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L’effroi médiatisé

Encore à peine sortis si nous le sommes, de la crise due à un méchant virus que déjà nous voici jetés au coeur d’un événement dont le récit médiatique tient en haleine son public.

Une ville des Etats-Unis -sinon le pays entier- est à feu et à sang, les opinions se déversent sur les réseaux sociaux, mêlant émotions et explications de celles et ceux qui ont dores et déjà tout compris.

Décidément, l’effroi médiatisé offre un terrain idéal aux experts et spécialistes improvisés!

Voici que, déjà, on nous explique qui est à la manette, qui manoeuvre qui et comment. Certes, ce besoin de dire d’emblée qui tire les ficelles d’un sombre jeu n’est pas que celui d’internautes.

Non, des journalistes s’y livrent eux aussi qui nous sortent de leur chapeau le responsable des événements tragiques de Minneapolis. Au hasard, la Russie, voyons!

La ficelle est tellement grosse qu’elle n’échappe même plus à celles et ceux qui n’ont rien de Pro-Kremlin. C’est dire si elle semble bel et bien usée!

Mais bon, ainsi vont les grands connaisseurs en tout qu’ils savent d’emblée qui est derrière quoi.

Les guerres d’intérêts sont sans merci, partout où elles se déroulent. Et il serait intéressant de savoir combien de communicant(e)s sont réellement ému(e)s par les infos dont ils et elles abreuvent le monde.

Mobiliser les sentiments du public par la diffusion d’images de violence et de mort n’est pas forcément la meilleure manière d’honorer les victimes.

C’est, hélas trop souvent se jouer d’elles pour gagner en audience et en influence.

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Un monde de prisonniers

Nous vivrions dans des démocraties.

Enfin, c’est ce qui nous est répété tandis que sont pointés du doigt autant de « régimes » qualifiés au mieux d’autoritaires, sinon, de dictatoriaux.

Parmi eux figurent souvent en bonne place, des pays dont on dit que la censure y sévirait.

Et de citer ces personnalités qui, pour avoir osé s’exprimer, se retrouvent aussitôt derrière des barreaux quand leur vie ne leur est pas soudain prise par telle ou telle mort (in)expliquée.

Tout cela est bien connu, sans cesse rappelé à longueur de colonnes de journaux, d’ondes radiophoniques ou de plateaux de télévisions par les incontournables chantres des « droits humains ».

Mais en quoi consiste donc notre liberté à nous, chérie et tant défendue? D’avoir tout simplement droit à une parole ailleurs interdite?

Non, bien davantage! A vivre comme on l’entend, est-il souvent rétorqué.

En effet, crise du Covid-19 oblige, jamais la dépendance à un pays qualifié de « dictature » n’aura si bien été révélée.

Avec ses carences en matériel apte à permettre de surmonter ce fléau qui a paralysé ce que d’aucuns s’ingénient à appeler « le monde d’avant », c’est un monde de prisonniers qui aura été découvert.

Un univers concentrationnaire dans lequel chacune et chacun était convaincu(e)d’être libre…

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Epidémies: du quasi silence médiatico-politique en 1968-70 au battage cacophonique d’aujourd’hui

Je vous invite très vivement à prendre connaissance de l’article dont l’intitulé illustre ce sujet. Il concerne la grippe de Hong-Kong qui avait fait le tour du monde entre 1968 et 1970.

Publié le 7 décembre 2005 dans le journal Libération, il y a été republié en mars de cette année, nous apprend Le Monde qui le cite.

On y découvre de cette grippe dite de Hong-Kong, qu’elle a tué environ un million de personnes, selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé.

Mais surtout, qu’elle n’a intéressé ni le monde médiatique, ni le monde politique apparemment occupés à bien d’autres urgences.

Que penser sinon que, depuis que sévit le Covid-19, nos médias et nos gouvernements se sont eux, au contraire, démenés pour nous dire un peu tout et son contraire?

Tous ont donc, comme on dit de nos jours, « communiqué ».

