A parler avec autant de personnes de ce qu’on a appelé crise, épidémie, pandémie, même sans qu’elles ne portent de jugement quelconque sur quiconque, domine un réel sentiment d’incertitude.
Parce qu’on aura tout lu, tout entendu, tout vu ou peut-être pas.
Le fait est que les témoignages qui ont été rendus publics de soignants, de patients qui ont vaincu le virus, de proches d’autres qui, au contraire, y ont succombé n’auront pas toujours permis d’y voir clair.
Certes, on peut apprécier le fait que la communauté scientifique et médicale elle-même n’ait pas été unanime sur le sujet.
Preuve en est la polémique qui se poursuit autour de l’usage controversé de l’hydroxychloroquine.
Jusqu’à découvrir, ce jour, les réserves émises par The Lancet au sujet de l’étude que la prestigieuse revue a pourtant publiée.
Même si on peut saluer cette réaction, elle risque bien d’alimenter d’autant les « complotistes »…
Admettre que l’on est exposé à la maladie et à la mort paraît de plus en plus difficile dans nos sociétés qui privilégient tellement la santé et la vie.
Sans parler du « jeunisme » qui encourage tant de monde à se refaire à peu près tout ce qui va exclure d’un âge physiquement révolu.
En l’occurrence et d’après ce qui l’emporte comme explication des mesures sanitaires prises, ce serait la surcharge des milieux hospitaliers qu’on aura voulu éviter.
L’argument a tellement été entendu que nombre de personnes ont préféré ne pas « déranger » les urgences.
Au point qu’après avoir recommandé aux populations de ne pas se déplacer à l’hôpital pour « rien », on les a ensuite appelées à s’y rendre plutôt que de courir le risque de rester sans soins.
Aléas de mesures prises et si bien comprises que d’aucun(e)s en seront mort(e)s
Paix à celles et ceux qui ont perdu la vie à cause de ce virus et/ou de sa gestion et que soient reconnu le courage de qui a lutté, de qui va lutter encore envers et contre tout ce qui s’est abattu sur sa route.