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Genève, les Pussy Riot et le pipi de l’une de ses membres, « on n’en perd pas une goutte », écrit un critique

Rien à dire, Genève accueille des hôtes de marque avec le groupe punk Pussy Riot. À lire cet extrait d’un compte-rendu publié par la Tribune de Genève, la qualité esthétique du spectacle est aussi assurée qu’évidente!

Après une heure d’un show intense et volubile, les quatre filles de Pussy Riot entament une farandole frénétique. Cris, stridences et dissonances. Sur une chaise trône un portrait de Vladimir Poutine. L’une des membres du groupe grimpe sur une table. S’accroupit, avale une canette de bière cul sec et fait pipi sur la photo. Face public. On n’en perd pas une goutte. Le message, à défaut d’être subtil, ne manque pas de clarté.

Il y a 10 ans, j’avais consacré plusieurs sujets de ce blog aux Pussy Riot et l’un d’eux, publié dans la Tribune de Genève, avait attiré l’attention de médias tels que l’ancienne Voix de la Russie devenue Sputnik  et la Radio Télévision Suisse (RTS).

Il ne s’agissait pas de discuter la peine à laquelle les jeunes filles avaient été condamnées. Il était question d’expliquer le parcours de ce groupe punk et de porter à la connaissance du public quelques unes de ses « performances » comme, par exemple, une orgie filmée dans un grand musée de Moscou.

Si se prendre les uns, les unes et les autres, l’une avec un ventre arrondi au point qu’elle a donné naissance à un bébé dans les jours qui ont suivi cette prestation est de l’art, dans ce cas, autant ne pas discuter car on le sait, des goûts et des couleurs…

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Dangereuse escalade de violence

Décrit comme idéologue ultra-nationaliste, le Russe Alexandre Douguine aurait été visé par un attentat, c’est sa fille qui en aura été victime.

Selon Francetvinfo qui s’en réfère à « Andrei Krasnov, un proche de Daria Douguine, cité par l‘agence de presse d’Etat russe TASS (en anglais), c’est Alexandre Douguine qui était visé par l’explosion. Sa fille avait juste emprunté sa voiture pour revenir d’un festival à Dugin, dans la banlieue de la capitale, où elle s’était rendu avec son père. Ce dernier auraitdécidé de changer de voiture à la dernière minute, rapporte le journal du gouvernemental russe, Rossiiskaya Gazeta (en russe). »

Sans vouloir être alarmiste, cela ne présage rien de bon du tout. La tension est telle autour de la situation en Ukraine qu’un rien peut la faire basculer dans le pire qui soit si le pays n’y est déjà plongé. Il suffit de se rappeler comment a éclaté la première guerre mondiale. Le moindre fait est désormais capable de mettre le feu aux poudres jusqu’à faire basculer l’Occident dans la guerre à laquelle il participe déjà de manière sournoise tant par ses livraisons d’armes que par sa manière torve d’en rendre compte.

Inutile d’avoir lu Douguine pour mesurer l’impact que cet attentat qui aurait été manqué contre lui mais, hélas réussi contre sa fille, risque d’avoir! Que nous reste-t-il- à nous autres citoyen(ne)s lambda sinon de réagir à tant de folies meurtrières? C’est si peu, c’est même peut-être déjà vain mais au moins, ne nous serons-nous pas montrés complices de pareil saccage, à nos portes.

Et persister à ne voir qu’un seul responsable à cette tragédie est de la plus cynique mauvaise foi. Ce qui n’excuse personne mais, au moins, tente de rétablir certaines réalités si vite masquées!

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Nos démocraties, entre illusions et réalités

C’est sans doute au nom de la liberté et des droits humains, valeurs refuges de nos démocraties que l’on a procédé à ce dont parle un ancien président états-uniens. Laissons-lui au moins le mérite de l’aveu. A découvrir ici.