Ils l’ont fait à leur manière, on l’a vu ici-même, les journalistes surfant le plus souvent sur la peur, les politicien(ne)s naviguant au gré d’avis contradictoires.

A lire, en tous cas, ce qu’a écrit Corinne Bensimon, auteur de l’article du 7 décembre 2005 cité en référence, on mesure la criante différence de traitement d’un virus mortel.

A chacune et à chacun de vous d’en tirer les conclusions qu’elle ou il souhaite, elles existent, c’est indéniable.

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A un ami qui m’associe à un de ses posts sur la prise de Berlin.

Cher ami,

Je te pensais au-dessus de ce genre de posts qui ne font qu’alimenter des polémiques. Mais bon, puisque tu y tiens et mieux, que tu m’identifies à ta nouvelle publication adressée à l’une de tes relations Facebook que tu me prétends « soutenir », voici.

En premier lieu, je constate que tu déformes tes propres propos.  Dans ton post initial, en effet, tu as écrit:

« Plus d’un million de femmes allemandes entre 8 et 68 ans violées sauvagement à la libération, souvent par des groupes entiers de soldats, russes, anglais, américains, français …. » Et voici que dans celui-ci, le « plus d’un million » devient « des millions ».

Ensuite, j’observe la sélection que tu as opérée de nos échanges que tu proposais de poursuivre autour d’un café.

En d’autres termes, je découvre que le seul fait d’avoir cliqué « j’aime » sous le commentaire de ta relation Facebook et de t’avoir informé du sujet de blog que j’ai publié  allant « un peu dans le sens de la remarque faite par » cette dite relation me vaut d’avoir été identifiée dans la réponse que tu lui adresses.

Qu’à cela ne tienne, pour ton information et puisque tu mentionnes le CICR, figure-toi que j’ai parlé de nos échanges précisément avec une personne de cette vénérable institutions. Autant dire qu’elle sait ce qu’est une guerre, non seulement par son travail mais aussi et surtout pour avoir elle-même subi la guerre.

Sa réaction, lorsque je lui ai fait part des échanges qui ont suivi ton post évoquant les viols commis sur les Allemandes va dans le sens exact des commentaires que tu critiques. Donc que des traités soient signés pour condamner le viol comme tu le signales est une très bonne chose.

Hélas, la réalité en est une tout autre et nettement moins réjouissante.

Je me suis exprimée sur la violence qui est faite à mes semblables tout comme celle qui vise autant d’hommes, eux aussi violés en temps de guerre, je l’ai aussi mentionné dans un de mes commentaires sous ton post.

Quant à ce qui s’est passé après la prise de Berlin, je ne t’ai pas attendu pour le savoir.

Et je l’ai écrit dans une de mes réponses à ton post en citant cet homme de mes amis qui, comme toi avait vu le documentaire d’ARTE, saluait la prise de Berlin tandis que ma réaction a été de lui rappeler les viols qui y avaient été commis.

Tout cela figure en commentaires sous ton post initial.

Tu as, pour ta part, estimé préférable de m’associer à une démarche qui, de l’ensemble des échanges qui ont suivi ta publication, n’en retient qu’une très infime partie.

C’est ton choix, il est sélectif.

Mais il risque de trouver bon accueil au vu du contexte de #metoo -que tu as aussi cité- et de Russie dont on ne sait plus qu’inventer pour ramener le rôle durant la seconde guerre mondiale à portion congrue sinon négligeable voire encore mieux ici, barbare.

Bien à toi et, comme dirait un habitué de ce blog qui se reconnaîtra, « sans autre ».

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Immunité collective à acquérir bientôt contre nos médias?

Tandis que nombre de pays européens abordent un déconfinement progressif suite à la crise due au Covid-19, nos médias ne ménagent pas leur peine pour continuer d’alimenter la peur.

En voici déjà qui nous prédisent une « nouvelle vague » qui pourrait tout autant tenir du cinéma que de la réalité.

