Tandis que le Président de la République française vient de s’exprimer à Versailles et annoncer, entre autre, qu’il y reviendrait tous les ans devant le Congrès, ne pas perdre de vue ce qui se passe en Syrie importe.
Car c’était une évidence à prévoir alors que le même Président recevait, dans ce même Versailles, son homologue russe et que tous deux avaient discuté de l’avenir de ce pays mutilé par tant d’années de guerre.
Sous l’apparente ouverture quant au maintien au pouvoir du Président Bachar el-Assad, demeurait, en veille, l’avertissement selon lequel, en cas de recours à l’arme chimique, la France riposterait.
Or voici qu’on apprend ce qui se trame peu avant la tenue de prochaines négociations sur la Syrie qui auront lieu les 4 et 5 juillet à Astana.
Tenir des discours où les jugements n’épargnent pas les gouvernements et les présidences qui ont précédé l’avènement de la France mise en marche sinon au pas et rappeler à la souveraineté des peuples ne doit pas en concerner que quelques uns bien choisis.
Quant à la dignité, souvent rappelée aussi par Emmanuel Macron devant le Congrès, il serait bon qu’il ne la bafoue pas lui-même par trop de postures.
Aussi, sur la Syrie, pour ne parler que d’elle, puisse-t-il ne pas se laisser abuser par autant d’actes susceptibles de se commettre sous de faux drapeaux.
C’est là tout ce que nous souhaitons pour la France qu’il préside mais aussi sinon surtout pour la Syrie déjà bien trop meurtrie.
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