En somme, mais on le sait depuis longtemps, sauf que l’on pense toujours que certains régimes politiques sont plus « démocratiques » que d’autres, en somme donc et quelque soit le pouvoir qui gouverne au nom du « bien commun » évidemment, la vie citoyenne lambda n’est pas le souci premier.

L’admettre, de la part de nos « démocraties », serait plus honnête que de se présenter meilleure que d’autres régimes politiques qui tueraient les leurs. Cela avait été énoncé du Président syrien, à démettre au plus vite de ses fonctions. Combien d’autres Présidents n’ont-ils été dans ce cas et le demeurent?

Mais non, nos fringants journalistes s’attachent chaque jour à nous servir la messe en boucle et quelque soit le média pour lequel ils travaillent. Mieux, ces dénommés professionnels de l’information sont convaincus d’accomplir leur tâche au plus près de leur conscience.

Oublier toute objectivité de la part de nos élus et de leurs serviteurs médiatiques et s’y résoudre devrait suffire à ne plus rien en attendre. Pour ce faire, répétons-nous chaque jour que nous vivons en démocratie, à force, on finit par y croire et à oublier les réalités que ce terme ne désigne plus.

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Insolite et pourtant…

Une passante m’arrête sur le trottoir. Son portable en main, elle désigne le nom d’une rue toute proche et me demande où elle se situe. Je lui indique l’emplacement.

Dans sa question, quelques mots de russe se sont glissés.

Je lui réponds donc dans cette langue, elle ouvre de grands yeux dont je ne sais comment interpréter l’expression. Surprise, soulagement d’échanger dans un idiome qu’elle maîtrise, j’en saurai tout de suite davantage.

Elle est russophone, me dit-elle.

Mais immédiatement elle ajoute qu’elle choisit entre ukrainien et russe selon les interlocuteurs auxquels elle a affaire.

Le temps que je l’accompagne à l’adresse où elle se rend, j’apprends qu’elle est à Genève depuis 4 mois, qu’elle a été accueillie au sein d’une famille qu’elle doit quitter pour une autre.

Elle vient de Kiev où sa fille est restée.

Arrivée avec elle à l’angle de la rue qu’elle cherchait, je lui fais part de ma compassion, lui dis combien cette situation tragique entre peuples autrefois frères m’attriste.

À peine l’ai-je quittée que sur mon chemin, passe un jeune couple. Lui, s’applique à parler russe, elle l’écoute.

Plus loin encore, une jeune maman russophone me dépasse, accompagnée de deux petites filles. L’une est vive, parle beaucoup et paraît contente. L’autre, silencieuse, tient  la main de sa mère, peu loquace.

À Genève, l’ukrainien et le russe s’entendent plusieurs fois par jour au gré des rues de la ville.

En écho aux combats qui se mènent dans un pays qui n’aurait jamais dû devenir le champ de mort que l’on sait depuis plus de 8 ans si la diplomatie avait eu son mot à dire.

L’avoir foulée aux pieds reste impardonnable.

Car c’est aux chancelleries qu’incombe une très grande part de responsabilités dans la désolation que connaît désormais l’Ukraine, devenue ennemie d’un pays dont le peuple partage tant de liens familiaux avec le sien.

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Toute guerre est une tragédie

Vous avez, bien sûr, pris connaissance non seulement du rapport d’Amnesty International sur la guerre en Ukraine mais de la polémique suscitée par ledit rapport.

L’image a été largement véhiculée et continue de l’être pas nos médias, d’une Ukraine victime. Elle l’est!

Mais si seulement elle ne l’était que de sa seule grande voisine! C’est ce qu’ont tenté de faire passer comme message la plus grande partie des milieux politiques et médiatiques avec, à l’appui, l’argument irréfutable de son agression.

Cette manière de rapporter une tragédie équivaut à celle qu’aurait tout témoin qui dirait d’un événement ce qu’il en aurait découvert sur le moment, à savoir sans recul ni aucune idée des circonstances qui ont pu contribuer à le produire.