En effet, depuis le début de ce qui s’appelle pandémie pour les uns, épidémie pour d’autres, le sentiment d’être informé le cède peu à peu à celui d’être maintenu dans un état psychologique de type anxiogène.

D’accord, les médias n’ont jamais eu vocation à jouer les humanitaires mais enfin!

Quel but poursuivent-ils tandis que, désormais, ils nous sortent un nouveau virus qui n’a de nouveau que l’inculture de qui le diffuse?

En effet, le VHE brandi telle une menace qui pourrait être égale à celui du Covid-19 est connu au moins depuis 2017.

Quel intérêt donc, à relayer ce que publie CNN qui pense peut-être livrer là un scoop?

On s’étonne, ensuite, que des groupes de résistance se forment. Mais l’immunité collective à acquérir est peut-être bel et bien celle qui devra nous protéger d’autant d’informations détournées sinon abusives.

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Ce 9 mai, mémoire éternelle pour 27 millions de Soviétiques

En ce 9 mai, jour où est célébrée la Victoire en Russie mais aussi dans les anciennes républiques soviétiques, mes pensées vont à autant des leurs disparus.

Ce sont 27 millions de morts qu’a compté l’ex URSS.

Ces millions de morts, au fil du temps et d’une certaine réécriture de l’Histoire, sont de plus en plus négligés.

Et comme désormais la voix des femmes se fait de plus en plus entendre, ce sont autant de viols que les Allemandes ont subis après la prise de Berlin que certains documentaires mettent en avant.

A juste titre, bien sûr.

Mais on apprend, par exemple, que les Soviétiques auraient été plus nombreux que les autres à se jeter sur les femmes allemandes.

C’est le journal « 24 heures », ce même journal dont a été prise en capture d’écran la photo qui illustre ce sujet, qui écrit qu’ une historienne a réussi à tordre le cou à une légende: celle du violeur russe.

«C’est une image véhiculée pendant la guerre froide par la propagande occidentale contre l’Union soviétique», dit-elle. Or, selon elle, sur les 860 000 viols perpétrés par les «libérateurs», 500 000 ont été commis par les soldats de l’Armée rouge mais aussi 190 000 par les Américains, 50 000 par les Français et 30 000 par les Britanniques. «J’ai été surprise par l’ampleur des viols commis par les Occidentaux», lâche-t-elle.

Cela dit, il devient presque impossible de parler des uns et des autres de ces pays dont les soldats se sont entre-tués sans passer pour pro-tel ou anti-tel.

Or ce qu’on commémore avant tout est le sacrifice d’êtres humains desquels l’avis n’avait pas forcément été demandé de se retrouver dans la boucherie qu’est toute guerre. Paix à leur âme.

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8 et 9 mai 2020, Mémoire et Histoire en marche

Un 8 mai confiné, qui l’aurait seulement imaginé? Et tout autant pour le 9 mai, demain en Russie?

Célébrer une victoire dans les conditions imposées par nombre de gouvernements de pays soucieux de préserver leurs citoyennes et leurs citoyens autant que leurs systèmes de santé respectifs est une première.

Qui sait si, dans 75 ans, pareilles célébrations n’auront pas, elles aussi, valeur mémorielle?

Après tout, la propension à rappeler tel et tel événement pourrait tout aussi bien inclure ce confinement obligé et son cortège de conséquences. Nombre d’entre elles demeurent encore inconnues.

Tout autant ce qui entoure le Covid-19 dont la principale idée qu’on aura pu s’en faire est la controverse qu’il aura générée à de très nombreux égards.

Que vive la Mémoire, que vive l’Histoire et que soit, enfin, salué le déconfinement!

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Covid-19, la bataille idéologique fait rage

Dans la situation que nous vivons en relation avec le Covid-19, la politique a résolument pris le pas sur toute autre considération.

Aussi et comme toujours, n’aura-t-on que les traitements admis par tel ou tel pouvoir qui aura imposé sa conception du mal.

Tel protocole sera donc adopté par tel gouvernement à l’exclusion de tout autre. Sauf que la colère gronde. Car pour lutter contre un mal, ce sont de nombreux autres qui ont été générés.

