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COVID-19

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Covid-19, essai de première synthèse

A parler avec autant de personnes de ce qu’on a appelé crise, épidémie, pandémie, même sans qu’elles ne portent de jugement quelconque sur quiconque, domine un réel sentiment d’incertitude.

Parce qu’on aura tout lu, tout entendu, tout vu ou peut-être pas.

Le fait est que les témoignages qui ont été rendus publics de soignants, de patients qui ont vaincu le virus, de proches d’autres qui, au contraire, y ont succombé n’auront pas toujours permis d’y voir clair.

Certes, on peut apprécier le fait que la communauté scientifique et médicale elle-même n’ait pas été unanime sur le sujet.

Preuve en est la polémique qui se poursuit autour de l’usage controversé de l’hydroxychloroquine.

Jusqu’à découvrir, ce jour, les réserves émises par The Lancet au sujet de l’étude que la prestigieuse revue a pourtant publiée.

Même si on peut saluer cette réaction, elle risque bien d’alimenter d’autant les « complotistes »…

Admettre que l’on est exposé à la maladie et à la mort paraît de plus en plus difficile dans nos sociétés qui privilégient tellement la santé et la vie.

Sans parler du « jeunisme » qui encourage tant de monde à se refaire à peu près tout ce qui va exclure d’un âge physiquement révolu.

En l’occurrence et d’après ce qui l’emporte comme explication des mesures sanitaires prises, ce serait la surcharge des milieux hospitaliers qu’on aura voulu éviter.

L’argument a tellement été entendu que nombre de personnes ont préféré ne pas « déranger » les urgences.

Au point qu’après avoir recommandé aux populations de ne pas se déplacer à l’hôpital pour « rien », on les a ensuite appelées à s’y rendre plutôt que de courir le risque de rester sans soins.

Aléas de mesures prises et si bien comprises que d’aucun(e)s en seront mort(e)s

Paix à celles et ceux qui ont perdu la vie à cause de ce virus et/ou de sa gestion et que soient reconnu le courage de qui a lutté, de qui va lutter encore envers et contre tout ce qui s’est abattu sur sa route.

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L’effroi médiatisé

Encore à peine sortis si nous le sommes, de la crise due à un méchant virus que déjà nous voici jetés au coeur d’un événement dont le récit médiatique tient en haleine son public.

Une ville des Etats-Unis -sinon le pays entier- est à feu et à sang, les opinions se déversent sur les réseaux sociaux, mêlant émotions et explications de celles et ceux qui ont dores et déjà tout compris.

Décidément, l’effroi médiatisé offre un terrain idéal aux experts et spécialistes improvisés!

Voici que, déjà, on nous explique qui est à la manette, qui manoeuvre qui et comment. Certes, ce besoin de dire d’emblée qui tire les ficelles d’un sombre jeu n’est pas que celui d’internautes.

Non, des journalistes s’y livrent eux aussi qui nous sortent de leur chapeau le responsable des événements tragiques de Minneapolis. Au hasard, la Russie, voyons!

La ficelle est tellement grosse qu’elle n’échappe même plus à celles et ceux qui n’ont rien de Pro-Kremlin. C’est dire si elle semble bel et bien usée!

Mais bon, ainsi vont les grands connaisseurs en tout qu’ils savent d’emblée qui est derrière quoi.

Les guerres d’intérêts sont sans merci, partout où elles se déroulent. Et il serait intéressant de savoir combien de communicant(e)s sont réellement ému(e)s par les infos dont ils et elles abreuvent le monde.

Mobiliser les sentiments du public par la diffusion d’images de violence et de mort n’est pas forcément la meilleure manière d’honorer les victimes.

C’est, hélas trop souvent se jouer d’elles pour gagner en audience et en influence.

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L’enjeu des pistes cyclables… « une guerre au raz du bitume » , titre Le Monde…

Genève n’est pas la seule à se diviser au sujet de pistes cyclables, à lire cet article du Monde, on comprend bien que la question dépasse largement les frontières et surtout la seule Europe.

On serait en présence d’un « l’urbanisme tactique », méthode « née outre-Atlantique, où, dès les années 1970, des militants transforment des parkings en jardins éphémères, ou des rues en terrains de jeu, pour dénoncer la trop grande place accordée à l’automobile. (…)

A force de parcourir la ville et de fréquenter les réunions publiques, les pro-vélos d’aujourd’hui maîtrisent par cœur les codes de l’urbanisme et de la cartographie. Sur les logiciels Streetmix ou Neore, ils tracent les pistes cyclables de leurs rêves, les partagent en open source. Depuis un mois, ils ont toute l’attention des administrations. (…) »

Comme quoi, ce que d’aucuns, à Genève, estimaient relever de la « querelle picrocholine »  devront revoir leur copie.

