Donc, si on comprend bien, les paroles données, les lois instituées ne seraient là que pour d’autant être trahies.
En tant que tel, cela n’est pas une nouveauté et se vérifie à toutes sortes de niveaux et dans toutes sortes de milieux où sévit l’abus de pouvoir.
Que la Russie soit classée parmi les pays qui bafouerait droits en tous genres n’est toutefois qu’un très fallacieux prétexte pour la mettre au ban de l’auto-proclamée communauté internationale.
Car en matière de transgression ou autres abus de droits, elle semble au moins égalée sinon dépassée.
C’est cela qui suscite la contestation, cette manière de déconsidérer un pays au prétexte qu’il ne respecterait pas telle ou telle juridiction quand d’autres ne cessent d’en piétiner en toute impunité.
Les exemples ne se comptent plus sans que la moindre réaction de cette communauté internationale pourtant si vite offusquée ne les aient condamnés ou ne les condamnent.
Du coup, au seul motif de refuser de voir un pays, en l’occurrence la Russie, diabolisée, on est classé groupie ou fan de son Président.
Alors qu’il s’agit d’un tout autre discours tenu par nombre d’entre celles et ceux qui réagissent à ce deux poids deux mesures.
Mais vu que le procédé de noircir l’autre pour d’autant se blanchir soi-même semble si bien rôdé pour fonctionner, le discuter relève presque de l’interdit.
Ainsi naissent les conflits, pis, les guerres, par refus de toute autre alternative.
No Comments