Le confinement imposé a mis quantité d’entreprises à terre et créé une misère non seulement économique mais sociale et psychique aussi.

Comme toujours, un mal est exploité par qui y trouve son intérêt, rien de nouveau sous le soleil. Se résigner à ce genre de constat relève, au mieux de la sagesse, au pis, du fatalisme.

Que cela aide ou non, à chacune et à chacun de l’envisager comme elle et il l’entend.

Il n’en demeure pas moins que la lutte qui s’est assez vite engagée en relation avec le Covid-19 a tout autant tourné autour de la question de son origine que de sa médicamentation.

Et alors, tout y a passé. Les forces du mal se seraient liguées pour réduire la population, entre autre, et en prendre le contrôle.

C’est dans ce sens que s’est exprimé un ancien officier du renseignement russe, Vladimir Vassilievitch Kvachkov dont les propos ont d’abord été supprimés de youtube pour y réapparaître ensuite.

Ce qu’en pense le Kremlin, le sait-on seulement?

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Postures, le virus tombera-t-il le masque un jour?

La crise qui nous frappe depuis que sévit la pandémie liée au Covid-19 démultiplie les réactions des un(e)s et des autres.

Et les réseaux sociaux s’en font les caisses de résonance.

Spécialistes et experts dont les avis sont relayés, malades atteint(e)s qui témoignent, proches d’autres qui en ont été victimes, la liste est longue de ce qui se partage.

Nos émotions, notre besoin de comprendre s’étalent alors que l’inconnu et le flou semblent plutôt régner en maîtres absolus.

Tel(le) centenaire ou quasi centenaire vainc le virus, tel(le) jeune en meurt, allez savoir comment opère celui qu’on traque et qui confine la presque totalité du monde?

Aussi, pointer du doigt les responsabilités, les manquements, bien sûr qu’on peut s’y consacrer. Tout comme louer les engagements et les efforts consentis par autant d’anonymes, de personnalités ou d’institutions.

Il n’en demeure pas moins que l’humilité à observer face à ce qui dépasse encore l’entendement serait bienvenu.

Qu’autant de postures affichées ne se révèlent, un jour, impostures, l’avenir le dira-t-il? Masquer ne se pratique pas qu’en périodes de pandémies.

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Covid-19, l’OMS en ligne de mire

L’OMS serait sous le feu des critiques, nous apprend cet article du journal « Le Monde ». Accusée de s’être soumise aux pressions qu’aurait exercée sur elle la Chine, la voici en ligne de mire.

Ce ne serait pas la première fois, explique tel ou telle collaborateur ou collaboratrice.

Le fait est que l’Organisation Mondiale de la Santé n’a aucun pouvoir coercitif sur les gouvernements auxquels incombe la gestion de la santé de leurs pays respectifs.

Raison pour laquelle chacun d’entre eux a administré ses propres mesures et s’est aussi rappelé qu’il avait des frontières.

Or -et cela n’a jamais manqué d’être rappelé- les virus, en l’occurrence celui du COVID-19, n’ont pas attendu que des barrières se dressent entre pays pour les franchir allègrement.

Ce qui confère sa dimension politique et nationale à la gestion de la crise qui frappe la planète mais à de très diverses manières, la carte illustrant ce sujet nous le démontre.

Car si les frontières ont été rétablies entre les pays, c’est bien parce que leur gestion de la crise a différé. On ne voulait donc pas subir les effets des unes ou des autres chez soi.

Comme quoi, la mondialisation ne se conçoit que pour le profit à en tirer. Pour le reste, chacun pour soi et tous pour accuser l’autre de ses méfaits.

Mieux, rendre responsable une organisation internationale qui n’a aucun pouvoir autre que coordinateur est se défausser de manière aussi aisée que malvenue.

Sauf à considérer que coordination équivaut à coercition.

Or jusqu’à nouvel avis, les mots devraient encore avoir un sens, même si, on le sait de longue date, celui-ci est sans cesse mis à mal.