre. Et comme il fait référence au tout premier entretien que j’ai eu avec Jacques BAUD, pour me présenter, il évite soigneusement de renvoyer à mon cursus professionnel. Il me définit comme « déboutée » dans le cadre du procès en diffamation qui nous a opposés, cinq  plaignants et moi-même, à Cécile VAISSIE et l’éditrice de son ouvrage « Les réseaux du Kremlin en France ».

J’ai parlé de ce procès sur mon blog, appel a été interjeté par cinq d’entre nous et par l’auteure et l’éditrice du livre également.

En conclusion, je le répète ici encore, libre à chacune et à chacun de porter le regard qui lui plaît sur Alexeï Navalny ou sur la Russie en général. Mais il appartient à nos journalistes de respecter les règles de la déontologie qui incombe à leur métier. Force est de constater que tel n’est trop souvent, hélas, pas le cas.

A cet égard, je vous renvoie au dernier entretien paru sur mon blog avec Jacques BAUD et dont je ne cesserai d’indiquer le lien, tant il en dit long sur le traitement médiatique auquel ont droit le « novitchok », les manifestations de soutien à Alexeï Navalny, sa popularité en Russie et à la fameuse vidéo du « palais de Poutine ».

Politique, société, Voix

Navalny, nouvelle action de soutien selon le grand quotidien russe Kommersant …

Bien alors aidons un peu notre Chère RTS et transmettons-lui l’info au cas où elle ne l’aurait pas déjà en réserve pour la diffuser ce dimanche prochain, 14 février.jour de la Saint-Valentin comme on le sait.

Le grand quotidien russe Kommersant publie dans son édition de ce 9 février, l’annonce de la nouvelle action de soutien en faveur d’Alexeï Navalny. Prévue justement dimanche prochain, 14 février, elle a pour but de faire triompher l’amour sur la peur.

Il est demandé aux participants de sortir dans leur cour, d’allumer les lampes de poche de leur téléphone et de rester ainsi quelques minutes. On peut aussi apporter des bougies et dessiner des coeurs.

  » Prenez une photo d’en haut, depuis l’un des appartements, et postez-la sur Instagram. Que les réseaux sociaux soient remplis de milliers de cœurs brûlants provenant de dizaines de villes russes », a écrit le coordinateur des quartiers généraux des régions sur son compte Telegram.

Une occasion nouvelle et rêvée pour nos journalistes de la chaîne radio-télévisée suisse dite publique de nous « informer » dans le sens initié avec brio dimanche 7 février dernier!

Entendons-nous bien une fois encore.

Alexeï Navalny et son combat sont une chose. Une autre, la manière dont il en est rendu compte. Et c’est cette manière qui est ici pointée. Car le public auquel s’adressent les médias est en droit de bénéficier de faits et non de leur travestissement.

Il ne s’agit donc pas de s’en prendre à cet homme.

Il s’agit d’obtenir de celles et de ceux qui rendent compte des « valeurs » de ce blogueur et de ses actions qu’elles ne soient pas déformées quand elles ne sont carrément pas ignorées.

Car on attend de nos journalistes qu’ils nous informent dans le respect des règles de déontologie qui incombent à leur métier. Cela a été exprimé ici à maintes reprises et de longue date, récemment encore ici.

Pour quel résultat, on le guette.

Politique, société, Voix

Russie, manifestation du parti communiste annoncée pour le 23 février prochain

En capture d’écran qui illustre ce sujet, vous trouverez en russe et en français, le communiqué du Comité central du parti communiste de la Fédération de Russie qui s’affiche, épinglé sur son compte Twitter.

Comme vous ne le disent à peu près jamais aucun journaliste ni aucun de leurs expert(e) de référence, les communistes sont LES principaux opposants de Vladimir Poutine.

Mais on préfère vous présenter un blogueur russe que les méandres de ses affaires rendent victime du Kremlin tandis qu’il serait celui qui lutte contre la corruption et les fortunes cachées de tel ou tel oligarque proche du pouvoir.

Mieux, on diffuse la vidéo d’un « palais » qui appartiendrait à Vladimir Poutine, avant de se rétracter pour expliquer que non, en réalité, ce « palais » serait un futur appartement-hôtel dont le propriétaire est le milliardaire Arkadi Rotenberg.

Bref, on n’en finit plus de vous entraîner dans un feuilleton dont ce blogueur serait le héros avec, désormais son épouse qui va reprendre le flambeau et se battre en son nom.

Encore une fois, que l’union au sein d’un couple s’exprime, tant mieux! Mais on n’est tout de même pas dans la romance, comme ose le diffuser la RTS.  On est dans des tensions qui s’avivent entre l’Occident et la Russie.

On est dans la menace de leur durcissement car la Russie ne va sans doute pas se laisser impressionner par les gesticulations occidentales.

La fierté de nombre des siens, ils ne manqueront pas de vous le rappeler, est d’avoir vaincu Napoléon et Hitler. Seulement voilà, il n’y a rien de très réjouissant à voir se crisper les relations entre nos pays.

Depuis le temps que je le déplore, ici. Si la diplomatie a encore un sens autre que celui qu’elle prend désormais à coup d’expulsions de diplomates d’un côté et de l’autre, alors on évitera le pire.

Qui a intérêt à rendre la Russie ennemie de l’Occident? La question est là tandis que chaque jour nos médias pourrissent les relations par leur manière éhontée et abusive d’informer.

Et je ne me lasserai pas de renvoyer à cet entretien avec Jacques Baud tant il met au clair ce qu’il en est des faits et de leur traitement médiatique.

Politique, société, Voix

Affaire Navalny, qui « empoisonne » qui?

L’intitulé de cet article de Franceinfo, « Affaire Navalny, on vous explique le bras de fer diplomatique entre la Russie et l’UE » ne manque pas de piquant.

Comment prétendre « expliquer » de manière correcte à un public de lecteurs, une affaire qui n’a été jusque là relatée que de façon biaisée, orientée et donc, faussée?

On s’obstine à considérer le blogueur russe Alexeï Navalny comme victime de la politique répressive voire assassine du Kremlin. On égare, on oriente et on trompe l’opinion publique.

De cette affaire qui met aux prises un homme et la justice de son pays, il a été à plusieurs reprises question ici.

Pour qui n’aurait pas pris connaissance de cet entretien avec Jacques BAUD qui confronte les faits à l’éthique journalistique, sa lecture devrait l’éclairer.

Et montrer comment ce qui est présenté sous forme didactique par un « On vous explique … », n’est pas crédible.

Qu’on partage ou non la politique du Kremlin n’est pas le propos. Le propos est de réagir à ce qui n’est pas de l’information mais du travestissement de réalités.

En d’autres termes et cela a souvent été rappelé, récemment encore ici, ce n’est pas la Russie qui est défendue, elle n’a pas besoin de ce blog.

Ce qui est revendiqué est une information qui soit délivrée dans le respect du public auquel elle s’adresse.