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Culture, Histoire, Politique, Religions, société, Voix

Mesdames et Messieurs les journalistes, merci de vous informer avant d’informer!

On n’a pas fini d’apprendre ce qu’est l’Ukraine au chevet de laquelle se penche cet Occident dont on sait toute la considération qu’il voue au grand voisin de celle-ci, la Russie. Donc on s’arrange non seulement avec l’Histoire et la Géographie comme cela a été vu hier ici-même mais avec la Religion orthodoxe.

En effet, tout comme l’Ukraine a été décrétée « berceau du monde slave » par Monsieur Schaller dans l’émission qu’il présente sur la Radio Télévision Suisse (RTS), il a été dit par sa consoeur un peu plus tard dans ce même Géopolitis, que Kiev serait le « berceau de la religion orthodoxe ».

A noter qu’Anne Delaite, de la RTS n’est pas la seule à voir des berceaux de l’orthodoxie à tel ou tel endroit. Une autre journaliste, originaire pour sa part de Bosnie-Herzégovine, considère que le Monastère de Tvrdos est, le  « berceau de l’orthodoxie ».

En somme, Byzance rebaptisée Constantinople, n’a jamais existé…

Pour rappel, c’est en l’an 988 que le prince de Kiev, Vladimir, se convertit au christianisme après avoir épousé une princesse byzantine.  Et c’est en 1054 que se produit le schisme entre le catholicisme et l’orthodoxie. Deux dates essentielles à connaître avant de voir un « berceau de l’orthodoxie » ici ou là…

Quant à l’image reprise ci-dessus en capture d’écran pour illustrer ce sujet, image qui s’affiche à l’écran tandis que Madame Delaite commente: « Kiev est le berceau de la religion orthodoxe avec le Monastère de Lavra situé ici, au bord du Dniepr », cette image montre La Laure de Pechersk de Kiev de son vrai nom.

Que recommander à nos journalistes?

Au moins de s’informer avant d’informer un public qui a droit au respect en retour de la confiance qu’il ose encore accorder à ses médias. Sauf à ce qu’Histoire, Géographie et Religion soient destinées à se mouler dans des formats préfabriqués au profit d’une propagande politique.

Culture, Histoire, Politique, société, Voix

Ces perles de culture médiatico-politique qui s’ajoutent les unes aux autres…

« Cette Ukraine, berceau historique du monde slave »…

C’est en tous les cas ce qu’estime le présentateur de Géopolitis dont il a été question hier déjà sur ce blog lorsqu’en introduction de son émission il déclare:

« C’est avec Isabelle Façon, directrice adjointe de la Fondation pour la recherche stratégique et spécialistes des politiques de sécurité et de défense russes que nous analyserons les signaux inquiétant venus de cette Ukraine, berceau historique du  monde slave ».

Soyons claire, chacune et chacun de nous a des lacunes en nombre de domaines!

Mais quand on présente une émission grand public, s’informer au préalable, est-ce si difficile? Cela rappelle, d’ailleurs, comment deux éminents confrères de ce journaliste suisse ont tout simplement confondu Alexandre avec Sergueï dans leurs propos sur Alexeï Navalny.

D’accord, les médias seraient sous pression, leurs rédactions ne disposeraient ni de temps ni de moyens financiers suffisants à  transmettre des informations dignes de ce nom. Mais enfin, le personnel de ces institutions se retrouverait-il donc à ce point acculé qu’ils soit obligé de dire n’importe quoi plutôt que de s’abstenir?

La conscience d’exposer son inculture et, de fait, une forme d’incompétence à partager en public lui ferait-elle à ce point défaut?

On serait presque tenté de plaindre autant de journalistes si, à l’ignorance qu’ils affichent ne s’ajoutait la propagande qui ne dit pas son nom et la très mauvaise foi. Car enfin, les peuples slaves ont une histoire! L’Ukraine a une histoire! Mais non, on en fait l’impasse pour une formule qui n’a aucun sens: « cette Ukraine, berceau du monde slave »

Plus tard, toujours dans cette même édition de Géopolitis, une voix féminine revient sur les événements du Maïdan et parle d’« un clivage entre deux Ukraine, l’une tournée vers l’Europe, l’autre fidèle à la Russie ». Ca ne s’invente pas ou plutôt si! On invente une Europe qui exclut la Russie.

Que l’Histoire et la Géographie soient gommées au profit de formulations aussi erronées qu’abusives révèle une fois encore l’orientation politique de cette chaîne d’information pourtant dite publique.

