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Suisse

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Covid-19, une histoire belge?

En rire, en pleurer, en pleurer de rire? C’est vraiment l’histoire de l’arroseur arrosé qui se déroule là.

La Belgique, nombre d’entre nous l’ont appris, a classé trois cantons de la Suisse en zone rouge infréquentable pour ses ressortissant(e)s, Covid-19 oblige.

C’est qu’à force de ressasser journée faite le nombre de nouveaux cas testés positifs au virus, le résultat est là!

Que les citoyen(ne)s belges déjà présent(e)s en Suisse ou qui s’apprêtaient à s’y rendre se plaignent de la décision prise par leur gouvernement est leur droit le plus strict. Que nos autorités s’indignent, une tout autre question.

Parce qu’à prendre mesure sur mesure envers les populations dont elles seraient garantes de la santé, au prétexte que le danger est là, elles renvoient une image de leur zone d’influence prise au sérieux à l’étranger.

Venir s’en plaindre est plutôt malvenu quand elles ne cessent de se mobiliser pour alerter de risques encourus à ne pas protéger les leurs!

« Gouverner c’est prévoir », dit la maxime, même les conséquences de mesures prises entre soi.

Aux élu(e)s suisses et belges de s’arranger entre eux. Pendant ce temps et une fois encore, ce sont les citoyen(ne)s lambada qui font les frais d’autant de manœuvres politiques.

société, Voix

Tyrannes, oui, le féminin de tyran existe et ici, évoqué au pluriel

Tyranne, avec un n ou deux, oui, le terme existe. Il n’aura donc pas à être créé par autant de revendicatrices d’égalité entre les sexes ou entre les genres comme on préfère dire aujourd’hui.

Tyrannes donc ces jeunes femmes qui ont torturé une des leurs.

C’est 20 Minutes qui nous apprend comment une jeune Kosovare, au prétexte qu’elle aurait dénoncé une de ses compatriotes auprès de l’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte, aurait subi sa vengeance.

Ce qu’on lit dans l’article a de quoi faire pâlir certains hommes qui très souvent se retrouvent ciblés par les femmes qui leur reprochent leur violence et pis encore.

Mieux, quand on apprend que l’une de ces bourrelles, le terme existe aussi et n’aura pas non plus à être inventé par les défenderesses d’égalités entre hommes et femmes, quand on apprend donc que l’une d’elles est « assistante en soins et santé communautaire », on en reste un peu perplexe.

Que pareille dose de haine féminine s’exerce sur une autre femme est une réalité.

Elle demeure néanmoins bien souvent ignorée ou disons qu’elle risque de trouver moins de femmes pour la dénoncer, toutes affairées qu’elles sont le plus souvent avec les hommes…

Pour rappel, j’en avais parlé, ici entre autre. 

Culture, Histoire, société, Voix

Idéale parenthèse covidienne…

Récemment, dans le contexte pesant du virus qui a obligé une grande partie du monde à se confiner, deux événements pour lesquels j’ai été sollicitée l’ont allégé.

Le premier a été la proposition qui m’a été faite de devenir membre du jury de Concours de l’Espoir francophone organisé par l’Institut Tchobanian avec l’Université Française d’Arménie (UFAR), les Editions SIGEST et différents partenaires institutionnels et privés.

Le second a été l’invitation qui m’a été adressée par l’Ambassade de Russie à Berne d’honorer l’anniversaire de la naissance d’Alexandre Pouchkine, institutionnalisé en jour de la langue russe.

Ces deux manières de participer et d’honorer les activités culturelles de l’Arménie et de la Russie m’ont émue. Car c’est ce souci permanent de lien et d’amitié entre les pays et les peuples qui ne cesse de m’animer.

Le lauréat du Concours de l’Espoir francophone a été désigné, c’est celui dont le texte m’avait le plus touchée. Quant à la célébration de l’anniversaire de Pouchkine, c’est un passage du tout début de « La Dame de pique » que j’ai choisi de lire.

Economie, Politique, société, Voix

Covid-19, la fermeture des écoles en question

Hier, dans le cadre du téléjournal de la Radio Télévision suisse (RTS), était invité l’épidémiologiste qui a conseillé nos autorités fédérales dans le cadre des décisions à prendre en relation avec la Covid-19.

Daniel Koch, d’inconnu du grand public qu’il était est devenu l’incontournable « Monsieur Coronavirus » tandis qu’il est apparu dans toutes les conférences de presse ou peu s’en faut.

Désormais retraité, hommage lui a été rendu par le Conseil Fédéral.

De l’interview qu’il a accordée hier à la RTS, un point laisse perplexe. En effet, il est apparu qu’un des conseils qu’il a donnés aux autorités fédérales n’ait pas été suivi.

Il a dit ne pas avoir recommandé la fermeture des écoles.

Or toutes ont été fermées, on le sait. Cette divergence de vue entre Daniel Koch et le Conseil Fédéral, l’épidémiologiste la commente ainsi:

« Seulement sur le plan épidémiologique, c’était pas une nécessité. Mais sur le plan de faire comprendre la situation, c’était bien qu’on l’a fait ».