Car il semble bien qu’elle soit d’ordre quasi vital, cette « querelle »  quand, en France comme à Genève, des pistes cyclables sont dessinées à la hâte alors que d’ordinaire, leur réalisation nécessite des années d’examen de passage…

Car crise de la Covid-19 oblige, les arguments évoqués en faveur de l’augmentation de l’espace à attribuer aux deux roues sont partout les mêmes:

« Les impératifs sanitaires allaient limiter drastiquement le nombre de places dans les transports en commun. Mais le report sur la voiture était impensable. »

A bon entendeur!

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Covid-19, la fermeture des écoles en question

Hier, dans le cadre du téléjournal de la Radio Télévision suisse (RTS), était invité l’épidémiologiste qui a conseillé nos autorités fédérales dans le cadre des décisions à prendre en relation avec la Covid-19.

Daniel Koch, d’inconnu du grand public qu’il était est devenu l’incontournable « Monsieur Coronavirus » tandis qu’il est apparu dans toutes les conférences de presse ou peu s’en faut.

Désormais retraité, hommage lui a été rendu par le Conseil Fédéral.

De l’interview qu’il a accordée hier à la RTS, un point laisse perplexe. En effet, il est apparu qu’un des conseils qu’il a donnés aux autorités fédérales n’ait pas été suivi.

Il a dit ne pas avoir recommandé la fermeture des écoles.

Or toutes ont été fermées, on le sait. Cette divergence de vue entre Daniel Koch et le Conseil Fédéral, l’épidémiologiste la commente ainsi:

« Seulement sur le plan épidémiologique, c’était pas une nécessité. Mais sur le plan de faire comprendre la situation, c’était bien qu’on l’a fait ».

A l’évidence, le politique l’a emporté sur la médecine.

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Un virus et des politiques de pestiféré(e)s

Ce qu’on a vécu comme une crise mondiale a tenu à un virus et autant à ce qui s’est mis en place comme politiques de santé.

Et parmi elles, celles qui ont visé nos anciens demeurent à l’heure qu’il est encore discutables tant nombre d’entre eux sont tombés comme des mouches.

Au prétexte de les voir contaminer ou d’être contaminés par leurs descendants, on les a enfermés plus encore qu’ils ne l’étaient déjà.

Quelle immense tristesse ont-ils dû ressentir et quelle envie de vivre encore et malgré tout les ont-elles animés, seul(e)s celles et ceux qui ont survécu en témoigneront.

Pour toutes et tous les autres, l’absence de proches à leurs côtés aura eu raison de leurs attentes, de leurs espoirs, de leurs souffrances, atteint(e)s ou non par la Covid-19.

La mort a emporté nombre de nos aînés, on le sait. Mais combien ont-ils succombé au virus, combien au sentiment d’abandon?

Au prétexte de les protéger alors qu’au sein même des institutions qui les hébergeaient ont été d’emblée signalées les carences en matériel indispensable au respect de l’hygiène, on y aura ajouté la privation d’êtres chers.

Alors oui, virus il y a bien eu et y aura peut-être encore.

Mais cruauté envers des êtres parqués dans des foyers à eux seuls réservés aussi. Car les conditions même de leur hébergement ont bien moins été pointées que les visites de leurs proches!

Paix à leurs âmes et puissent-elles reposer désormais loin de tourments à venir encore!

 

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Covid-19, une application de traçage et quelques questions

Et voici que le ministre de la santé suisse explique la suite prévue dans le cadre de ce qu’on a appelé crise, épidémie ou pandémie liée au Covid-19.

Il s’agit de suivre à la trace des « volontaires » est-il bien précisé, qui téléchargeraient une application de traçage, dénommée SwissCovid.

Celle-ci a été développée par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich (EPFZ).

Fort bien.

Donc comme l’opération est sensible, nous dit-on encore, on va y mettre des « garde-fous ». Ah la bonne heur, ainsi le Parlement aura-t-il à se prononcer sur une base légale qui repose sur une modification de la loi sur les épidémies. 

Et l’article de nous préciser encore que les deux chambres devraient se pencher sur le projet lors de la session de juin déjà. Ce qui laisse espérer un démarrage de l’application à l’été. «Mais des essais pilotes sont déjà menés», précise Alain Berset.

Notre santé avant tout?

A l’évidence pour qui a mis en place un tel mode d’approche de la maladie. Or entre les personnes qui se montrent favorables au traçage numérique et les autres, n’existent pas que des adeptes de « théories du complot »!

Il se trouve encore des êtres qui se situent entre les extrêmes.

Puissent-ils être entendus tant la question posée au ministre de la santé et la réponse qu’il y apporte laisseraient presque entendre que le téléchargement de l’application devienne, un jour, obligatoire:

Miser sur une base volontaire pour télécharger l’application, n’est-ce pas prendre le risque que trop peu de personnes s’inscrivent et qu’il faille la rendre obligatoire par la suite? Alain Berset ne le pense pas.

A suivre…

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Un monde de prisonniers

Nous vivrions dans des démocraties.