Culture, Economie, Histoire, Politique, Voix

En ce 9 mai, jour de commémoration de la victoire soviétique sur l’Allemagne nazie, la RTS, fidèle à elle-même

En ce jour de commémoration de la victoire remportée par les Soviétiques sur l’Allemagne nazie, notre chaîne publique d’information RTS ne trouve rien de plus approprié à diffuser qu’une émission dont le seul intitulé dit à peu près tout:

« Ukraine, l’ombre de Poutine ».

L’objectivité est d’emblée là, on l’a compris. Et dans le décompte des victimes de cette guerre fratricide, c’est également le souci d’informer qui domine:

« Une trentaine de soldats ukrainiens tués depuis le début de l’année qui viennent s’ajouter aux 14 mille victimes du conflit »

Mais qu’est-ce que cela veut dire?

Et pourquoi Monsieur Schaller, présentateur de l’émission donne-t-il du « Président Biden », certes une fois aussi du « Biden » mais toujours du « Poutine » pour son homologue russe? L’a-t-il fréquenté sur les bancs d’une quelconque école qu’il se permette cette familiarité?

On a aussi droit à un « Président Zelenski » de la part de la spécialistes invitée de l’émission.

Exprimer le sentiment qu’inspire une personnalité n’empêche pas de garder les formes. Cette habitude de nommer un Président par son seul nom de famille n’est, certes, pas le seul fait de ce journaliste et de son invitée, cela s’observe un peu partout.

Pourquoi, au moins, ne pas mentionner prénom et nom, ce serait déjà un brin plus élégant.

A part cela, on a à nouveau droit à la version falsifiée de l’affaire tchèque dont il a été question ici avec Jacques BAUD qui en sait un peu plus que notre présentateur de Géopolitis puisqu’il a travaillé sur le sujet à l’époque.

Tout autant êtes-vous invité(e)s à apprécier la fine analyse que Jacques BAUD a partagée avec nous ici sur les relations entre Ukraine, Turquie et Russe qui vous orientera de manière un peu plus subtile que ce qui est énoncé dans cette émission du 9 mai..

Pour le reste, aux renvois des téléspectateurs et téléspectatrices de Monsieur SCHALLER à France-Culture, et France 5 dont on sait combien les invité(e)s sont représentatifs d’opinions variées, on mesure l’entre soi!

Tous d’accord ou peu s’en faut…

Vraiment, bravo, notre RTS dite chaîne publique d’information ne manque pas une occasion de nous démontrer son objectivité et d’honorer, ainsi, la neutralité de la Suisse!

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Journaliste russe réfugié en Suisse: de la lourdeur de l’épreuve au récit médiatique qui en est rendu

Le sort de ce journaliste russe dont il a été question ici a alerté plusieurs rédactions occidentales et russes avant de trouver sa place dans les colonnes de la Tribune de Genève. Fin décembre 2017 déjà, Le Monde en rend compte, un peu plus d’un an après, en février 2019, Radio Svoboda, quelques mois plus tard, en juin Le Soir et en juillet,  Solta.

De cette affaire, les versions rendues selon les médias diffèrent. La Tribune de Genève met l’accent sur « Poutine » que le journaliste aurait « fui », Le Monde, sur les pratiques au sein de la rédaction de la chaîne de télévision russe où travaillait Dmitri Skorobutov, Le Soir, sur la propagande mensongère du Kremlin, bref, chacun y va de ses habituels slogans alors que l’affaire est autrement plus complexe.

Il faut lire ce que rapporte le site russe Solta, pour les non russophones, Google traduction peut aider. Là, vous apprendrez bien d’autres détails de l’affaire dans le cadre de l’interview qu’accorde à ce média, Dmitri Skorobutov. Vous comprendrez mieux le combat judiciaire qu’il a mené. Certes, il a été long et semé d’embûches mais pas vain. Et certes, il a perdu son poste qu’il a occupé 15 ans durant.

Mais son homosexualité n’a pas constitué, pour lui, d’obstacle pour accéder à d’ importantes responsabilités. Ses compétences professionnelles se sont exercées au plus haut niveau, occuper le poste de rédacteur en chef des informations sur l’une des chaînes sinon la chaîne la plus regardée de Russie ne se confie pas au premier venu.

Et puis, en août 2016, il s’est fait agresser par un de ses collègues et, plutôt que de garder le silence, il a voulu porter l’affaire en justice. Il a connu nombre d’épreuves et d’obstacles avant d’obtenir gain de cause. La chaîne de télévision qui l’avait licencié a dû l’indemniser et son agresseur a été condamné.