A l’évidence, le politique l’a emporté sur la médecine.

Culture, Economie, Politique, société, Voix

Covid-19, une application de traçage et quelques questions

Et voici que le ministre de la santé suisse explique la suite prévue dans le cadre de ce qu’on a appelé crise, épidémie ou pandémie liée au Covid-19.

Il s’agit de suivre à la trace des « volontaires » est-il bien précisé, qui téléchargeraient une application de traçage, dénommée SwissCovid.

Celle-ci a été développée par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich (EPFZ).

Fort bien.

Donc comme l’opération est sensible, nous dit-on encore, on va y mettre des « garde-fous ». Ah la bonne heur, ainsi le Parlement aura-t-il à se prononcer sur une base légale qui repose sur une modification de la loi sur les épidémies. 

Et l’article de nous préciser encore que les deux chambres devraient se pencher sur le projet lors de la session de juin déjà. Ce qui laisse espérer un démarrage de l’application à l’été. «Mais des essais pilotes sont déjà menés», précise Alain Berset.

Notre santé avant tout?

A l’évidence pour qui a mis en place un tel mode d’approche de la maladie. Or entre les personnes qui se montrent favorables au traçage numérique et les autres, n’existent pas que des adeptes de « théories du complot »!

Il se trouve encore des êtres qui se situent entre les extrêmes.

Puissent-ils être entendus tant la question posée au ministre de la santé et la réponse qu’il y apporte laisseraient presque entendre que le téléchargement de l’application devienne, un jour, obligatoire:

Miser sur une base volontaire pour télécharger l’application, n’est-ce pas prendre le risque que trop peu de personnes s’inscrivent et qu’il faille la rendre obligatoire par la suite? Alain Berset ne le pense pas.

A suivre…

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En cette veille de semi-déconfinement helvète

Vous l’aurez constaté, un nombre impressionnant d’experts et de spécialises commentent ce que nous vivons depuis que le coronavirus a pris possession de nos vies pour en décider du rythme, du sursis ou du terme.

Ils sont invités à faire part de leurs travaux et, on l’a remarqué, les résultats s’avèrent souvent aléatoires et contradictoires. Mais c’est la norme, dans la recherche scientifique et c’est aussi bien ainsi.

Sauf que d’aucuns seraient plutôt enclins à l’absolu de solutions-miracles. Les voici, de fait, nous déclarer tout ce qu’ils savent alors que tant d’autres tâtonnent.

A autant de leurs lumières s’ajoutent les éclairages de philosophes qui, en un temps record de maturation, nous présentent déjà le fruit de leurs très profondes réflexions.

Et pour couronner le tout, sans mauvais jeu de mots et de maux en lien avec la couronne caractéristique du virus, les moralistes alignent les poncifs que leur inspire la crise qui frappe la planète entière.

Ainsi se conjuguent les approches des uns et des autres pour venir au chevet d’un mal dont on ignore à peu près tout sinon qu’il frappe et tue à l’improviste.

A autant de victimes et de combattant(e)s qui luttent, vont mes pensées en cette veille de semi-déconfinement helvète.

Economie, Politique, société, Voix

Covid-19, interview du créateur d’un site

Olivier JUNOD a créé un site en relation avec le COVID-19. Je vous invite vivement à vous y rendre et à y faire part de vos remarques, des espaces y ayant été conçus à cet effet.

Le site indiqué ici en bleu, est régulièrement mis à jour et vaut d’être visité plus que d’y faire juste un tour et puis s’en va. 

Pour en savoir un peu plus, j’ai posé quelques questions à son créateur-concepteur.

– Olivier JUNOD, bonjour, pourquoi avoir ouvert ce site?

-Bonjour Hélène, j’ai ouvert ce site avec l’idée d’y voir moi-même plus clair dans le surplus d’informations que l’on peut trouver sur Internet, mais aussi à la TV et dans les médias papier. J’avais déjà mis de côté un certain nombre d’informations qui me semblaient pertinentes, ainsi que des liens intéressants.

J’avoue aussi avoir quelques griefs envers nos dirigeants, qui n’ont semble-t-il rien vu venir, ce qui a abouti à des mesures extrêmes.

Et surtout, j’avais quelques idées, qui, même si elles peuvent paraître naïves, ne me paraissent pas moins dignes d’intérêt.

Etant webmaster, c’est la moindre des choses qu’il m’a paru possible de faire.

Comment vous en est venue l’idée ?

Cela rejoint ce que j’ai déjà évoqué : en parlant de mes idées avec des amis par email, ou par téléphone, j’ai eu envie de les développer, et de les mettre par écrit. Cela m’a encouragé à écrire à divers politiciens, qui n’ont d’ailleurs pas donné signe de vie. C’est dommage, car l’idée du THE – Train Hospitalier Européen – me tient à cœur. Cela me paraît réalisable et peu onéreux.

-Avez-vous reçu quelques échos en retour de votre démarche?

J’ai reçu des échos très positifs d’amis et de connaissances, mais cela n’est pas allé plus loin, alors que j’attendais peut-être quelques réactions de politiciens à qui j’ai écrit.

