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Guerre

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Tensions autour de l’Ukraine, un point de vue américain magistral à découvrir

Vous aimeriez comprendre les tensions autour de l’Ukraine?

Je ne saurais que vous recommander la lecture d’un article que l’une de mes relations – l’Universitaire Jean-Robert Raviot que je remercie vivement- a partagé sur un réseau social bien connu.

Ce point de vue émane d’un ancien ambassadeur américain en ex-Union soviétique.

Voici son analyse qu’il signe « Jack F. Matlock, served as US ambassador to the USSR (1987-1991). A member of the board of director of ACURA, he writes from Singer Island, Florida. »

Pour qui ne maîtriserait pas l’anglais, le recours à Google traduction vous permettra d’accéder au propos de cet homme qui, vraiment, vaut la peine d’être lu et relu tant on a droit à tout et n’importe quoi dans nos médias.

Comprendre, certes, ne changera peut-être rien à la situation. Mais contribue au moins à cesser de répandre inepties et absurdités.

Politique, société, Voix

Campagne électorale française, guerre qui n’a intéressé personne jusque là, nouvelle plainte pour agression sexuelle…

Campagne électorale française avec ses petites phrases et ses trahisons, guerre en Ukraine qui, alors qu’elle dure depuis 8 ans déjà, n’a jamais trop préoccupé les esprits, nouvelle plainte pour agression sexuelle contre Jean-Jacques Bourdin,  en vrac, quelques sujets d’actualité.

Parler d’une campagne dont on ignore toujours si l’un des, sinon le principal concerné présentera sa candidature a quelque chose d’assez piquant.

Parler d’une guerre qui n’a pas été déclarée mais qui, larvée, compte déjà 14’000 victimes, des dizaines de milliers de blessés, et au moins un million d’exilés, c’est tenir en haleine de manière cynique un public.

Quant à ces femmes qui, des dizaines d’années plus tard, se rappellent avoir été agressées par un journaliste et portent plainte contre lui, avec force détails intimes, c’est à se demander ce qu’elles visent.

Se « réparer »?  Se venger? Quel est le sentiment qu’éprouvent ces plaignantes lorsqu’elles trouvent étalées dans les médias les scènes sexuelles qu’elles disent avoir subies?

Que des hommes soient lourds, exhibitionnistes, oui. Mais qu’on le révèle si tard doit-il être compris comme le fait d’un traumatisme majeur?

Je ne défends pas l’abus sexuel, loin de là. J’interroge.

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Ukraine-Russie, une guerre fabriquée de toutes pièces

À suivre l’évolution des pressions exercées sur l’Ukraine et la Russie pour les rendre ennemies, on risque bien d’assister au pire ou à l’heureux retournement.

Le pire? L’attaque sous faux drapeau.

L’attaque sous faux drapeau consisterait à engager des djihadistes -importés ou « réfugiés » en Ukraine– et les faire passer pour des séparatistes du Donbass qui auraient déclenché les hostilités envers Kiev.

La réponse ukrainienne s’imposerait alors, tout autant le soutien russe à ces évidemment faux combattants du Donbass.

L’heureux retournement serait le refus de l’Ukraine d’entrer en guerre avec la Russie.

Car il est avéré que le Président Zelenksi tempère les velléités guerrières des Etats-Unis, du Canada et de la Grande Bretagne. Le  Président américain a même été invité à se rendre à Kiev.

Honorera-t-il l’offre de son homologue ukrainien?

En cette Saint-Valentin que l’Occident célèbre, rêvons un peu et rappelons-nous ce qui lie Ukraine et Russie, en dépit de leur Histoire douloureuse.

Des centaines de milliers de familles sinon davantage encore sont déchirées par cette guerre fratricide.

Puissent ces liens dominer et empêcher le massacre programmé et relayé par tant de cynisme médiatique!

Economie, Politique, société, Voix

Au-delà de la russophobie, nos médias façonnent une Russie ennemie

Si tout n’est pas mis en place pour préparer l’opinion publique à une guerre, alors qu’on nous explique comment autant d’alarmisme est relayé !

Mais surtout, si vous doutiez encore que l’ennemi est bel et bien la Russie, nos diligents journalistes ne manqueront pas de vous le faire comprendre, de force même et s’il le fallait.

Lisez un peu! « Vladimir Poutine évoque la possible utilisation de l’arme nucléaire. Le système d’abris de protection de la population serait-il efficace? »

Parler de russophobie, c’est peu dire!

Et même si nombre de personnes sont conscientes qu’on les balade au nom de soi-disantes informations, même si ce nombre de personnes existe, il semble bien en mal d’être en mesure d’exercer une quelconque influence …

Quand un va-t-en guerre a décidé de mettre le feu, il y a fort à parier qu’il ira jusqu’au bout de son intention. Le rôle que jouent tant de nos médias à relayer la guerre que préparerait la Russie, quelle instance l’évaluera un jour?

Semer la peur, prédire le pire, sacrée vocation pour autant d’oiseaux de mauvais augure!

