Pour la plus grande partie d’entre nous, nous avons envie, en tous les cas, d’avoir confiance dans les institutions de nos pays.
Tout autant considérons-nous utile de faire valoir nos droits, de vote, par exemple. Or que vaut un scrutin qui ne compte que trente pour cent de voix, quarante pour compter un peu plus large?
Au prétexte que l’abstention ne serait qu’à imputer à celles et à ceux qui considèrent qu’il ne vaut plus la peine de se prononcer pour tel(le) ou tel(le) candidat(e) ou pour tel ou tel sujet de scrutin, on règle ainsi le problème.
Alors oui, déconsidérer un droit qui vous est accordé est regrettable. Tout autant, le refus de s’interroger sur le choix opéré par ces personnes qui ne veulent plus s’exprimer dans les urnes.
Car elles sont sans doute démotivées, conscientes que ce qui se passe à des niveaux qui les dépassent, leur échappe.
Parce qu’on leur aura aussi fait comprendre, d’une manière ou d’une autre, que leur avis ou rien revenait au même.
Que faire, dans ce cas-là? Se lancer dans une lutte à la David contre Goliath? Certain(e)s s’y emploient avec succès variables à la clé.
Dans le précédent sujet de ce blog, il a été question de pédophilie.
A découvrir le document indiqué en lien par une commentatrice du sujet, on ne peut que comprendre comment fonctionnent certaines de ces institutions en lesquelles on aimerait tant pouvoir encore accorder note confiance.
Or il apparaît que des méthodes, si souvent reprochées à des gouvernements de pays vite qualifiés de dictatures, sont appliquées en nos si chères et valeureuses démocraties.
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