On conçoit d’autant son sentiment de chute vertigineuse alors que son audience était de près d’une quinzaine de millions de téléspectateurs. Passer d’un tel statut de notoriété à celui de réfugié qui ignore comment il va terminer le mois n’a évidemment rien de réjouissant et c’est peu dire.

Maintenant qu’il est en Suisse, seul, qu’il a tout de même pu alerter sur ce qui lui est arrivé, souhaitons-lui, encore une fois, que ses confrères lui viennent en aide et ne se satisfassent pas de récupérer cette affaire selon leurs habituels créneaux de communication. Eviter de tout mélanger serait-il trop demander?

Car des problèmes de licenciements, des suites judiciaires interminables et humiliantes ne sont la marque d’aucun pays en particulier. Pas davantage non plus, la gestion des informations qui doivent ou non être présentées.  Les journalistes honnêtes qui ont connu la sélection d’information par leurs rédactions vous le diront. La Russie n’est pas une exception.

Aussi, faire la part des choses entre l’approche humaine d’une situation telle que celle de Dmitri Skorobutov et son exploitation médiatico-politique serait-il bienvenu!

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Réflexions en marge d’un discours dominant sur la Russie

Hier, j’ai évoqué cette proximité voulue par le calendrier des célébrations des Pâques orthodoxes et de celles de la Fête du travail. J’y ai été sensible car ces deux événements se sont succédé alors qu’ils renvoient à des valeurs et à des temps bien distincts.

J’ai connu la Russie soviétique, j’ai découvert la Fédération de Russie. Et si j’ai sans cesse tenu à dire l’amour que je porte à la Russie, c’est qu’il dépasse les époques qui marquent son Histoire.

Mais allez le faire comprendre à qui s’évertue à prétendre aimer la Russie mais pas « la Russie de Poutine »!

J’estime, pour ma part, qu’il ne nous appartient pas de nous exprimer sur un sujet qui concerne en premier lieu les Russes. Et qu’un Président qui jouit d’une cote de popularité d’au moins 60 % n’est sans doute pas perçu de la même façon par les siens que par autant de nos « expert(e)s ».

Mais bon, il semble que ces « spécialistes » se sentent investi(e)s d’une telle mission qu’elle leur accorde toute latitude à se prononcer comme si, au fond, le peuple russe n’en avait plus les moyens, brimé qu’il serait par un pouvoir qui le priverait de tout jugement.

Jusqu’à nouvel avis, le peuple russe n’est pas plus débile qu’un autre. Pour qui se prennent ces personnes à parler en son nom? Et à traiter toute autre qui ne partagerait pas leur courte vue, d’idiot ou d’idiote utile quand ce ne serait pas de « troll du Kremlin »?

Quelle suffisance, quelle arrogance de la part de ce qui est présenté ou se présente comme « élite » pour imposer ses conceptions et les inoculer chaque jour au plus grand nombre grâce aux services bienveillants de médias!

Jamais je ne me suis portée au secours d’un régime politique quelconque.

Mais je refuse la malhonnêteté intellectuelle de tant de personnalités qui déforment les faits dont elles rendent compte. C’est exactement dans ce sens que je me suis adressée à une Nobel de littérature.

Car, par ses mensonges, elle outrageait.

Il nous arrive à chacune et à chacun de nous emporter. Le reconnaître n’est pas interdit. Cette femme aurait-elle un seul instant admis ses errements? Jamais.

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En ces Pâques orthodoxes célébrées au lendemain de la Fête du Travail…

En ce dimanche de Pâques orthodoxes dont la célébration suit celle de la Fête du Travail, ma pensée va à celles et ceux qui ont connu et l’Union Soviétique et ce que sont devenues ses Républiques après sa chute.

Pour ce qui nous concerne, nous vivrions dans des pays où l’expression serait libre. Ainsi du moins, nous est-il asséné ce rappel par autant d’esprits aussi savants que tolérants qu’impose le champs médiatique.

A tel point que, de mon blog, autrefois hébergé par la Tribune de Genève, la gestion des commentaires a été estimée si défectueuse qu’elle a entraîné son exclusion de la plateforme qui l’avait pourtant accueilli 9 ans durant.

A tel point encore que, d’un groupe de journalistes sur un réseaux social bien connu, j’ai été bannie sans préavis alors que je me réjouissais d’un débat contradictoire, nul n’étant a priori investi de « la vérité ».