Enfin, c’est ce qui nous est répété tandis que sont pointés du doigt autant de « régimes » qualifiés au mieux d’autoritaires, sinon, de dictatoriaux.

Parmi eux figurent souvent en bonne place, des pays dont on dit que la censure y sévirait.

Et de citer ces personnalités qui, pour avoir osé s’exprimer, se retrouvent aussitôt derrière des barreaux quand leur vie ne leur est pas soudain prise par telle ou telle mort (in)expliquée.

Tout cela est bien connu, sans cesse rappelé à longueur de colonnes de journaux, d’ondes radiophoniques ou de plateaux de télévisions par les incontournables chantres des « droits humains ».

Mais en quoi consiste donc notre liberté à nous, chérie et tant défendue? D’avoir tout simplement droit à une parole ailleurs interdite?

Non, bien davantage! A vivre comme on l’entend, est-il souvent rétorqué.

En effet, crise du Covid-19 oblige, jamais la dépendance à un pays qualifié de « dictature » n’aura si bien été révélée.

Avec ses carences en matériel apte à permettre de surmonter ce fléau qui a paralysé ce que d’aucuns s’ingénient à appeler « le monde d’avant », c’est un monde de prisonniers qui aura été découvert.

Un univers concentrationnaire dans lequel chacune et chacun était convaincu(e)d’être libre…

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Immunité collective à acquérir bientôt contre nos médias?

Tandis que nombre de pays européens abordent un déconfinement progressif suite à la crise due au Covid-19, nos médias ne ménagent pas leur peine pour continuer d’alimenter la peur.

En voici déjà qui nous prédisent une « nouvelle vague » qui pourrait tout autant tenir du cinéma que de la réalité.

En effet, depuis le début de ce qui s’appelle pandémie pour les uns, épidémie pour d’autres, le sentiment d’être informé le cède peu à peu à celui d’être maintenu dans un état psychologique de type anxiogène.

D’accord, les médias n’ont jamais eu vocation à jouer les humanitaires mais enfin!

Quel but poursuivent-ils tandis que, désormais, ils nous sortent un nouveau virus qui n’a de nouveau que l’inculture de qui le diffuse?

En effet, le VHE brandi telle une menace qui pourrait être égale à celui du Covid-19 est connu au moins depuis 2017.

Quel intérêt donc, à relayer ce que publie CNN qui pense peut-être livrer là un scoop?

On s’étonne, ensuite, que des groupes de résistance se forment. Mais l’immunité collective à acquérir est peut-être bel et bien celle qui devra nous protéger d’autant d’informations détournées sinon abusives.

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8 et 9 mai 2020, Mémoire et Histoire en marche

Un 8 mai confiné, qui l’aurait seulement imaginé? Et tout autant pour le 9 mai, demain en Russie?

Célébrer une victoire dans les conditions imposées par nombre de gouvernements de pays soucieux de préserver leurs citoyennes et leurs citoyens autant que leurs systèmes de santé respectifs est une première.

Qui sait si, dans 75 ans, pareilles célébrations n’auront pas, elles aussi, valeur mémorielle?

Après tout, la propension à rappeler tel et tel événement pourrait tout aussi bien inclure ce confinement obligé et son cortège de conséquences. Nombre d’entre elles demeurent encore inconnues.

Tout autant ce qui entoure le Covid-19 dont la principale idée qu’on aura pu s’en faire est la controverse qu’il aura générée à de très nombreux égards.

Que vive la Mémoire, que vive l’Histoire et que soit, enfin, salué le déconfinement!

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Covid-19, ce 11 mai à venir…

Ce qu’on peut dire dans le cadre de ce que d’aucuns appellent « épidémie »  quand d’autres lui préfèrent le terme de « pandémie », c’est qu’à ce niveau-là déjà domine la confusion.

Le reste suit. On a un virus, on dit beaucoup de choses qui « évoluent au gré de ce qu’on en apprend », on applique des mesures et un protocole de traitement.

Tout cela entouré de polémiques entre scientifiques, entre politiques et plus encore.

Quant au bon peuple, il suit, renonce ou tient à se faire entendre. A cet égard, les parlementaires le représenteraient sauf qu’en état d’urgence, ils n’ont pas droit à la parole.

Cela dit, nul n’ignore comment sont approché(e)s les élu(e)s par des entreprises ou des particuliers. Certes, en toute légalité, parfois à ce qui s’y apparente.

Il n’en demeure pas moins qu’une fois lié par un « cadeau », c’est une part de liberté qu’on cède.

Donc allez savoir ce qui attend les citoyen(ne)s…

Dès le 11 mai en Suisse, par exemple, la clientèle qui se réjouirait d’aller au restaurant, devra décliner son identité et donner son numéro de téléphone.

L’a-t-elle voulu? Et le souhaitera-t-elle?

Les avis sont évidemment partagés. Mais la question reste en suspens car il n’incomberait pas à chaque restaurateur d’exiger pareille demande à ses hôtes, selon le président de Gastrosuisse.