Au moins trois sujets de blog lus sur la plateforme où, en son temps pas si lointain, le mien y était encore hébergé, ont attiré mon attention à divers égards.
D’abord, bien sûr, pour ce dont ils traitaient, ensuite pour la décision prise par leurs auteures -oui, il s’agit de femmes- d’en fermer les commentaires.
A chacune et à chacun de comprendre ce qui a motivé le retrait d’échanges de points de vue ma foi et certes discutables mais fréquents de la part d’intervenant(e)s auxquels(le)s il arrive d’oublier le sujet proposé pour ne plus faire part que de ce qui les préoccupe.
Tel est là l’un des apprentissages que l’on fait lorsqu’on tient un blog.
Des échanges se développent entre commentateurs et commentatrices qui n’ont parfois plus grand chose à voir avec le sujet proposé.
S’impose alors la modération et les conséquences qu’elle entraîne, qu’elle s’exerce ou qu’elle ne s’exerce pas.
Car chacune et chacun semble avoir sa propre idée de ce qu’est la liberté d’expression. Est-elle un principe à géométrie variable ou intangible?
J’ai, pour ma part, compris que certains termes pas même insultants étaient malvenus.
Mais que d’autres qui, véritablement traduisaient rejet voire haine, avaient toute légitimité à se répandre aussi bien sur des plateformes de blogs qu’à longueur de colonnes de journaux ou dans le cadre d’émissions de radio et de télévision.
Je veux parler, ici, de tout ce qui s’énonce sur la Russie, son peuple et son Président.
Car ce qui les vise de propos mensongers, abusifs et plus encore ne semble gêner personne. Alors pour le deux poids deux mesures, bravo! Et le rappeler s’apparente de plus en plus à un combat de titan à mener face au formatage résolu d’ esprits à convaincre.