A tel point, enfin, que de mon oeuvre littéraire traduite en russe et publiée à Moscou, l’auteure d’un ouvrage paru en France en 2016 interroge les liens qu’elle aurait avec le Kremlin.

Que vaut cet Occident qui exclut?

En ce dimanche de Pâques orthodoxes, en ce lendemain de Fête du Travail, il  me tenait à coeur de partager avec vous ce qui a décidé de mes études de russe.

J’avais 15 ans, je vous invite à écouter ceci et cela.

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Quand une émission télévisée grand public nous raconte la Russie…

Donc je me suis à nouveau forcée à regarder l’émission animée par cette jeune femme dont il a été question ici mais dont il paraît préférable de taire l’identité vu qu’elle semble éveiller l’activité d’algorithmes d’un réseau social bien connu.

Coïncidence ou pas, après avoir évoqué la difficulté de la dame à nommer correctement celui dont elle parlait et dont le sort tient en haleine tant de nos médias, ce sujet donc a été impossible à partager dans des groupes dudit réseau social.

En d’autres termes, les algorithmes ont paré à la trop grande diffusion de l’ignorance de cette animatrice d’émission grand public.

Le fait est que, dans celle que je me suis infligée à nouveau, d’émission, le prénom de celui dont on a appris qu’il avait mis un terme à sa grève de la faim a été le bon. Merci pour lui, quand même, cela dit sans la moindre ironie. Car oui, il m’importe de le souligner ici une fois encore, c’est à la russophobie patente de tant de nos médias que je réagis, le sort de cet homme étant à distinguer de ce qui en est fait.

Mais comment se battre contre autant de mensonges diffusés à grande échelle et à grands renforts d’appuis autant financiers que politiques? C’est David contre Goliath, ce blog et les médias mainstream! Qu’à cela ne tienne, ce qui y est énoncé l’aura été.

Car à découvrir cette nouvelle séquence médiatique consacrée à celui qu’on s’obstine à présenter comme le  « principal opposant » du Kremlin,  la narrative met la dramaturgie au service d’une évidente propagande.

Dans l’entretien que nous avons eu avec Jacques Baud et qui a été publié ici hier, l’éclairage qu’il nous livre permet d’emblée de comparer la réalité de faits aux broderies énoncées dans le cadre de cette émission fort suivie et prisée par la confiance que lui accorde son public..

Nul(le) n’est obligé(e) d’aimer « la Russie de Poutine ».

Mais le mépris affiché de certain(e)s journalistes envers un peuple qui a élu son Président avec un score de voix autrement plus élevé que celui obtenu par d’actuels Présidents occidentaux, ce mépris-là, c’est lui que je combats tant il déshonore la profession de journalste.

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La russophobie, oui, de toutes mes forces je la rejette.

Vous doutiez de la pression exercée sur la Russie? En voici un témoignage, celui de Maria Zakharova, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie. Elle s’exprime le jour même du crash d’un avion type Tupolev 154, survenu le 25 décembre 2016.

L’avion s’écrasait en mer Noire, à son bord, 92 passagers parmi lesquels la charismatique Doctoresse Elizaveta Glinka, Docteur Lisa comme on l’appelait, et 60 membres des Choeurs de l’Armée rouge. Si ce n’était pas éprouver la Russie au plus profond d’elle-même, qu’est-ce que c’était, sinon?

Un accident… ah oui, évidemment. Cela arrive, ma foi.

Que nos élites -ou dites telles- continuent à entretenir la russophobie comme elles s’y emploient et vous en apprécierez les conséquences tant s’observe la crédulité face aux « infos ». Il ne s’agit pas de vénérer le Président russe ou de l’exécrer, il s’agit juste de se montrer un tantinet critique.

Depuis des années, des personnalités sont mises en lumière au nom de soi-disantes valeurs qu’elles défendraient et nos médias relaient en boucle leur tout aussi soi-disant combat.  Plusieurs d’entre elles ont été citées et nommées, ici. Un cinéaste, une journaliste, un blogueur pour le plus récent.

Qu’à cela ne tienne, faute de temps, faute de curiosité intellectuelle ou de confiance à accorder à d’autres sources que celles, très sélectives d’agences de presse, on relaie leur communication ciblée et ainsi se propagent les mensonges.

Ce blog n’a rien de « politique » comme on veut le présenter. Je sais qu’on le déconseille pour la proximité qu’il afficherait avec le Kremlin. Je le sais d’autant mieux que j’ai eu les honneurs d’un ouvrage qui met en cause mes activités littéraires et interroge leur lien au pouvoir russe.