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Comme si les démons du Kremlin s’en étaient pris à un pays dont les dirigeants ne souhaitaient que la démocratie…

Que de désinformation sur une situation grave qui a déjà fauché tant de vies, anéanti des familles, poussé d’autres à l’exil, condamné des enfants qui n’auront connu qu’une guerre larvée qui dure depuis bientôt huit ans et dont nos médias ne se sont plus souciés!

Je veux parler du conflit qui sévit dans le Sud-Est de l’Ukraine, à nos portes.

Des centaines de sujets de ce blog y ont été consacrés. Lequel d’entre nos médias qui s’époumonent en blâmes à l’encontre de la Russie, lequel d’entre eux a continué de se pencher sur le sort de populations sacrifiées sur l’autel d’intérêts qui les dépassent?

Parce qu’une guerre ne se mène jamais que d’un seul côté, évidence savamment omise par tant de « spécialistes ».

Comme si, par exemple, le massacre de la maison des syndicats à Odessa, le 2 mai 2014 n’avait jamais eu lieu. Comme si, ces « rebelles pro-Russes », brûlés vifs, enfermés dans le bâtiment, ne comptaient pas!

Comme si la mise à l’honneur d’un tristement célèbre Néo-Nazi à Kiev relevait du pur fantasme.

Comme si l’imposition de la langue ukrainienne en tant qu’unique idiome pour le pays dont une si grande partie de la population est russophone n’avait jamais été décrétée par le gouvernement!

Je ne peux m’empêcher de penser à ces femmes, à ces hommes, à ces enfants terrorisés à l’idée d’avoir à subir le feu. Des témoignages nous sont livrés mais curieusement, ils n’émanent que d’un seul camp. Celui qui risque d’être « envahi » par la Russie.

Et aux populations des Républiques indépendantes de Louhansk et de Donetsk, la peur leur serait-elle donc épargnée?

Mais qui ose encore penser que les victimes sont d’un seul côté et les coupables du seul autre? Serait-on encore assez naïf pour intégrer pareil récit idiot? Que nos médias d’Etat invitent donc enfin à s’exprimer des spécialistes qui ne soient pas inféodés à une doctrine!

Qu’ils offrent de quoi réfléchir plutôt que d’asséner leurs inepties! Oui, le terme convient, il a même valu sa démission à un haut-gradé allemand. Il en a été question ici, du sort advenu à ce Vice-Amiral.

Il serait grand temps de s’interroger sur ce qui justifie autant de parti pris contre la Russie.

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Les guerres invisibles… et le contrôle des cerveaux

D’un article publié par Le Monde, ce 16 avril 2021 et intitulé Fini les illusions de l’après-guerre froide : le retour de « l’ennemi », nouvelle réalité pour la France, je vous propose de méditer ces deux extraits. Il s’agit de propos tenus par Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI):

« nous assistons à un enchevêtrement des affaires civiles et militaires. (…)un pays peut, par exemple, simultanément envoyer un signal stratégique avec des manœuvres nucléaires, faire des exercices conventionnels, infiltrer des forces spéciales, tout en agitant les réseaux sociaux et en conduisant des actions via les médias traditionnels. Et tout ça entremêlé ».

« A la différence des guerres de masse du XXe siècle, les guerres invisibles ne visent pas à détruire ou contraindre les corps, mais plutôt à prendre le contrôle des cerveaux et des flux d’information. Elles sont fluctuantes, parce qu’elles visent à la maîtrise des nœuds névralgiques, ce qui n’exclut pas qu’il puisse y avoir un affrontement militaire direct. L’agilité réside dans la capacité à passer d’un champ à un autre, de l’antagonisme direct à la coopération ou du moins à la non-confrontation ».

Il semble bien que tout soit énoncé, ici, de manière assez claire, non?

Culture, Politique, société, Voix

On sait les horreurs de la guerre, on découvre les sinistres trésors d’inventivité qu’elle inspire.

Des horreurs on sait toute guerre en compter plus qu’il n’en faut. Mais de là à s’en inspirer pour la création d’un parc d’attraction où se rendre en famille? Oui, vous avez bien lu et je n’invente rien.

C’est à l’Azerbaïdjan que l’on doit ce sinistre trésor d’inventivité.

Et si vous rechignez à le croire, rendez-vous à cette adresse qui vous donnera la preuve par l’image de l’inhumanité des promoteurs de ce site.

Le lieu rassemble mannequins de soldats arméniens en position humiliante, casques et armes récupérées et j’en passe, je vous laisse le soin d’apprécier ce qu’on présente comme modèle éducatif.

Les enfants azerbaïdjanais, emmenés par des adultes convaincus de former ainsi leurs progéniture, intègrent une belle vision d’avenir de paix et de respect à admirer autant de trophées de guerre!

On guette les réactions médiatiques, on attend les manifestations droits-de-l’hommistes, si promptes à se déployer pour dénoncer telle ou telle agression.

N’en est-ce pas une criante contre le peuple arménien? Que faut-il donc pour convenir aux standards de droits dits humains?

