société, Voix

Tyrannes, oui, le féminin de tyran existe et ici, évoqué au pluriel

Tyranne, avec un n ou deux, oui, le terme existe. Il n’aura donc pas à être créé par autant de revendicatrices d’égalité entre les sexes ou entre les genres comme on préfère dire aujourd’hui.

Tyrannes donc ces jeunes femmes qui ont torturé une des leurs.

C’est 20 Minutes qui nous apprend comment une jeune Kosovare, au prétexte qu’elle aurait dénoncé une de ses compatriotes auprès de l’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte, aurait subi sa vengeance.

Ce qu’on lit dans l’article a de quoi faire pâlir certains hommes qui très souvent se retrouvent ciblés par les femmes qui leur reprochent leur violence et pis encore.

Mieux, quand on apprend que l’une de ces bourrelles, le terme existe aussi et n’aura pas non plus à être inventé par les défenderesses d’égalités entre hommes et femmes, quand on apprend donc que l’une d’elles est « assistante en soins et santé communautaire », on en reste un peu perplexe.

Que pareille dose de haine féminine s’exerce sur une autre femme est une réalité.

Elle demeure néanmoins bien souvent ignorée ou disons qu’elle risque de trouver moins de femmes pour la dénoncer, toutes affairées qu’elles sont le plus souvent avec les hommes…

Pour rappel, j’en avais parlé, ici entre autre. 

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2 Comments

  • Reply Christian Bitard 19 juin 2020 at 15h45

    Je ne voudrais commenter ici qu’un aspect marginal du texte qu’Hélène soumet à notre jugement, à savoir la retrouvaille de vieux termes au féminin que l’habitude de maltraiter notre bonne vieille langue nous avait fait oublier. Et je dois dire que j’aime à ce propos le cri de gueule linguistique et féministe à la fois, dont on sent bien qu’il vient du coeur autant que de la raison ! Et si quelque féministe veut bien me suivre dans ce commentaire, puisse la Providence lui faire comprendre tout le tort que l’on fait à leur cause en féminisant abusivement des termes masculins, comme on en fait aussi beaucoup en évinçant de la langue française des mots féminins en adoptant au masculin leur équivalent anglais, car l’anglais, quand il entre dans la langue français, prend toujours une place masculine en évinçant le plus souvent un mot féminin, mots féminins qui se raréfient donc de plus en plus dans notre langue. Ce n’est pas une bonne raison pour féminiser abusivement des mots masculins qui n’ont pas de contrepartie féminine (comme par exemple auteurE, professeurE, j’en passe et des meilleurs (sans E)), et je dis ça sans peur (sans E non plus) aucune (avec E, forcément).

    • Reply Hélène Richard-Favre 19 juin 2020 at 16h02

      Merci beaucoup de ce commentaire, Christian!

      Et orthographie volontaire ou coquille involontaire, « français » au masculin après « langue » apparaît comme une jolie manière de montrer que le sujet vous tient à coeur…

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