Certaines personnes m’ont reproché mes opinions, assez dures, à propos de nos dirigeants. Je maintiens cependant ma position: je persiste à penser que nous aurions pu mieux préparer tout cela. Je pense également que le confinement aurait pu être évité (en partie) avec du matériel, comme du gel en quantité suffisante, des masques, gants, etc. Les hôpitaux auraient dû s’équiper avec l’aide extraordinaire de l’Etat. Maintenant, cela va coûter très cher à tout le monde, et je ne parle même pas des dégâts sociaux, qui vont être très difficiles à surmonter.

Maintenant, si ce site pouvait se faire connaître – je pense que c’est, avec humilité, une bonne source d’information -, j’invite tout un chacun à contribuer à son développement en y ajoutant des remarques, suggestions de liens, etc. Ce serait une belle récompense pour le travail réalisé.

-Merci à vous.

-Et à vous de même, Hélène!

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Aimer son pays…

J’ai eu foi en mon pays, la Suisse, j’ai eu foi en ma ville, Genève.

Et je n’ose encore imaginer que les valeurs qui m’ont été transmises, tant par l’éducation que j’ai reçue que par les institutions qui les véhiculent aient pu m’amener dans la situation face à laquelle je me trouve.

Lorsque j’ai décidé d’ouvrir un blog sur le site de la Tribune de Genève, en octobre 2010, la personne qui m’a accueillie m’a invitée à parler de la Russie, sachant les liens que j’entretenais avec ce pays.

J’ai émis quelques réserves à sa proposition. J’estimais, en effet, ne pas m’y être encore assez rendue depuis le temps, soviétique, où je l’avais connue comme étudiante.

Ce n’est qu’en 2012 que j’ai abordé une affaire qui faisait grand bruit, celle de ces jeunes femmes punk qui défrayaient l’actualité avec leur performance dans la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou.

Avant même que le jugement ne tombe sur le groupe, j’avais rappelé sa formation et ses revendications.

Ce sujet de blog avait été mis en avant sur le site de la Tribune de Genève. Il avait alors attiré l’attention d’un journaliste de l’ancienne Voix de la Russie devenue Sputnik, qui m’avait interviewée.

Nombre de mes sujets de blog ont ainsi été repris et cités ici ou là. Désormais, toute personne curieuse de s’y référer tombera sur ce message.

La fermeture de mon blog, si elle a pu réjouir mes détracteurs, a d’autant choqué celles et ceux qui ont su me lire et entrer dans la controverse de laquelle je ne me suis pas esquivée.

Car elle est très aisée à éviter!

Il suffit pour cela de fermer son blog aux commentaires. Jamais je n’ai recouru à cette mesure. Et lorsque j’ai refusé des commentaires, je m’en suis expliquée.

Longue vie à qui choisit de se protéger! Après tout, à chacune et à chacun ses choix.

Politique, société

Amère je suis

Bien alors pour que vous soyez à nouveau informés, mon blog ne s’affiche plus nulle part sur le site qui l’a accueilli plus de 9 ans durant.
Deux internautes se sont démenés pour alerter qui de droit et signaler que ce blog leur réservait le plus mauvais accueil qui soit tandis qu’eux-mêmes ne se sont jamais privés de cracher leur venin et sur mon blog et ailleurs.
En France, une Universitaire laisse entendre dans un de ses ouvrages, que la publication de mes recueils de nouvelles en édition bilingue russe-français serait financée par le Kremlin.
En Suisse, une courageuse internaute qui commente sous pseudo laisse entendre que mon blog serait un repaire d’antisémites.
Après cela, on considère que la Russie est un pays où sévit la censure. Ben voyons.
Que vive l’esprit de tolérance dont se réjouissent tant nos démocraties qu’il honore délateurs et médisants. Ce soir, c’est vraiment la plus beau message d’humanisme qui m’est délivré.

Politique, société

Ca s’appelle solidarité gouvernementale, dit cette ministre

Et si on parlait PMA?
Cette séquence vidéo se déroule en France mais elle intéressera peut-être mes compatriotes helvètes, eux aussi enclins à envisager la PMA accessible au plus grand nombre de couples.
Ne vous inquiétez pas si, au début, les échanges vous paraissent un peu difficiles à suivre. C’est que, tout de même, il s’agit d’une problématique aussi sensible qu’essentielle.
Elle concerne la vie.
De fait, elle est liée à l’avenir, en l’occurrence à celui de la France mais de tout autre pays que la voie dans laquelle s’engagera la France serait susceptible de concerner.
Raison pour laquelle ces ministres conjuguent leurs efforts pour rendre la PMA accessible à toutes et tous.
Raison, également, d’une solidarité telle que, parfois, s’impose le besoin de se reprendre, de chercher la meilleure formulation, bref, raison de s’y perdre un peu sans le vouloir.
Donc pour votre part, si le sujet vous intéresse, vous concerne même, prenez votre temps, revenez en arrière, interrogez-vous, pensez aux générations futures, à l’horizon qui s’ouvrirait ou se fermerait.
Nous sommes en démocratie, les droits de toutes et tous se défendent, certes parfois un peu mieux que d’autres.
Mais c’est le  jeu, semble-t-il.