Quand se présente le seul discrédit à jeter sur un être et son oeuvre pour imposer le mensonge, on est dans une société qui corrompt. Fière de l’absence de tout soutien financier que je percevrais de quiconque, je maintiendrai ma ligne, celle du coeur et de l’amour que je porte à la Russie.

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À nos portes, la guerre

Ce matin, un ami qui se reconnaîtra, m’envoie par courriel un article d’un grand quotidien suisse français en ligne, qu’il accompagne d’un commentaire dont je le remercie tant il témoigne qu’écrire en réaction à ce qui se publie sur les médias mainstream n’est pas vain.

Car il faut bien le dire, le matraquage partisan de cesdits médias est, hélas, une réalité.

Et s’agissant de la guerre qui sévit depuis 7 ans dans le Sud-Est de l’Ukraine, les journalistes ne ménagent plus leurs efforts pour influencer l’opinion publique. Les victimes sont identifiées d’un côté, surtout pas de l’autre.

Un exemple flagrant l’avait démontré, lorsqu’à Odessa, la Maison des Syndicats avait été incendiée. C’était le 2 mai 2014, la rhétorique dont avait entre autre usé la Radio Télévision Suisse (RTS) pour témoigner de ce massacre avait été particulièrement éloquente.

Dans l’article du journal en ligne Le Matin de ce 17 avril que m’a fait parvenir cet ami, les morts ne sont qu’ukrainiens, au-delà de la ligne de front, ils ne se comptent pas. Mieux encore, l’usage de mines anti-personnel est attribué à la seule Russie alors que l’Ukraine y recourt tout autant. La preuve ici-même.

Pour le reste, vous aurait-on une fois expliqué comment le nationalisme ukrainien est mobilisé contre la Russie? Nationalisme ukrainien dont les liens avec le nazisme sont sus, nazisme sans cesse décrié lorsqu’on évoque l’holocauste mais soudain tu lorsqu’il sévit en Ukraine?

Et oui, à Kiev en juillet 2016, une grande avenue autrefois appelée avenue de Moscou, a été rebaptisée au nom de Bandera, un fidèle parmi les fidèles nazis.

Qu’à cela ne tienne, l’Ukraine a tous les risques d’être envahie par cette Russie dont on martèle journée faite le mal qu’elle inspire.

Et on informe, bien sûr. A tel point que j’ai pu lire, au gré de commentaires déposés sur des réseaux sociaux, que le Donbass était « occupé » par les Russes.

De cette région sinistrée de l’Europe où la guerre que se livrent les forces de Kiev et celles de dénommés « Pro-Russes » quand ils ne sont pas appelés « rebelles », il en a été question dans plus de 350 sujets de ce blog.

Et puis, y a été évoqué à deux reprises un ouvrage que je vous recommande, celui de Jean Géronimo paru aux éditions SIGEST.

Mais qui en a entendu parler, nos médias mainstream, depuis le début de ce qui n’était encore qu’une crise avant de se transformer en guerre fratricide, nos médias ayant de facto désigné l’ennemi russe aux portes de l’Ukraine?

Si cela s’appelle objectivité de l’information, alors il va falloir réviser le sens de ces termes dans l’ensemble des dictionnaires. Car non, on n’informe pas le public en Occident sur ce qui se passe en Ukraine.

On lui ment.

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On sait les horreurs de la guerre, on découvre les sinistres trésors d’inventivité qu’elle inspire.

Des horreurs on sait toute guerre en compter plus qu’il n’en faut. Mais de là à s’en inspirer pour la création d’un parc d’attraction où se rendre en famille? Oui, vous avez bien lu et je n’invente rien.

C’est à l’Azerbaïdjan que l’on doit ce sinistre trésor d’inventivité.

Et si vous rechignez à le croire, rendez-vous à cette adresse qui vous donnera la preuve par l’image de l’inhumanité des promoteurs de ce site.

Le lieu rassemble mannequins de soldats arméniens en position humiliante, casques et armes récupérées et j’en passe, je vous laisse le soin d’apprécier ce qu’on présente comme modèle éducatif.

Les enfants azerbaïdjanais, emmenés par des adultes convaincus de former ainsi leurs progéniture, intègrent une belle vision d’avenir de paix et de respect à admirer autant de trophées de guerre!

On guette les réactions médiatiques, on attend les manifestations droits-de-l’hommistes, si promptes à se déployer pour dénoncer telle ou telle agression.

N’en est-ce pas une criante contre le peuple arménien? Que faut-il donc pour convenir aux standards de droits dits humains?