De ce qui a ravagé le Donbass 8 ans durant, il a largement été question ici.

Du sort de ses enfants aussi. Mais peu, en Occident, ont paru s’en soucier. Normal, quand on ignore une situation, il est d’autant plus difficile d’en parler. Pourtant, ces mêmes ignorants ne se privent pas de s’exprimer désormais.

Alors pour compléter leur point de vue si savant, voici ce qu’écrit une fillette de 13 ans à la Secrétaire générale d’Amnesty International. Faina Savenkova n’en est pas à son premier coup d’essai. Pour qui le souhaite, voici qui vous en apprendra davantage sur elle.

Question d’apporter un éclairage différencié à autant de ces personnes si zélées qu’elles condamnent de facto un pays au nom d’un autre qui ne paraît pas trop regardant sur le destin de ses propres enfants

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Complicité

Le 22 mai 2018, il y a donc plus de quatre ans, à propos de la guerre en Ukraine dont tant de nos compatriotes semblent avoir soudain réalisé l’existence à la fin de l’hiver dernier alors qu’elle sévissait depuis 2014 déjà à nos portes, je partageais ce qui suit sur ce blog:

La perspective d’une réconciliation entre les deux camps qu’elle oppose semble de plus en plus s’éloigner alors que tant de blessures saignent de part et d’autre de la ligne de front qui les sépare.

Et c’est bel et bien là ce qu’il y a de plus tragique.

Qu’un peuple ait pu être pris dans pareille guerre fratricide peut être imputable à qui l’on veut désigner comme responsable. Le fait est que les victimes se comptent d’un côté comme de l’autre d’une population fortement mise à mal.

Dans ce cas, alimenter un conflit comme s’y emploient encore autant de milices en tous genres au profit de puissants intérêts ne peut mener qu’au pire gâchis humain.

Le constat s’est, hélas, avéré sans appel.

Mais, bien sûr, le coupable est connu. Et ne cesser de le dénoncer donne peut-être une certaine bonne conscience à qui s’est si peu soucié des 13’000 vies que la guerre dans le Donbass a ôtées à leurs proches.

Pourvu que l’on puisse avoir l’air de savoir! Et se prononcer alors que l’on s’est si peu soucié de la tragédie qui se jouait déjà depuis nombre d’années dans le Sud-Est de l’Ukraine!

Quelle que soit la raison de pareille attitude, par défaut, elle aura été complice du sang versé.

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Bombarder une cérémonie funéraire et briser le destin d’une fillette de 12 ans

Depuis plusieurs mois, nos médias ont relayé de l’Ukraine, terreur, sang et mort. Sans concession, la Russie a été accusée vu qu’elle a été l’agresseur.

À maintes reprises, ici, il a été question de déplorer -et le terme est bien faible- l’incurie diplomatique qui a oeuvré à la guerre.

Inutile donc de revenir sur le sujet pourtant essentiel pour qui souhaite comprendre comment on a pu en arriver à pareille tragédie.

Car si les enfants meurent en Ukraine, ils meurent depuis des années dans le Donbass.

Dans un silence qui n’honore aucun média de chez nous qui ne manque jamais une occasion de rappeler les « valeurs occidentales ».

En la matière, je vous invite à découvrir l’humanisme à l’oeuvre…et comment préoccupe le sort d’enfants.

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Les voix de LCI

Avez-vous eu l’occasion de regarder quelques émissions de LCI consacrées à l’Ukraine?

Si oui, vous aurez sans doute pu constater la variété des personnes invitées à en parler. En général, elles sont à peu près toutes d’accord. Normal, quand un pays en agresse un autre, difficile de le soutenir, qui dirait le contraire?

Personne sauf à avoir observé comment l’agresseur est considéré au regard d’autres du même acabit.

En effet, comme la Fédération de Russie a de longue date déjà été mise à mal, rien ne s’oppose plus à la traiter de criminelle. Et ce d’autant que, vue de nos démocraties qui se targuent de se comporter en vaillantes missionnaires d’idées généreuses et protectrices de droits dits humains, nous nous estimons légitimés à la juger!