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Onfray,Haut-Karabagh et Covid-19

Autant le dire d’emblée, je n’apprécie pas particulièrement Michel Onfray.

Mais je souhaite partager avec vous le témoignage qu’il livrait à une journaliste arménienne après s’être rendu dans le Haut-Karabagh en novembre dernier. Sur son compte Twitter où la vidéo de l’interview a aussi été postée, les avis sont partagés.

A part le fait qu’il soit comparé de manière peu flatteuse à son homologue en chemise blanche, l’incontournable BHL, il est reproché à Michel Onfray sa partialité pro-arménienne.

Quoi qu’il en soit, certains points de ce qu’il dit sont à méditer.

Entre autre, lorsqu’il parle de guerre de civilisation, de spiritualité et de gouvernance. Pour ce qui regarde la France, il livre sa vision des Présidents depuis Charles de Gaulle et, de manière volontaire ou non, en omet deux. Il ne cite, en effet ni Georges Pompidou ni Valéry Giscard d’Estaing.

Cela dit, dans un texte que Michel Onfray a écrit ce dimanche 6 décembre aux aurores, il raconte son long combat contre le virus corona. Il y cite le Professeur Raoult, voici ce qu’il écrit:

« Mon premier mouvement consiste à joindre le professeur Raoult. Mon médecin entre en contact avec l’équipe marseillaise. Il a cru à l’hydroxychloroquine, y croit moins, voire n’y croit plus beaucoup, mais m’expose les faits: mon passé de cardiaque m’expose à un risque de mortalité induite par l’usage de ce médicament. «Torsades de pointe» est-il dit pour caractériser la mort qu’on risque en prenant cette thérapie dont on ne sait, finalement, si elle soigne ou non. Pour l’heure, je n’ai pas envie de mourir en martyr de l’hydroxychloroquine! Passer l’arme à gauche non pas à cause du Covid mais à cause du médicament censé le soigner, c’est plus d’ironie que je n’en peux ces temps-ci!

J’entre donc dans la médecine de Molière à laquelle le Covid contraint la totalité du corps médical planétaire: des antibiotiques, du zinc, de la vitamine C… »

A bon entendeur?

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Guerre dans le Haut-Karabagh, hommage

La guerre, certains l’ont connue dès leurs plus jeunes années.

D’autres ne sauront jamais à quoi elle ressemble sinon aux images qu’ils en découvrent ici ou là ou au gré de récits qu’on leur en rapporte.

A partir de là, juger, même si nombre de celles et ceux qui appartiennent à cette seconde catégorie ne s’en privent pas, juger reste aisé.

Chaque camp a ses raisons très valables de s’attaquer à l’autre, les compte-rendus qui nous sont livrés de combats par l’une ou l’autre des factions en place en témoignent.

Pour ce qui concerne le conflit armé qui ensanglante le Haut-Karabagh et qui aurait dû s’arrêter après le cessez-le-feu signé à Moscou par les belligérants, on l’a vu, il se poursuit.

Et quand vous apprenez la mort au combat d’un étudiant de l’Université française d’Arménie, UFAR, pour laquelle vous avez été nommée juré d’un concours nommé « Premier prix de l’espoir francophone », vous n’avez que les yeux pour pleurer.

Toutes mes condoléances et mes pensées à sa famille et à ses proches.

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Haut Karabagh, la guerre encore et encore

Avertissement: Ce sujet est publié une seconde fois sous un autre titre pour voir si le terme arménien utilisé pour désigner le Haut Karabagh a fait problème sur un réseau social bien connu où le sujet n’a pu être partagé dans certains groupes.

Quelles que soient ses appellations, arménienne ou occidentale,  l’Histoire de cette république du Caucase est complexe.

Elle est rappelée sur différents sites, comme il se doit mais je vous propose de vous rendre sur celui du Ministère des Affaires Etrangères d’Arménie.

Pourquoi?

Parce qu’il est intéressant de saisir le point de vue de l’Arménie de laquelle cette république revendique les racines aussi profondes qu’historiques

Il va de soi qu’à lire d’autres approches comme, par exemple, celle publiée sur le site Cairn.info et indiquée en lien ci-après, son intitulé seul suffit à la situer:

L’Etat de facto du Haut-Karabagh arménien.

Le fait est que des vies sont en jeu, que les forces en présence sont animées par autant d’intérêts géostratégiques que de valeurs respectives à défendre.

Et que les négociations en vue de régler pareil conflit entre parties qui campent sur leurs positions sont extrêmement délicates à mener vu la violence qui sévit depuis ce 27 septembre.

Car, en effet, c’est sous la médiation des co-Présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, Russie, Etats-Unis d’Amérique et France que sont placés les espoirs d’accord à trouver.

Pendant ce temps-là, le sang coule de plaies béantes que l’animosité particulièrement guerrière de ce nouveau conflit ouvre à nouveau.

En pensée avec autant de victimes de l’aveuglement humain qui n’a pas fini de briser des vies.