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« Le Temps » se réjouit… triste temps

D’accord, il y a l’élection américaine qui concerne des centaines de millions de personnes. D’accord, il y a le virus qui en menace autant sinon les tue, les broie ou les confine.

Et ce 2 novembre, après les assassinats qui ont frappé la France, une fusillade éclate à Vienne.

S’ajoute à ce contexte chargé, l’exécution d’un homme. Non, il n’a pas été décapité ni fusillé mais sa tête a été visée.

Ainsi, ce 31 octobre, un journal auto-proclamé « de référence » fête la récolte, célèbre la fin de sa moisson de témoignages anonymes pour lyncher Darius, Hallowen oblige!

Or dans un article sur le sujet, la Tribune de Genève donne la parole à une personne contactée par ses soins qui nous apprend que Darius Rochebin n’était « de loin pas le seul » .

Cherchez l’erreur!

Et qu’on ne vienne pas me dire que je cautionnerais quelque comportement jugé inapproprié si preuve en est donnée. Non, je réagis à ce que j’ai déjà pointé ici, se réjouir de voir tomber Darius.

NOTA BENE:

Je constate que le verbe « se réjouir », qui figurait dans l’un des articles du journal « Le Temps » que j’ai indiqués en lien a disparu. Or avant de retenir le verbe « se réjouir » en intitulé de ce sujet, j’avais vérifié à plusieurs reprises que ce terme avait bien été employé dans l’article. Je ne l’y ai plus trouvé ce soir.

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1 Comment

  • Reply Daniel 3 novembre 2020 at 23h24

    « Or dans un article sur le sujet, la Tribune de Genève donne la parole à une personne contactée par ses soins qui nous apprend que Darius Rochebin n’était « de loin pas le seul ».

    Cette même tdg nous apprend ceci:

    « Deux cadres incriminés ont été suspendus
    La direction a pris des mesures suite aux témoignages de harcèlement au sein de l’entreprise. »
    Publié aujourd’hui à 14h57.

    « sa moisson de témoignages anonymes »

    Les témoignages ne sont pas anonymes. Il y a par exemple Thomas Wiesel. Et les autres témoins sont connus des journalistes qui ont enquêté. Comme dans le cas des victimes de tariq ramadan, les victimes ont droit à la protection de leur personnalité, ce qui n’empêchera pas leur témoignage devant un tribunal le cas échéant. Toutefois, je doute qu’il y ait une suite judiciaire.

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