Notre ex-« Darius national » , Darius Rochebin donc, invite la Femen scieuse d’une croix, seins nus à Kiev, en soutien aux Pussy Riot condamnées en 2012 pour avoir blasphémé en la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou.

Problème, la croix sciée par l’activiste ukrainienne n’avait rien à voir avec l’orthodoxie.

Ladite croix avait été érigée en 2004 par les catholiques uniates de Transcarpathie pour honorer la mémoire des victimes torturées et assassinées entre 1920 et 1930 par la Tchéka-NKVD. Les descendants des familles de victimes ont dû apprécier, à l’époque.

Mais au point où en est l’information, peu importe l’inculture!

La femme a d’ailleurs été choisie en son temps par François Hollande pour incarner la Marianne du timbre. Sa parole, donc, est d’or, surtout pour déclarer le sang versé en Ukraine vendu contre des litres de gaz russe.

Cela dit, citons ce mea culpa d’Eric Brunet et son invitation faite à Dimitri de Kochko.

Sauf que, sans cesse, celui-ci a été interrompu, entre autre par l’invité récurrent qu’est l’ancien espion venu du froid. L’ensemble de l’émission est accessible ici. Pour visionner la partie relative à l’Ukraine, aller avec le curseur vers la 2e heure de la vidéo.

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11 minutes 19 éclairantes

Depuis des décennies, ce qui s’énonce sur la Russie retient mon attention. Nombre d’entre celles et ceux qui suivent ce blog ne l’ignorent plus, je l’ai souvent rappelé ici.

Autant dire que désormais, c’est à la fureur que l’on s’expose si l’on se risque à remettre en cause une seule virgule du discours dominant qui voue ce pays à la féroce détestation.

Lisez un peu comment est déconsidéré l’Académicien Andreï Makine!

Toute parole nuancée est broyée. Toute prise de position qui appelle à la réflexion est écartée. Au nom de la liberté d’expression, bien sûr. Liberté dont notre valeureux Occident ose se glorifier.

Alors que c’est en amont que le dialogue aurait dû agir pour éviter le recours à la force. Mais que valent ces regrets face au cynisme? Rappelez-vous Georges Friedmann, déjà cité ici!

Tout y est, écoutez-le, c’était il y a plus de 7 ans déjà! Ces 11 minutes 19 vous aideront peut-être à mesurer qui veut dominer qui et comment!

 

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L’honneur triste de l’Occident

L’honneur de l’Occident n’est pas même perdu, pour paraphraser le titre du roman d’Heinrich Böll. L’honneur de l’Occident est triste. La haine que vouent ses dirigeants et ses médias à la Fédération de Russie atteint de tels sommets que tout ce qui la touche de près ou de loin est sali et je pèse mes mots.

Tant de personnes, tant de savants s’expriment à son sujet que toute parole qui tente de nuancer la débauche verbale envers ce pays est devenue inaudible. Soit interrompue, soit cassée par l’imparable « Alors vous soutenez un dictateur… » Mais il existe, heureusement encore, des personnes sensibles et intelligentes dont le sens critique permet de faire la part des choses.

Sans même pouvoir être qualifiées de « russophiles », elles observent comment l’Occident s’obstine à dicter à ses ouailles où est le bien et où, le mal. Alors que nul n’ignore plus comment ces valeurs sont arbitraires quand telle guerre est condamnée et pas telle autre, on continue néanmoins à pleurer les enfants morts des uns et à cautionner sans état d’âme celle de centaines de milliers d’autres.

Rappelez-vous, Madeleine Allbright… la vidéo ne dure que 0,22 secondes. Mais qui sommes-nous donc à proférer des sentences envers tel et tel dirigeant tandis que nous avons accordé du pouvoir à une telle femme, pas plus inquiétée que cela après avoir prononcé pareils propos?